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Coronavirus : attention aux "fake news" sur les réseaux sociaux
Crédit : iStock Editorial / Getty Images Plus
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"Attention au pic épidémique ce week-end, ne venez pas aux urgences, nous ne pouvons plus accueillir personne", signé le CHU de Lille. Ou ce tweet signé "Info Samu de Brest" avec ce texte : "Nous ne sommes plus en capacité d’effectuer le comptage tant le nombre de cas de personnes infectées explose". Cela vous dit quelque chose ? Vous avez vu passer ces messages sur internet ? Terribles sont ces hôpitaux en souffrance qui n’ont que les réseaux sociaux pour crier... Sauf que tout cela est faux.
En effet, le Samu de Brest a démenti cette rumeur. Même chose à Lille où le CHU a expliqué que cela ne venait pas du Samu du nord. Ces "fake news" sont insupportables car elles touchent ceux qui nous soignent, la fameuse première ligne. Mais ont-ils vraiment le temps de contrer ces intox ? Pourtant il le faut car, parmi les villes citées, Lille et Brest, nous retrouvons également Toulouse et des villes un peu moins en tension que dans l’Est du pays. Donc le but de ces messages est de créer une panique, un climat d’anxiété supplémentaire, avec toujours la même rhétorique : on vous cache des choses.
Nous retrouvons aussi des messages complotistes qui cherchent à discréditer le personnel soignant. Comme celui-ci, partagé des milliers de fois sur Facebook ou par SMS, signé Claire Magne, une "amie infirmière". Vous ne la connaissez pas ? Pourtant, elle est bien renseignée. Elle explique : "Je viens d'avoir un ami médecin régulateur au Samu, il m'a appelée pour me supplier de faire passer l'info : on ne sort plus de chez soi", signé CHU de Montpellier ou de Toulouse. Un message qui a été immédiatement démenti par les centres hospitaliers concernés.
Les hôpitaux sont également concernés par le retour récurrent de "fake news", comme un cauchemar permanent. Ainsi, au CHU de Nantes, en pleine crise épidémique, c’est la rumeur d’une petite fille à la recherche de dons pour faire face à une terrible leucémie qui a refait surface. Depuis quinze ans, cette fake news traine sur les réseaux sociaux et revient au pire moment. France 3 qui a repéré le retour de cette rumeur explique que le personnel hospitalier est fatigué et que, non, ni les hôpitaux de Nantes, ni d’Angers n’ont lancé d’appel pour cette petite fille qui n’existe pas.
Mais alors pourquoi s'en prendre à eux ? Car ce sont eux qui sont au devant des combats. Ils savent des choses et, forcément, ils ne veulent pas nous le dire. Comme, par hasard, où ils cachent les corps… Obsédés du complot mais aussi pour s’amuser à faire paniquer, le plaisir de maîtriser la peur pour que nous ne soyons plus tranquilles, cela plaît à certains. Il ne faut jamais sous-estimer la capacité de bêtises, et cela, c’est loin d’être une "fake news".
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