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La cathédrale de Nantes pendant l'incendie du 18 juillet 2020
Crédit : Capture Pompiers de Frances Twitter
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C'est un très long mail qui a mis les enquêteurs sur la piste du bénévole du diocèse. Envoyé à une centaine de personnes quelques heures avant l'incendie de la cathédrale de Nantes, il les a conduits à suspecter l'homme de 39 ans mis en examen et placé en détention provisoire, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juillet, pour "dégradations, détériorations ou destruction du bien d’autrui par incendie".
En effet, selon les informations du Monde, la brigade criminelle de la police judiciaire de Nantes a découvert l’existence de ce mail daté de la nuit du 17 au 18 juillet, soit quelques heures avant les faits. Il a été écrit par ce réfugié rwandais qui y racontait longuement ses "problèmes personnels".
Il a expliqué "sa rancœur auprès de différentes personnalités qui ne l’avaient pas assez soutenu, à ses yeux, dans ses démarches administratives", rapporte le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Un courriel destiné au diocèse et aux autorités administratives.
Dans ce courrier électronique, que Le Monde a pu consulter, le bénévole du diocèse explique avoir "poussé des cris de détresse" et se trouver "dans un cercle vicieux déplorable". Il assure compter "vivement sur vos prières pour que l’Esprit saint m’accompagne", avant d’évoquer "toutes les victimes de ce système conduisant à l’injustice".
Selon nos confrères de Ouest France, le suspect "faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis novembre 2019", et ses différentes voies de recours étaient épuisées. Dans son long mail, il écrit que cette "OQTF (l)e guettait sauvagement un peu partout". "Il avait formulé des demandes de régularisation qui n’ont pas abouti", a pour sa part confirmé Pierre Sennès.
Le bénévole chargé de fermer les portes de l’édifice la veille au soir de l'incendie de la cathédrale aurait donc pu agir par désespoir et par veangeance, estimant ne pas avoir été assez soutenu par le diocèse dans ses démarches administratives. Face aux preuves qui s’accumulaient, l'homme "a reconnu devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie de la cathédrale", a expliqué le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.
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