Présidentielle 2022 : Hollande appelle à voter pour Macron au second tour de l'élection

Merci à tous de nous avoir suivis, on se retrouve dès demain sur RTL.fr

"Je ne suis pas devant vous pour faire une leçon de morale et dire aux Français ce qu’ils doivent faire, mais dans une élection comme celle-là, l’essentiel, c’est la France. J’appelle les Français - compte tenu de l'enjeu - à voter pour Emmanuel Macron", a déclaré l'ancien président sur TF1.

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : François Hollande "appelle les Français à voter pour Emmanuel Macron"

Une proposition qui ne convient toujours pas à Fabien Roussel. Depuis lundi 11 avril, Emmanuel Macron chasse les électeurs de gauche, en multipliant les déplacements sur les terres de Jean-Luc Mélenchon ou les effets d'annonce pour séduire cet électorat.

RTL Soir

Réforme des retraites : Emmanuel Macron "doit y renoncer", déclare Fabien Roussel sur RTL

Marine Le Pen a terminé son meeting en déclarant : "ne doutons pas dans la victoire. Elle n'a jamais été aussi proche. Ce sera une victoire pour tous les Français". Son discours a été assez court. Le but de la candidate était de rassembler.

Pour "une France ressourcée dans ses valeurs". "Soyez libres" a-t-elle lancé. "il reste dix jours pour convaincre. Toutes les voix vont compter, la ligne d'arrivée est en vue et les derniers mètres vont être les plus difficiles", a-t-elle déclaré.

Elle réfute les "fake news" du camp adverse, faisant référence à Gérald Darmanin qui avait déclaré que "les pauvres allaient peut-être mourir si elle venait à être élue" dans Le Parisien. 

D'après la candidate du RN, depuis trois jours, "on nage dans le grand n'importe quoi. Dans une paranoïa totalement puérile.", lance-t-elle. "Comme beaucoup de Français, je crois que c'est un quinquennat de plus d'Emmanuel Macron qui est un risque pour le pays. "

"Ma première visite sera consacrée à l'Europe" a assuré Marine Le Pen.

Elle souhaite créer un RIC, une des revendications des gilets jaunes.  Le référendum d'initiative citoyenne permettrait ainsi, selon la candidate, de "donner corps aux légitimes revendications des mouvements de rue injustement réprimés comme les Gilets jaunes". 

Elle a notamment assuré qu'elle rendra "aux Français leur sécurité". Elle souhaite rendre aux femmes "leur liberté, le droit absolu de ne pas être harcelées dans la rue".

Elle souhaite revaloriser le salaire des alternants de 230 à 330 euros, selon leur âge. "L'alternance et l'apprentissage doivent redevenir des voies royales", a-t-elle déclaré, énonçant son programme pour la jeunesse. 

La candidate RN veut notamment baisser la TVA de 20 à 5,5% sur le carburant, le fioul et l'électricité. "Je rendrai leur argent aux Français", a-t-elle lancé. 

"Nous sommes derrière l'Uruguay et le Ghana sur le plan mondial" lance Le Pen qui avait refusé d'accréditer des journalistes du Quotidien lors de sa conférence de presse. Elle affirme que "la liberté de la presse recule, nous plaçant en 34e position mondiale". 

Elle assure qu'elle remettra la France en ordre "en cinq ans". 

Marine Le Pen déclare que "cette oligarchie n'est en rien compétente : elle a effondré l'école et l'hôpital public". 

"Ce rendez-vous du 24 avril met face à face le bloc populaire contre le bloc élitaire", a-t-elle encore dit, reprenant une terminologie du politologue Jérôme Sainte-Marie, très écouté par l'extrême droite. 

La présidentielle oppose "le bloc de ceux attachés à la Sécurité sociale, contre le bloc de ceux attachés au pouvoir de l'argent" et le "peuple contre l'oligarchie", a-t-elle lancé. 

Elle a fustigé un "quinquennat de mépris et d'inutiles tensions", critiquant certaines expressions du président sortant comme "ceux qui ne sont rien". 
"Ces mots sont d'une violence symbolique terrible. Ce sont les mots d'un pouvoir sans empathie qui suppose une relation avec le peuple envisagée comme un rapport de force, comme la mise en concurrence et même en opposition de tous contre tous, comme l'écrasement des faibles", a-t-elle jugé. 

