"Je pense que (Marine Le Pen) a voulu tenir compte de ce qu'il s'était passé en 2017, peut-être adoucir et densifier ses positions. J'ai quand même senti face à elle un président qui avait la même énergie qu'il y a cinq ans, la même détermination, la même maîtrise", a déclaré Edouard Philippe. "En face, Marine Le Pen était plus prudente et gênée" qu'Emmanuel Macron. "Je l'ai trouvé différente d'il y a cinq ans, mais je ne l'ai pas non plus trouvé d'une sérénité et d'une solidité complète, ce qui ne me surprend pas beaucoup", considère Édouard Philippe.
Le leader d'Horizons déclare qu'il n'a "pas trouvé Marine Le Pen ni dans ses propositions, ni dans son analyse du sujet, exceptionnellement convaincante" notamment sur la question du pouvoir d'achat.
Face à Anne-Sophie Lapix sur France 2, Emmanuel Macron est revenu sur sa réforme des retraites. Le président sortant espère pouvoir faire passer le montant contributif de 980 euros à 1.100 euros dès le mois de janvier, après une première augmentation des pensions "de 4 à 4,5%" au 1er juillet.
RTL fait un point sur la situation financière du Rassemblement national, après qu'Emmanuel Macron a accusé la candidate RN d'être soumise au pouvoir russe, car elle n'a toujours pas remboursé l'emprunt contracté auprès d'une banque russe.
Le président sortant poursuit son déplacement à Saint-Denis. Après avoir échangé avec des représentants d'associations sportives au stade Auguste Delaune, Emmanuel Macron a enchaîné quelques coups de boxe avec un jeune amateur. Une activité qu'il pratique régulièrement avec ses gardes du corps.
"Je ne suis absolument pas climatosceptique, en aucun cas, mais vous êtes un peu climato-hypocrite", avait rétorqué Marine Le Pen après les accusations d'Emmanuel Macron mercredi.
"C'est pas Gérard Majax ce soir madame Le Pen", a lancé Emmanuel Macron à sa rivale lors du débat de l'entre-deux-tours mercredi. Au lendemain de l'événement, le prestidigitateur français a reçu un coup de fil du président sortant.
Lors du débat de l'entre-deux tours de mercredi 20 avril, les deux finalistes de l’élection présidentielle ont exposé leur projet économique. Finalement, la plus grosse différence entre les deux se situe sur les questions européennes. Car de là proviennent des options différentes chez l’un et chez l’autre dans presque tous les domaines.
Durant près de trois heures de débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont échangé sur une grande variété de thèmes. Pourtant, la rigueur budgétaire manquait à l'appel, surtout au moment d'aborder la question de la dette.
Il reste moins de 48h aux candidats pour faire campagne, avant le scrutin prévu ce dimanche. D'un côté comme de l'autre, le choix a été fait de terminer par des déplacements sur le terrain, tel que l'explique Aurélie Herbemont.
Place de la Bastille à Paris, la journaliste Aurélia Valarié a demandé aux Français qui étaient un café ce qu'ils ont pensé du débat. "j'ai regardé la moitié, l'autre moitié, je suis allé dormir", déclare un Français. Un autre a déclaré : "ça reste un match, donc c'est toujours intéressant, un débat présidentiel".
Au marché, Huguette, 91 ans, a déclaré au micro de la journaliste de RTL : "je me suis ennuyée, je ne suis pas allée jusqu'au bout (...) on n'a rien appris de nouveau. Ils ne me plaisent pas, ces deux candidats. (...) Peut-être que je voterai blanc, ce sera la première fois de ma vie, car j'ai toujours voté". Maurice, 71 ans, estime que "c'était monotone, ça ne donne pas plus envie de voter, ni pour l'un, ni pour l'autre. Au premier tour, j'ai voté Marine Le Pen. (...) Mais c'était décevant l'un comme l'autre hier", expliquant que s'il a voté pour la candidate RN au premier tour, il ne sait pas s'il votera pour elle dimanche 24 avril prochain.
La maître de conférence en rhétorique Amélie Blanckaert a analysé le langage corporel et les émotions des deux candidats.
Le célèbre prestidigitateur français a été invoqué par Emmanuel Macron lors du débat. Réaction du principal intéressé.
Les indécis n'ont pas forcément été rassurés par ce débat présidentiel.
Un Emmanuel Macron "arrogant" et une Marine Le Pen "sur la défensive".
"Ce n'était pas déshonorant pour (Marine Le Pen) hier soir" mais la candidate "manque quand même d'assurance" explique Olivier Bost. "Le débat était quasiment plié dans les dix premières minutes, Marine Le Pen n'est pas arrivée à reprendre le dessus" considère Olivier Bost. D'après l'éditorialiste, "Macron a donné le tempo" du débat.
"Ce qui transparaissait à travers le comportement d'Emmanuel Macron, c'st qu'il se disait que Marine Le Pen était complètement nulle" tel que l'interprète Olivier Bost dans France 2022 sur RTL.
