Emmanuel Macron était en déplacement à Toulon le mardi 4 août pour parler des aides à domicile professionnels, mais aussi de tous les citoyens engagés dans l'aide à la personne. "À partir d'octobre, on a la reconnaissance du rôle des aidants avec ce congé de proche aidant qui sera pleinement mis en place", a déclaré le président de la République.
"Je souhaite qu'on reconnaisse le rôle des bénévoles, l'engagement de toute une partie de la société, qui en complément [des professionnels] va apporter du temps, de la générosité, et le rôle des familles, des aidants", a expliqué le chef de l'État.
"On doit faire beaucoup plus dans le cadre du projet de loi Autonomie, a ajouté le président de la République. On doit permettre de reconnaître le rôle des aidants, développer partout des maisons de répit parce qu'aujourd'hui, on a beaucoup de familles qui voient leur vie complètement bouleversée, leur carrière parfois arrêtée ou bousculée et il faut savoir reconnaître cet engagement de leur part."
Le congé de proche aidant permet à tout salarié de s'occuper d'un proche en perte d'autonomie "d'une particulière gravité" ou en situation de handicap. La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.
Ce proche aidé peut être la personne avec qui l'on vit en couple, un ascendant, un descendant ou un collatéral jusqu'au 4e degré ou celui de son conjoint, ou "une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente."
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 prévoit que ce congé sera indemnisé : un décret d'application doit fixer les conditions et le montant de cette indemnisation. C'est ce décret qui doit être publié au cours du mois de septembre 2020, pour entrer en vigueur en octobre.
Le salar