Marine Le Pen appelle à faire "barrage au matraquage fiscal (...) à la retraite à 64 ans ou 65 ans on ne sait plus" en faisant référence "au barrage à l'extrême droite" lancé par ses opposants. 

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen a appelé jeudi à "faire barrage" à Emmanuel Macron et "cette caste qui nous gouverne avec arrogance", se présentant comme la candidate du "peuple face à l'oligarchie" lors de son premier meeting d'entre-deux-tours à Avignon.

"Le 24 avril, si les Français ont à faire barrage, c'est au retour d'Emmanuel Macron", a lancé la candidate d'extrême droite, en veste rouge, devant une salle de quelque 4.000 militants selon les organisateurs, a déclaré l'AFP.

Dans une anaphore, Marine Le Pen a appelé à "faire barrage à un nouveau quinquennat de désolation sociale et de déconstruction nationale", à "faire barrage à cette caste qui nous gouverne avec arrogance, ce pouvoir de quelques-uns au bénéfice de quelques-uns, ce pouvoir de l'entre-soi où règnent cooptation, népotisme qu'illustrent parfaitement les affaires, MSC, Mc Kinsey et bien sûr Alstom". 

"Notre seul parti, c'est la France. Notre suel moteur, c'est les Français. Notre seul but, c'est la Nation" a lancé Marine Le Pen, souhaitant regrouper tous les "patriotes" français autour de son projet.

Elle a ajouté "c'est à tous les Français que je m'adresse, individuellement, au-delà des appartenances partisanes".

En meeting à Avignon, Marine Le Pen "tient la main à tous les Français". "Une main ferme, engageante, secourable" à tous les électeurs, s'adressant "patriotes de droite, patriotes de gauche, notre seul but, c'est la France", a-t-elle lancé.

En tout cas, le candidat communiste reste mobilisé pour les élections législatives et espère faire gagner la gauche en juin prochain avec l'aide de Jean-Luc Mélenchon. 

Marine Le Pen tient son premier meeting de l'entre-deux-tours à Avignon. "Nous voilà presque arrivés au bout du chemin, un long chemin souvent pentu, toujours traversé de bourrasques".

“Ce serait extrêmement grave pour le pays que la candidate du RN venait à arriver en tête” déclare Fabien Roussel. "Ce serait une fracture grave et sans précédent dans notre république”, a-t-il ajouté. Le candidat communiste a déclaré néanmoins que Macron "porte une grande responsabilité dans cette situation”. Dès lors, “il faut qu’il donne des signaux importants. Qu’il dise que dès le mois de juillet que le pouvoir d’achat va augmenter.” par exemple. Tandis qu'à la réforme des retraites, Macron "doit y renoncer. En l’état, elle ne passe pas” a laché Fabien Roussel.

Fabien Roussel souhaite rencontrer Jean-Luc Mélenchon pour susciter l’espoir aux législatives. “J'attends que l’on puisse se voir et que les insoumis nous fassent une proposition. Pour l’instant, je n’ai rien eu” déclare-t-il au micro de RTL.

“Vous avez bien vu que Zemmour avec ses 7% n’a pas empêché Marine Le Pen d’être au second tour. Dire cela et chercher la petite bête à gauche, c’est oublier de voir ce qu’il se passe à l’extrême droite qui s’est renforcé dans notre pays et c’est ça qui est dangereux. C’est à ça qu’il faut s’affronter. C’est surtout cela qui a empêché Jean-Luc Mélenchon d’être au second tour, avec le mode de scrutin : l’élection présidentielle, c'est la seule élection où on ne conserve que les deux premiers en tête et ce n'est pas normal. Il faut revoir ce mode de scrutin.", a assuré Fabien Roussel.

Une partie de la gauche tient Fabien Roussel comme responsable de la défaite de Jean-Luc Mélenchon. "Le score important Jean-Luc Mélenchon additionné au mien et de l'ensemble des forces de gauche est en progression par rapport en 2017. Le nouveau rapport de force à l'issue de ce second tour montre que nous pesons dans le débat.", a-t-il déclaré. "La gauche est en progression de 4 point grâce au score de Mélenchon et aux autres". "Nous pouvons avoir un espoir d'être force et majoritaire" assure Roussel.

