Depuis dimanche, les Français connaissent les noms des deux finalistes de l'élection présidentielle : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pour les dix autres candidats, l'heure est à la décompression ou à l'anticipation des élections législatives, comme Fabien Roussel.
La plupart d'entre eux accusent le coup, car une campagne, "c'est du 24h/24", comme le dit l'entourage de tous les candidats. Jean-Luc Mélenchon, lui, s'est retranché dans sa maison du Loiret et cultive son jardin. "La seule activité à même de le détendre", expliquent ses collaborateurs.
Pour d'autres, on évoque un retour à la vie normale. C'est notamment le cas de Philippe Poutou qui cherche du travail, car il est en chômage depuis son licenciement de Ford. Mais il ne veut plus travailler dans l'industrie, un milieu où il se dit "grillé" de toute manière. Nathalie Arthaud a repris, mardi, ses cours de gestion dans son lycée d'Aubervilliers, avec, évidemment, beaucoup de questions de ses élèves sur son aventure présidentielle.
Certains ont adopté la stratégie du silence radio : Nicolas Dupont-Aignan et Yannick Jadot sont en diète médiatique et se reposent. Éric Zemmour, lui, a carrément disparu des radars.
Enfin, Anne Hidalgo poste des photos des Quais de Seine sur les réseaux sociaux et a repris son travail à la mairie de Paris. Tout comme Valérie Pécresse qui a repris son siège au Conseil régional d'Ile-de-France, mais elle doit gérer avant tout ses problèmes financiers. Pour cela, elle peut compter sur le soutien de Jean Lassalle, qui lui aurait envoyé un chèque de 10 euros. Le candidat de Résistons dit "avoir du mal à décrocher", tant il croyait en ses chances. Il confie donc que "cette semaine, dans sa tête, c'est la tempête".
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