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Chikungunya : pourquoi le premier cas de transmission autochtone dans la région Grand Est inquiète les autorités sanitaires

Pour la première fois, un cas autochtone de chikungunya a été détecté dans le Grand Est, marquant un tournant préoccupant dans la propagation du virus en Métropole.

Moustique_Tigre

Loraine Dion & AFP

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Alors que l’épidémie s’atténue sur l’île de La Réunion, où elle a causé une vingtaine de morts, le Grand Est est confronté à un épisode inédit de transmission autochtone du chikungunya. C’est une première dans la région. Compte tenu de la précocité et du nombre d’épisodes déjà identifiés, cela "confirme le risque important de transmission autochtone en métropole", a indiqué Santé publique France.

Un cas autochtone de chikungunya, ce virus transmis par les piqûres de moustiques tigres et provoquant fièvre et douleurs articulaires, signifie que la contamination a eu lieu sur le territoire, sans lien avec un voyage à l’étranger. Sept épisodes de ce type ont déjà été identifiés dans cinq régions, "dont quatre déjà affectées par des épisodes de transmission autochtone dans les années précédentes", précise l’agence sanitaire.

Jusqu’ici, tous les cas autochtones signalés depuis le début de la saison du moustique tigre concernaient le sud de la métropole : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Cette année, les cas sont les plus précoces jamais observés en France hexagonale, souligne Santé publique France. "Une telle précocité dans la saison d’activité du moustique et un nombre aussi élevé d’épisodes n’avaient jamais été observés jusqu’à présent", insiste-t-elle.

Les fortes chaleurs renforcent le risque d'épidémie

Si le nombre de cas importés depuis La Réunion et l’océan Indien a diminué, il "reste élevé" avec 712 signalements depuis début mai, et " contribue à l’apparition précoce de transmissions autochtones, d’autant que la souche du virus chikungunya circulant à La Réunion est bien adaptée au moustique Aedes albopictus", poursuit l’agence.

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Le retour des fortes chaleurs renforce également le risque d’épidémie en métropole. Les températures élevées favorisent la prolifération du moustique tigre, un phénomène amplifié par le réchauffement climatique.

Environ 200.000 personnes ont été infectées à La Réunion. Une autre épidémie est en cours à Mayotte, bien que son ampleur exacte reste incertaine.

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