Le président-candidat réfléchit à construire un grand parti qui regrouperait toutes les forces de la majorité présidentielle. Une idée qui ne plaît pas à son ancien premier ministre, Edouard Philippe. 

RTL Matin

Présidentielle 2022 : au Havre, Macron tâte le terrain auprès de Philippe pour l'après-présidentielle

"Depuis lundi, de nombreuses émissions et interviews dans la presse sont annulées suite au refus d'Emmanuel Macron d'y participer. Je regrette l'attitude de mon concurrent qui prive les Français d'un débat démocratique libre et ouvert", a écrit Marine Le Pen sur son compte Twitter. 


La directrice de la rédaction de Paris Match, Caroline Mangez, explique que "nous avions dès le départ fait le choix éditorial de proposer des interviews aux deux candidats finalistes au second tour de la présidentielle". "Le président Emmanuel Macron ayant finalement décliné notre proposition, par souci d'équité, nous avons prévenu Madame Le Pen que nous retirions notre proposition. Nous aurions procédé de la même manière si Marine Le Pen nous avait fait faux bond", a-t-elle indiqué à l'AFP. 

Dans le quotidien L'Opinion, "dans l'entre-deux-tours, on s'est fixé comme règle de ne pas donner la parole de façon déséquilibrée à l'un ou l'autre. On a reçu lundi 11 avril la tribune de Marine le Pen sur la démocratie sociale pour une publication mercredi. On a sollicité l'Élysée. Comme on n'a pas eu de réponse de leur part, on a appliqué notre règle et on a décidé de ne pas publier la tribune de Marine Le Pen", dit à l'AFP Rémi Godeau, rédacteur en chef du journal. 

"Il y a un problème d'équité, on est regardé par l'Arcom, on ne peut pas faire deux heures avec Marine Le Pen si on ne fait pas deux heures avec Emmanuel Macron", a-t-il poursuivi. 

De son côté France TV dit n'avoir annulé aucune émission politique. 

La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a refusé jeudi de commenter la rumeur la plaçant parmi les personnalités pour occuper un futur poste de Premier ministre en cas de réélection d'Emmanuel Macron à l'Élysée.

"J'en perds la voix", a répondu Christine Lagarde à la question sur cette rumeur posée lors de la traditionnelle conférence de presse suivant la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE, d'après l'AFP.

Un habitant a interpellé Macron au Havre : "Je ne comprends pas pourquoi vous ne faites pas une émission populaire comme 'TPMP' ou 'Face à Baba'". Ce à quoi le président candidat a répondu : "Je vais essayer de le faire. Ce serait pas mal".

Tandis qu'il y a quelques jours, Jordan Bardella avait déclaré que "Marine Le Pen devait participer à Face à Baba" mais que l'invitation avait été annulé car Emmanuel Macron avait décliné l'invitation. "Quelle fébrilité dans les rangs de la macronie", avait déclaré le soutien de Marine Le Pen sur Twitter. 

Cyril Hanouna a expliqué la situation à ses téléspectateurs mardi soir, souligne l'AFP. Le "Face à Baba" avec Marine Le Pen est "ou annulé, ou reporté". "Emmanuel Macron pour l'instant n'a pas donné son accord pour faire l'émission", a-t-il déclaré. 

Marine le Pen a détaillé mercredi 13 avril son programme de politique étrangère. Un programme "de rupture", promet la candidate du Rassemblement national. Et de rupture, il est bien question, puisque Marine Le Pen propose de rétablir les relations diplomatiques avec des dirigeants parmi les plus controversés au monde. 

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen veut rétablir les relations diplomatiques avec Moscou et Damas

"Voyons-nous rapidement, avant même le deuxième tour, pour faire gagner la gauche aux législatives. Je lui propose d'additionner nos voix. La gauche peut l'emporter" a lancé Fabien Roussel.

Jean Lassalle Dans un post Facebook, Jean Lassalle a écrit qu'"un chèque de 10 euros a été envoyé aux candidats LR, EELV et PS. Quel mal à cela dans un monde archi-financiarisé qui nous détruit tous...". 