Aurélie Herbemont considère que "sur la forme, Marine Le Pen n'a pas du tout été agressive lors du débat comparé à 2017. (...) Sur le fond, c'est plus compliqué : Macron a réussi à trouver des angles d'attaques, mais la candidate n'était peut-être pas assez préparé". La journaliste de RTL suppose qu'il y avait peut-être une autre explication : "avant le premier tour, Macron était partie bille en tête sur 'c'est l'extrême droite, c'est l'extrême droite, c'est l'extrême droite'. Or, hier soir, il n'a pas du tout utilisé ces arguments-là, et peut être du côté du RN ils ne se sont pas forcément attendus à un président qui aille autant dans le fond des sujets, sur le détail, mesure par mesure" et c'est ça qui a pu déstabiliser Marine Le Pen, qui n'est pas tombé sur le candidat qu'elle pensait avoir en face d'elle."
Le maire RN de Perpignan et soutien de Marine Le Pen a trouvé Emmanuel Macron "agressif avec des mimiques un peu bizarres lors du débat" de l'entre-deux-tours hier soir. Il l'a aussi trouvé "très approximatif" et "parfois fantaisiste sur les chiffres" notamment sur le coût de la dette de 600 milliards.
Il s'est dit "satisfait" de la prestation de la candidate du RN car "ça a pu mettre une évidence deux visions de la France".
"Je croyais qu'elle allait venir habillé en blanc", "il est studieux", "il est tendu, elle, elle est plus calme" commentent-ils.
"Je suis un homme de gauche, je suis obligé de voter pour Macron, l'autre facho, je ne peux pas la sentir, ce n'est pas possible" déclare un électeur de Mélenchon. Tandis qu'un autre déclare qu'il ne peut "pas encaisser" Emmanuel Macron car "il a bousillé les retraites".
Alors que dans trois jours, dimanche 24 avril, les Français éliront le ou la futur(e) chef(fe) des armées, RTL fait le point sur les propositions des deux candidats en matière de défense.
Lutter contre la censure des réseaux sociaux, davantage de souveraineté numérique, encadrer les cryptomonnaies, renforcer le contrôle parental, réguler les GAFAM, faire collaborer les plateformes avec la justice... RTL a regroupé toutes les propositions des candidats sur le numérique, qui défendent des orientations politiques très différentes à ce sujet.
Mélenchon est arrivé en tête au Havre au premier tour de l'élection présidentielle. "Ça fait longtemps que ça dure et je suspecte que ça dure encore longtemps", répond Edouard Philippe. "Mélenchon a baissé en nombre de voix par rapport à 2017, Marine Le Pen aussi et le président de la République a considérablement augmenté en 2017", a-t-il estimé.
"Je vis très bien cette situation", assure le maire du Havre.
"Je pense que (Marine Le Pen) a voulu tenir compte de ce qu'il s'était passé en 2017, peut-être adoucir et densifier ses positions. J'ai quand même senti face à elle un président qui avait la même énergie qu'il y a cinq ans, la même détermination, la même maîtrise", a déclaré Edouard Philippe. "En face, Marine Le Pen était plus prudente et gênée" qu'Emmanuel Macron. "Je l'ai trouvé différente d'il y a cinq ans, mais je ne l'ai pas non plus trouvé d'une sérénité et d'une solidité complète, ce qui ne me surprend pas beaucoup", considère Édouard Philippe.
Le leader d'Horizons déclare qu'il n'a "pas trouvé Marine Le Pen ni dans ses propositions, ni dans son analyse du sujet, exceptionnellement convaincante" notamment sur la question du pouvoir d'achat.
Ancien premier ministre et maire du Havre, il a fondé le parti Horizons il y a quelques mois. Il est l'invité d'Alba Ventura sur RTL.
Selon un premier sondage, les Français ont déclaré le président-sortant vainqueur de ce traditionnel débat d'entre-deux-tours. En revanche, celui-ci a été qualifié "d'arrogant" par une majorité de téléspectateurs.
"Pas le mot 'chômage' dans votre programme", "vous parlez à votre banquier quand vous parlez à la Russie", "le Mozart de la finance", "climatosceptique vs climato-hypocrite"...
Macron est toutefois parvenu à "déstabiliser" la candidate du RN.
L'éditorialiste de RTL considère que le président-sortant a donné le tempo et que le débat était très déséquilibré hier soir.
Retour sur la rude passe d'armes autour du voile et de la laïcité entre Macron et Le Pen lors de leur débat d'entre-deux-tours.
Le leader de la France Insoumise a fustigé le niveau du débat entre les deux finalistes de l'élection présidentielle et a une nouvelle fois appelé à la mobilisation pour les législatives.
L'éditorialiste a trouvé Marine Le Pen "meilleure que la dernière fois, mas moins bonne qu'Emmanuel Macron". Une prestation insuffisante pour rattraper son retard sur le président-sortant.
Le tweet imprimé de Marine Le Pen, Gérard Majax... le grand débat tant attendu entre les deux candidats en lice pour le second tour de l'élection présidentielle a donné lieu à des moments insolites qui n'ont pas manqué de faire réagir les internautes.
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