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Coronavirus : l'Auvergne-Rhône-Alpes de plus en plus touchée, avec des disparités

Alors que la région Auvergne est pour l'instant relativement épargnée par le Covid-19, la région Rhône-Alpes, notamment l'agglomération lyonnaise, se prépare à un pic d'épidémie.

Un couloir d'hôpital (Illustration)
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
Coronavirus : l'Auvergne-Rhône-Alpes de plus en plus touchée, avec des disparités
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Frédéric Perruche - édité par Paul Turban
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L'épidémie de nouveau coronavirus Covid-19 n'épargne aucune région. En Auvergne-Rhône-Alpes, la situation est de plus en plus tendue avec de grosses disparités. L'Auvergne, plus rurale, est même relativement épargnée par l'épidémie. Il y a à peine 12 hospitalisations dans le Cantal, et aucun décès, une seule victime dans le Puy-de-Dôme, trois en Haute-Loire et cinq dans l'Allier, soit à peine neuf morts dans cette région au total.


En revanche, le Rhône-Alpes est beaucoup plus touché, avec 44 décès dans le département de la Loire, 39 dans la Drôme, 31 en Haute-Savoie. Le Rhône est encore plus touché : la seule agglomération lyonnaise et son million et demi d'habitants compte plus de 1.000 patients hospitalisés, et 132 décès.
La situation est donc critique dans le Rhône, mais pour faire face, public et privé avancent main dans la main. Il y a une vraie collaboration, étroite, intelligente entre public et privé, coordonnée par une cellule de crise centrale des HCL, les Hospices civils de Lyon.

Tous ces établissements ne sont pas à saturation.

Xavier Clarisse, directeur général de l’hôpital privé Médipole.

Trois groupements ont été mis en place, trois "hubs", autour de trois grands hôpitaux lyonnais : Croix-Rousse, Édouard Herriot et Lyon-sud, auxquels sont rattachés une vingtaine de cliniques, et d’hôpitaux privés, en fonction de leur localisation.


Ces groupements travaillent ensemble, pour répartir au mieux les hospitalisations, et notamment les patients en réanimation. Ils veulent éviter la saturation dans les services de crise de chaque structure. C'est essentiel, car la vague arrive, et près de 250 malades sont désormais pris en charge dans les services de réanimation, qui comptent quelque 350 lits.

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Xavier Clarisse est le directeur général de l’hôpital privé Médipole. Il se félicite de cette collaboration essentielle public/privé alors que le pic de l'épidémie se rapproche clairement. "On dispose à ce jour de 35 lits de réanimation installés, explique-t-il. On connaît une montée en charge ces derniers jours. Il nous reste encore des capacités en interne." Pour l'instant, dans le Rhône et le nord-Isère, malgré des chiffres préoccupants, la situation reste sous contrôle.

1.500 volontaires prêtent main forte

Quelque 1.500 soignants, médecins ou infirmiers, étudiants, à la retraite ou libéraux, se sont portés volontaires pour assister les personnels en poste, surchargés de travail dans les hôpitaux lyonnais. Une aide bienvenue, car dans les services de réanimation, il faut tenir, physiquement et moralement, alors que des malades de plus en plus jeunes sont admis. Pas moins de 4 ces derniers jours avaient moins de 35 ans.

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