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : Jean Lassalle envoie des chèques au PS, à LR et à EELV

Sur France Bleu, Emmanuel Macron a estimé que démonter les parcs éoliens existants comme le projette Marine Le Pen serait "une aberration". "Sortir du renouvelable est une aberration complète, nous serions le seul pays au monde à le faire", s'est-il insurgé. 

"Dans le projet de Madame Le Pen, avec stupeur, j'ai en effet découvert (...) qu'on dépenserait des centaines de millions d'euros à démonter des éoliennes existantes, ce qui, je dois le dire, est un usage de l'argent du contribuable qui m'interroge" a déclaré Emmanuel Macron.

La candidate RN a annoncé mercredi vouloir mettre fin à tous les projets de défense communs avec l'Allemagne. Plus généralement, son élection mettrait un coup de frein aux relations franco-allemandes, ce qui inquiète Berlin.

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : pourquoi l'Allemagne se sent agressée par Marine Le Pen

L'intervention d'Emmanuel Macron sur France Bleu s'est conclue par une question d'un auditeur demandant à être rassuré sur le fait que le candidat tiendrait ses promesses sur le pouvoir d'achat. 

"J'ai beaucoup de défauts mais quand je m'engage à faire quelque chose, je le fais. Sur les impôts, je les ai tenus (mes engagements), malgré les crises et les tempêtes. Ce ne sont pas des propos électoralistes", plaide Emmanuel Macron qui rappelle les mesures prises pour contenir l'inflation : le bouclier tarifaire et la ristourne sur l'essence, "mieux que les promesses sur la TVA", en référence aux promesses de Marine Le Pen. 

L'éducation était au coeur de questions des auditeurs sur France Bleu Normandie.  Emmanuel Macron rappelle son bilan, "l'investissement chez les enseignants en REP et REP + (une prime de 4.000 euros), les plus en difficultés. Je veux poursuivre en investissant dans les collèges et lycées, en particulier en 6e et 2nde, en limitant la taille des classes".

Son programme comprend un investissement de 12 milliards d'euros pour l'éducation et la jeunesse. "La solution n'est pas dans une revalorisation homogène de tous les professionnels, je veux reconnaître les tâches qui sont faites, le temps donné par les enseignants via un pacte. Je veux qu'on sorte d'une guerre de tranchées, donner plus de liberté, plus de moyens."

 "On a embauché davantage d'accompagnants pour les élèves en situation de handicap (AESH) et on les a stabilisés avec des CDI. On a donné un statut, un cadre. En 5 ans, on a permis à 100.000 enfants de plus par an d'aller à l'école (de 300.000 à 400.000), une vraie révolution", vante Emmanuel Macron, sur France Bleu Normandie. Mais face à la critique du faible revenu pour un métier limité souvent à une vingtaine d'heures, il veut permettre à ces professionnels "d'aller aux 35 heures", en reconnaissant l'accompagnement du temps en cantine, dans l'après scolaire ou en accompagnant plusieurs enfants à la fois. "Passer d'un SMIC à temps partiel à un SMIC à temps plein", promet le président-candidat. 

Dans les semaines à venir, il y aura une revalorisation de 2,4/2,6% du Smic", a rappelé le président candidat. Il a ajouté qu'il souhaitait "mettre en place le dividende salarié (...) c'est-à-dire faire que lorsqu'une entreprise marche, elle verse des dividendes à ses actionnaires" et à ses salariés. "Quand il y a des dividendes, il doit y avoir en contrepartie soit de l'intéressement participation, soit le versement d'une prime de pouvoir d'achat". Cette prime est actuellement plafonnée à 1.000 euros. Emmanuel Macron veut "la porter jusqu'à 6.000 euros" dès cet été, "sans charges pour l'employeur, et sans impôt pour le travailleur", a-t-il déclaré sur France Bleu. 

 "Si l'on veut réussir notre transition climatique, on doit savoir beaucoup mieux recycler. C'est bon pour le pouvoir d'achat, c'est bon pour le climat" et "c'est un élément de souveraineté", reconnaît Emmanuel Macron, et "c'est un élément de souveraineté". 

"Nous avons pris des lois pour recycler à la fois les matériaux complexes et le plastique" rappelle Emmanuel Macron, tout en estimant qu'il reste encore des choses à faire. Il faut "organiser une filière qui serait capable de recycler les matériaux", a-t-il assuré sur France Bleu Normandie. 

"Jamais on ne déploiera des éoliennes en mer sans concertations avec à la fois les scientifiques, les pêcheurs et toutes celles et ceux qui partagent cet usage du maritime" à la fois "pour préserver des écosystèmes d'un point de vue scientifique, de la biodiversité, mais aussi pour permettre aux pêcheurs de faire leur travail", a précisé Emmanuel Macron sur France Bleu Normandie. 

Interrogé sur France Bleu Normandie, Emmanuel Macron a répondu aux reproches du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s'est dit "très blessé" que la France n'utilise pas le terme "génocide" pour définir les actes commis en Ukraine. 


Voldymyr Zelensky, "je l'ai eu ce matin avant de venir et je lui reparlerai ce soir après mon déplacement" a assuré Emmanuel Macron. 

"L'escalade est de protéger les Françaises et Français d'une extension de la guerre" a déclaré Emmanuel Macron. "Le mot de génocide a un sens, et doit être qualifié par des juristes et pas par des politiques", a ajouté le président candidat.

D'après la direction de la communication de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la faculté est toujours occupée par les étudiants. Un rassemblement est prévu en début d'après-midi sur la place de la Sorbonne. 

"Les cours sont maintenus en distanciel pour l'ensemble des étudiants de Paris 1, ainsi que pour les autres sites parisiens (une dizaine, dont Tolbiac), jusqu'au samedi 16 avril inclus", a ajouté la direction de la communication, qui précise que ces sites "sont fermés aux étudiants mais ouverts aux personnels". 

Des banderoles sur les portes indiquent "pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers", "non à l'extrême droite", "féministes antifascistes", a constaté une journaliste de l'AFP. 

Environ 150 étudiants se sont réunis jeudi devant Sciences Po Paris, bloquant l'accès à l'établissement pour faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle et alerter sur les questions écologiques ou sociales. 

"Assez de cette société, qui craint les femmes voilées, écoute Zemmour à la télé", "on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là" ou encore "la jeunesse emmerde le Front national", criaient avec des mégaphones les étudiants devant l'établissement bloqué. Étaient présents des militants de Solidaires, de l'Unef, de SOS Racisme, mais aussi des étudiants non syndiqués.

"La jeunesse est face à un faux choix, deux options qui dans les deux cas lui sont néfastes, que ce soit face à la justice sociale, aux oppressions ou à l'urgence climatique", a déclaré à l'AFP Baptiste, 22 ans, étudiant en 3e année syndiqué à Solidaires Sciences Po. 

"Nous on est là principalement pour combattre l'extrême droite, parce qu'aujourd'hui on est effrayé par le pourcentage de votes qu'a fait Marine Le Pen à l'élection", a renchéri Sarah Bonvalet-Younès, présidente de l'Unef Sciences Po. 

Une vidéo circulant sur Twitter, relayée par le journaliste Vincent Glad, montre un manifestant traîné au sol, mardi soir à Strasbourg, en amont du discours d'Emmanuel Macron. Cela fait écho à l'incident lors de la conférence de presse de Marine Le Pen.

Dans un entretien à Libération, le député LFI François Ruffin dit sa "fierté du chemin parcouru", alors que "sans Jean-Luc Mélenchon, sans nous avec lui, après les années Hollande, après sa créature Macron, la gauche pourrait être liquidée, enterrée." La campagne de Jean-Luc Mélenchon, qui a récolté près de 22 % et la troisième place, a été selon lui "joyeuse, à contre-courant de l'époque, après deux ans de covid et avec la guerre en Ukraine".
Il se félicite que Jean-Luc Mélenchon ait gagné ses "paris" en direction de "la jeunesse progressiste de centre-ville, celle des marches pour le climat" et "des quartiers populaires" où "la gauche retrouve droit de cité".
Pour ce successeur potentiel, parmi d'autres, de Jean-Luc Mélenchon, la raison de cette défaite est à rechercher dans la "France périphérique", "celle des bourgs" : "Elle n'apparaît pas comme une priorité (de LFI). Et quand on regarde les statistiques issues des urnes, c'est là-dedans qu'on plonge."

Le président du MoDem, un proche allié du président sortant Emmanuel Macron, a affirmé sur BFMTV et RMC que "le référendum est une arme excellente". "Si vous êtes devant une situation difficile et devant des risques de blocage, bien que ça heurte le sentiment profond d'un très grand nombre de nos concitoyens, le référendum est une arme excellente."
François Bayrou a, par ailleurs, déploré que "l'annonce de la retraite à 65 ans", projet de réforme du candidat Macron, ait "été faite de manière un peu brutale, très brutale". "C'est un mouvement progressif et il y a eu une erreur de communication" laissant penser "que ce mouvement progressif allait être un mouvement brutal, ça n'est pas vrai", a-t-il insisté.
Emmanuel Macron a estimé mardi que les référendums "dans le cadre de l'article 11" étaient un instrument qui peut être utilisé", y compris pour une réforme des retraites, mais qu'il voulait "privilégier d'abord une large concertation politique et avec les partenaires sociaux sur ce sujet".

Jean Castex est arrivé à La Réunion, département d'Outre-mer le plus peuplé, afin de "convaincre" les électeurs qui ont plébiscité Jean-Luc Mélenchon au premier tour de voter pour Emmanuel Macron. L'Insoumis a obtenu plus de 40% des voix au premier tour, un bond spectaculaire de 16 points par rapport à il y a cinq ans. "Et il y a eu aussi les abstentionnistes à La Réunion, auxquels je veux également m'adresser", a ajouté le chef du gouvernement devant la presse, près d'un électeur sur deux ayant boudé les urnes au premier tour à La Réunion (46,36%).
Si Marine Le Pen a progressé d'un point par rapport à 2017 pour frôler les 25%, Emmanuel Macron a cédé du terrain sur l'île en reculant d'un point à 18%, contrairement à son score national qui a progressé depuis cinq ans.
Dès son arrivée, le Premier ministre a attaqué le programme de Marine Le Pen : elle "entend baisser les contributions de la France au budget de l'UE, dont on connaît par avance les résultats extrêmement concrets", a-t-il expliqué. "C'est moins de crédits pour les territoires et en particulier pour les départements d'Outre-mer. Ce serait donc très grave. La Réunion, c'est une terre de différences, de cohabitation, d'ouverture. On ne peut pas faire le choix du repli."

Depuis dimanche soir, la campagne a pris un nouveau tournant et s'est accélérée. Marine Le Pen est confrontée à un candidat qui s’est largement économisé et elle n'a pas encore fait le plus dur.

L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - Présidentielle 2022 : pour Marine Le Pen, c’est maintenant que la campagne devient longue

Les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau animeront le débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen le 20 avril à 21h, ont annoncé les chaînes jeudi. Gilles Bouleau est le présentateur du JT de 20h de TF1 depuis 2012. Léa Salamé, elle, est la coprésentatrice d'"Élysée 2022", l'émission de première partie de soirée qu'a consacrée France 2 à la présidentielle ces derniers mois.
Outre France 2 et TF1, qui l'organisent, le débat sera diffusé simultanément par les chaînes d'information en continu LCI et Franceinfo. Organisé quatre jours avant le deuxième tour, le 24 avril, il sera réalisé par Didier Froehly, un des grands noms de la réalisation télé, ont précisé les chaînes.
En 2017, près de 16,5 millions de téléspectateurs avaient regardé le débat de l'entre-deux tours, déjà entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sur l'ensemble des chaînes qui le diffusaient. C'était moins que lors des éditions de 2007 et 2012.

Les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau animeront le débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen le 20 avril à 21h, ont annoncé les chaînes jeudi. Gilles Bouleau est le présentateur du JT de 20h de TF1 depuis 2012. Léa Salamé, elle, est la coprésentatrice d'"Élysée 2022", l'émission de première partie de soirée qu'a consacrée France 2 à la présidentielle ces derniers mois.
Outre France 2 et TF1, qui l'organisent, le débat sera diffusé simultanément par les chaînes d'information en continu LCI et Franceinfo. Organisé quatre jours avant le deuxième tour, le 24 avril, il sera réalisé par Didier Froehly, un des grands noms de la réalisation télé, ont précisé les chaînes.
En 2017, près de 16,5 millions de téléspectateurs avaient regardé le débat de l'entre-deux tours, déjà entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sur l'ensemble des chaînes qui le diffusaient. C'était moins que lors des éditions de 2007 et 2012.

Le nom de la ministre du Travail est cité avec insistance pour devenir Première ministre en cas de réélection d’Emmanuel Macron, écrit Le Figaro. "Elle est clairement en campagne pour remplacer Jean Castex", rapporte au quotidien un conseiller de l’exécutif. 

Interrogée jeudi sur France 2, la candidate RN a de nouveau considéré que certains Insoumis sont "islamogauchistes" même si "tous ses électeurs ne sont pas sur cette ligne-là". Dans la bataille de l'entre-deux tour, la candidate tente de rallier des électeurs du leader de LFI, arrivé troisième au premier tour dimanche avec près de 22% des voix.
"Jean-Luc Mélenchon, dans les dernières années, lui qui était très attaché à la laïcité, a dérivé vers une complaisance à l'égard de l'islamisme, mais tous ses électeurs ne sont pas sur cette ligne-là", a-t-elle ajouté.
Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche soir ses électeurs à ne "pas donner une seule voix" à Marine Le Pen au second tour qui l'opposera à Emmanuel Macron. Mercredi, il a lancé la consultation de ses quelque 310.000 soutiens en vue du second tour, avec trois options de vote : abstention, vote blanc, ou vote Emmanuel Macron. La consultation, dont le résultat sera public, s'achève samedi à 20h.

Le candidat va essayer de toucher les cœurs des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot... sans oublier les catholiques quelques jours après. 

Présidentielle 2022 : après l'écologie au Havre, Macron ira à Notre-Dame

Sur CNews, le maire de Béziers a dit regretter que Marine Le Pen, qu’il soutient, soit régulièrement présentée en "ennemie".

"On a un don, en France, à transformer le débat politique en guerre civile (...) On est dans une espèce de caricature de débat, on n’a pas besoin de ça aujourd’hui."

La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) a finalement décidé "d'homologuer" la profession de foi de Marine Le Pen, déjà imprimée, mais en maintenant ses "réserves" sur la mention "source ministère de l'Intérieur", associée à des chiffres sur l'insécurité et l'immigration.
Le "gendarme" de la campagne, qui a rendu sa décision mercredi soir après avoir entendu des représentants de la candidate du Rassemblement national, "déplore" que cette dernière "ait décidé de procéder à l'impression" du document avant de l'avoir soumis "à la procédure d'homologation prévue". 
Mais "compte tenu de la nature et de la portée" des réserves et de "l'impossibilité matérielle de procéder à une nouvelle impression" en raison d'une pénurie de papier, il estime qu'un rejet de la profession de foi "aurait des conséquences disproportionnées". Celui-ci exposerait "les électeurs au risque de ne pas disposer d'un exemplaire écrit des déclarations pour les deux candidats (...), alors que l'envoi de ces déclarations constitue une garantie importante du scrutin", poursuit la Commission.

Les professions de foi des candidats au second tour de l'élection présidentielle doivent normalement arriver dans les boîtes aux lettres des électeurs. "Normalement" car au premier tour, beaucoup se sont plaints de ne pas les avoir reçues. 

Le journal RTL

Les infos de 5h - Présidentielle 2022 : pourquoi tout le monde n'a pas reçu les professions de foi ?

La candidate du Rassemblement National a été invitée à commenter l'évacuation d'une militante lors de sa conférence de presse, mercredi. "Ce qui devrait scandaliser, c’est que l’on ne peut pas faire de second tour sans que des conférences de presse soient perturbées, sans que nous soyons agressés, sans que nous soyons menacés", a déclaré Marine Le Pen sur France 2, excluant de présenter des excuses pour cette évacuation musclée.

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : Le Pen accuse "les policiers de Darmanin" d'avoir violemment évacué la militante de sa conférence

Sur "Apolline Matin" (RMC), le président du MoDem estime que "Emmanuel Macron est en prise directe avec les citoyens", "une dimension essentielle du Président de la République qui représente les institutions et doit être au contact".

La candidate du Rassemblement National, interrogée sur France 2, estime que son adversaire Emmanuel Macron "est l'homme qui a jeté des policiers contre des pompiers", jugeant qu'il "n'a pas leçon à donner" sur la liberté de la presse.

Sur le plateau de "Les 4 vérités", elle a défendu ses mesures pour le pouvoir d'achat et sa politique internationale.  

De Grenoble à Nanterre, les maires ont besoin de volontaires pour tenir les bureaux de vote au second tour. Les partis politiques sont des gros fournisseurs d'assesseurs. Mais pas tous. Le maire LR d'Argenteuil écrit donc aux mauvais élèves, soit le Rassemblement national et la République en Marche. Il leur réclame 50 noms. 

Présidentielle 2022 : le coup de pression des maires pour obtenir des assesseurs

Troisième déplacement depuis les résultats du premier tour. Jeudi, le président-candidat sera accueilli au Havre par son ancien Premier ministre Edouard Philippe, maire de la ville. Il ne sera pas en terrain conquis puisque la cité portuaire, à l'instar de nombreuses grandes villes, a placé dimanche le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon en tête des suffrages, près de trois points devant Emmanuel Macron.


Après un entretien à France Bleu, Emmanuel Macron visitera dans l'après-midi le port, plus grande plateforme française pour les conteneurs, avant de se rendre à l'usine de production d'éolienne en mer Siemens Gamesa.

 Marine Le Pen et Emmanuel Macron envisagent tous les deux de diminuer les impôts sur les entreprises, notamment les impôts de production.

entreprises

Présidentielle 2022 : que proposent Macron et Le Pen pour les entreprises ?

François Lenglet s'intéresse au thème de la souveraineté économique qui s'est imposé dans la campagne présidentielle au côté du pouvoir d'achat. L'opposition Macron-Le Pen est-elle l'incarnation du clivage entre populistes et mondialistes ? 

Présidentielle 2022 : Macron-Le Pen, deux conceptions différentes de la souveraineté

 Dans un entretien donné au Parisien, Jean-Christophe Cambadélis, l’ancien premier secrétaire du PS, est revenu sur la débâcle d'Anne Hidalgo au premier tour. Réclamant le départ d'Olivier Faure, il plaide aussi pour une "autodissolution du PS" cet automne.

Dans son discours sur la diplomatie, Marine Le Pen a évoqué des "différences irréconciliables" avec l'Allemagne. Une prise de position très commentée Outre-Rhin. Le journal Der Spiegel titre "Le Pen attaque l'Allemagne". Les ministères allemands anticipent et travaillent, eux, sur des scénarios en cas de victoire de la candidate RN au second tour, chose qu'ils n'avaient pas fait en 2017. Même chose pour les organisations binationales. 

Valérie Pécresse a révélé être personnellement endettée à hauteur de 5 millions d'euros et fait un appel aux dons. 

La Manif pour tous accuse le président-candidat de mener une politique anti-famille, sur la GPA notamment (alors qu'il est défavorable à la gestation pour autrui). Il se voit reprocher la reconnaissance de la naissance d'enfants nés de mère porteuse à l'étranger. 

Présidentielle 2022 : la "Manif pour tous" se prononce contre Macron

Hier, Marine Le Pen a donné une conférence de presse sur le thème de la diplomatie et des relations internationales. Europe, Otan, guerre en Ukraine, Algérie, Chine : la candidate du RN a réitéré sa volonté de sortir la France du commandement militaire intégré de l'Otan et plaidé un "rapprochement stratégique" entre l'Alliance et la Russie "dès que la guerre russo-ukrainienne sera achevée et aura été réglée par un traité de paix". 

Une militante écologiste a été brutalement exclue de la conférence de Marine Le Pen, trainée au sol jusqu'à la sortie. Sur BFMTV, la candidate du RN a affirmé que c'était "les policiers de monsieur Darmanin" et qu'il fallait "s'adresser à lui" car elle "n'y est pour rien". 

Le ministre de l'Intérieur a répondu sur Twitter soulignant le "mépris" de la candidate. "Ayez plutôt l’honnêteté de dire que l’individu qui traine la manifestante sur le sol est un membre de votre service d’ordre privé".

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle.