Présidentielle 2022 : l'opposant russe Alexeï Navalny appelle à voter pour Emmanuel Macron

RTL vous fait vivre le débat de l'entre-deux-tours qui débutera dès 21h.

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Présidentielle 2022 : revivez le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen

D'après un sondage Ifop pour le magazine Elle, 49% des Françaises considèrent la candidate du Rassemblement national comme étant féministe, contre 30% pour le président-candidat. RTL vous détaille les résultats du baromètre dans cet article.

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Présidentielle 2022 : Marine Le Pen jugée plus "féministe" qu'Emmanuel Macron

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a indiqué sur BFMTV que Marine Le Pen était "concentrée" et "prête" pour le débat qui l'opposera dans quelques heures à Emmanuel Macron.

Dans une tribune publiée sur le site du HuffPost mercredi, les maires de gauche du département de la Seine-Saint-Denis appellent "les électeurs et électrices de nos villes à se déplacer aux urnes pour éviter le pire". "La politique conduite par Emmanuel Macron a été source de souffrances et de colère, écrivent-ils, (...) malgré tout, nous pensons qu'Emmanuel Macron, ce n'est pas Marine Le Pen".

Sur Twitter, l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française, accusant par ailleurs le Rassemblement national de compromission avec Vladimir Poutine.

Interrogé sur l'état d'esprit du président-candidat à quelques heures du débat de l'entre-deux-tours, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré que "le président de la République aborde ce débat sereinement et avec beaucoup d'intérêt". "C'est un moment démocratique important (...) qui permettra de rentrer dans le détail des projets", a-t-il ajouté à la sortie du Conseil des ministres.

Invité de BFMTV, Volodymyr Zelensky affirme que "si Marine Le Pen comprend qu'elle s'était trompée, notre relation pourrait changer, mais je ne suis pas persuadé que j'ai le droit aujourd'hui d'influencer ce qu'il se passe chez vous (...). Je veux dire que bien évidemment, j'ai de bonnes relations avec Emmanuel Macron et je veux pas les perdre", a déclaré le président ukrainien.

"L'élection de Marine Le Pen est un danger pour notre sécurité" estime le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères dans un entretien dans Ouest-France.

"Je crois que Marine Le Pen doit faire preuve de compétence et qu'Emmanuel Macron doit éviter l'arrogance", estime Michèle Cotta. Macron ne "peut pas se permettre d'ironie plus féroce. Aujourd'hui, ça va être plus compliqué, car je suppose que Marine Le Pen a mieux appris ses dossiers, et que toute réaction trop franche, trop brutale d'Emmanuel Macron serait peut-être mal vue" a prévenu Michèle Cotta sur RTL. 

D'après Michèle Cotta, "le débat entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand en 1981 a été décisif". Elle explique qu'"au moment où les deux candidats parlaient, on ne savait pas qui avait la majorité dans les sondages. Si Mitterrand avait raté quelque chose, ça se serait vu et Valéry Giscard d'Estaing aurait sans doute gagné. Par ailleurs, en quittant l'émission, François Mitterrand m'a dit 'je ne sais pas si j'ai gagné, mais je sais que je n'ai pas perdu", raconte Michèle Cotta au micro de RTL.

Tandis que maintenant, "on n'a pas l'impression qu'ils peuvent nous dire quelque chose ce soir, mais on a l'impression qu'ils peuvent avoir une formule et que sera sur celle-ci plutôt que sur leur programme qu'on négociera plus tard" explique-t-elle. 

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Présidentielle 2022 : un débat d'entre-deux-tours a-t-il déjà inversé la tendance ?

À quoi faut-il s'attendre ce soir ? Michèle Cotta est la seule, avec Alain Duhamel, à avoir animé deux débats d'entre-deux-tours, en 1981 et 1988.

"C'est beaucoup plus difficile pour un président de la République en exercice de tenir tête à son compétiteur qui n'a que l'expérience de position, alors que lui, président, il a déjà un bilan à défendre et des objectifs à définir", explique Michèle Cotta. 

Pouvoir d'achat, immigration, chômage, retraite, nucléaire, international... les grands thèmes qui animent les débats présidentiels reviennent invariablement depuis le premier débat de l'entre-deux-tours qui a eu lieu en 1974.

Vous allez en entendre parler

Présidentielle 2022 : les thèmes des débats présidentiels ont-ils évolué depuis 1974 ?

Tandis que les chaînes et le candidat Macron étaient tous d'accords pour commencer par les questions internationales, Marine Le Pen ne voulait absolument pas commencer par l'international. "Il a donc fallu faire un tirage au sort pour choisir le premier sujet et c'est le pouvoir d'achat qui l'a emporté", explique Thomas Despré sur RTL. 

"L'international sera donc abordé en deuxième position", explique William Galibert. "Cela n'empêche pas que les angles d'attaques sont assez nombreux sur le sujet pour Emmanuel Macron", explique le journaliste de RTL. 

Un conseiller de Marine Le Pen explique qu'ils ont préparé "tous les scénarios" et qu'ils s'attendent "à beaucoup d'attaques, notamment sur la complaisance supposée avec la Russie, sur la sortie de l'Europe, un rétablissement supposé de la peine de mort" et autres, alors que "Marine Le Pen veut surtout parler du fond, du pouvoir d'achat, de la retraite et du bilan catastrophique d'Emmanuel Macron", explique Thomas Despré.

Les équipes de Macron répètent (mais c'est du bluff assez classique d'avant match) qu'ils sentent "une adversaire ultra stressée, nerveuse, qu'ils ont de quoi la faire dégoupiller" et que Macron "a de quoi réduire en miette le programme du RN", explique William Galibert sur RTL. L'équipe du candidat demande au président-candidat de ne "pas être trop arrogant", assure le journaliste. 

Le journaliste de RTL Thomas Despré assure que Marine Le Pen "ne veut pas reproduire les erreurs du débat de 2017". Les équipes "veulent jouer l'apaisement, le sérieux, ne pas cogner comme un sourd", explique-t-il au micro de RTL. 

Les élus de gauche appellent à voter Macron dans une tribune publiée dans Huffpost. "Marine Le Pen est une ennemie de la République, alors qu'Emmanuel Macron est un adversaire politique, contre lequel il faudra construire une opposition." assurent-ils. 

"Entre la compétence, le sérieux et la réputation internationale de l'un ou de l'autre, y a pas photo" a-t-il déclaré sur BFMTV. 

Selon l'ancien ministre de la Justice, "le débat du second tour n'est pas un spectacle, c'est un moment de démocratie." Robert Badinter estime "que ça peut desservir un candidat plus que ça ne peut servir".

Sur le PS, Robert Badinter a déclaré qu'il l'avait vu "naître, mais hélas je l'aurais vu mourir aussi".

Dans un entretien paru dans Le Parisien, Gérard Larcher considère que le programme de Marine Le Pen représente un "danger pour notre pays".

Le recours au référendum en utilisant l'article 11 du référendum serait "un coup de force" d'après le président du Sénat. "L'article 11 concerne le référendum législatif. Le référendum constituant relève de l'article 89. Je le dis : je m'opposerai à ce détournement de procédure !" a-t-il déclaré.

Le contenu initial de ce qui devait apparaître sur cette « Une » avait été établi à l'issue de deux réunions collégiales associant la direction et l'ensemble de la rédaction. Un consensus clair s'était dégagé pour établir une distinction factuelle entre les deux candidats sans pour autant dicter leur conduite à nos lecteurs", indique le communiqué de la société des rédacteurs de Marianne.

Elisabeth Borne, Julien Denormandie, Richard Ferrand... qui sera l'heureux élu ?

Présidentielle 2022 : qui pourrait être le Premier ministre d'Emmanuel Macron en cas de réélection ?

David Pujadas estime que les candidats n'ont rien à gagner de ce rendez-vous mais plutôt beaucoup à perdre. 

Présidentielle 2022 : "Je ne pense pas qu'un débat puisse faire basculer une élection", estime Pujadas

Marion Maréchal souhaite que Reconquête soit "un pont entre les partis" et qu'il devienne "la boussole idéologique de la droite". "Il y a du boulot", précise-t-elle au micro de BFMTV, l'ex-polémiste ayant récolté 7% des suffrages au premier tour de l'élection le 10 avril dernier.

"Nous avons la possibilité historique de pouvoir emporter une majorité au moins relative si ce n'est absolue. Nous avons fait des projections et on peut espérer qu'il y ait 379 seconds tours avec des candidats communs" aux législatives, a ajouté Marion Maréchal. "C'est une opportunité qu'on ne peut pas laisser passer, quelque soit le résultat dimanche prochain" explique Marion Maréchal qui souhaite "soit avoir une majorité présidentielle autour de Marine Le Pen, soit imposer une cohabitation à Emmanuel Macron si, par malheur, il venait à être réélu" dimanche 24 avril prochain. 

Macron "commence à progresser chez les électeurs de Mélenchon", explique Aurélie Herbemont. Depuis dix jours, Macron n'a rien changé dans sa profession de foi, mais a mis deux thèmes en première place tandis qu'ils étaient noyés lors de la campagne du premier tour : que sont le thème du pouvoir d'achat et de l'écologie, explique Isabelle Choquet. Le thème de l'Europe est "redescendu en bas du tableau".

Macron était obligé "de passer par là" pour récupérer les réserves de voix à gauche et se différencier de Marine Le Pen. Le président-candidat devait faire de l'écologie "avec des gros sabots", explique la journaliste de RTL Aurélie Herbemont. Son meeting à Marseille, c'était Macron le vert".

Alors que "sur la première partie de sa campagne, Macron n'a jamais parlé d'écologie", pendant l'entre-deux-tours le président sortant "a sorti les énormes sabots pour montrer qu'il avait une sensibilité écologiste", raconte Olivier Bost, et selon lui, "c'est excessif". L'électorat "peut avoir le sentiment d'être pris pour des imbéciles. C'est à double-tranchant", explique l'éditorialiste de RTL.

L'éditorialiste de RTL considère dans France 2022 que Macron "a décidé de se frotter à l'adversité", une bonne idée en terme d'image. Il est aussi parvenu à "rediaboliser Marine Le Pen", ce qui est important, car ça parle à une partie de l'électorat et aux électeurs de Mélenchon. 

"On avait l'image d'un candidat distant et isolé, correspondait à une image négative de Macron", explique l'éditorialiste. "Descendre dans l'arène était devenu indispensable", estime Olivier Bost. 

Marion Maréchal n'a pas "personnellement appelé" Marine Le Pen, mais elle assure, comme Guillaume Peltier l'a assuré au micro de RTL ce matin, "qu'il y a des contacts entre Reconquête et le Rassemblement national". 

Marion Maréchal appelle à "faire attention à ne pas parler exclusivement aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon, comme la campagne semble être tournée depuis dix jours", considère Marion Maréchal. L'ancienne députée FN souhaiterait que Marine Le Pen se tourne davantage vers les électeurs d'Eric Zemmour et tous ceux qui ont voté à droite. 

Invitée de BFMTV, Marion Maréchal, vice-président de Reconquête, estime que Marine Le Pen "peut encore gagner. C'est la raison pour laquelle (elle a) appelé à voter pour elle sans hésitation et sans conditions car face à Emmanuel Macron, il n'y avait pas d'ambiguïté possible", estime la nièce de la candidate RN, espérant "une volonté d'ouverture et de rassemblement".

Marion Maréchal a également évoqué le débat de ce soir : "Je ne m'attends pas à ce qu'il y ait ce soir un écart spectaculaire entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron". Elle sera "mieux préparé qu'en 2017", ajoutant que Marine Le Pen a appris de ses erreurs" et "sera capable de reprendre la main face à Macron" pendant le débat.

Invité sur CNEWS, le porte-parole de Marine Le Pen déclare que "ça fait cinq ans qu'elle se prépare, qu'elle regarde et combat la politique de Macron, qu'elle fait œuvre de proposition. Ça fait six mois qu'elle est au contact des Français", estime Sébastien Chenu. "Les deux candidats se préparent probablement sérieusement", c'est "l'enjeu, l'intérêt de la France" qui est en jeu ce soir, considère Sébastien Chenu.

Invité de France Inter, le président du groupe RN de la région du Grand Est, Laurent Jacobelli, a également reconnu que les "Français attendent ce soir un débat de haut niveau où ils pourront comparer les deux programmes, c'est ce à quoi se prépare Marine Le Pen. J'ai envie de dire qu'elle s'y prépare depuis cinq ans", a-t-il déclaré. 

"Beaucoup de Français ne veulent plus de Macron. La bonne alternance, c'est Marine Le Pen, et c'est ce à quoi nous allons nous employer ce soir, à les convaincre", explique Laurent Jacobelli. 

"Tout cela sera débattu à l'Assemblée nationale", assure Bardella sur France 2. De son côté, Louis Aliot, maire RN de Perpignan, "pense" que le voile "sera interdit, mais ce sera le Parlement qui s'en chargera, car ça mérite un débat parlementaire", tel qu'il l'a indiqué sur Europe 1 ce matin. 

Sur CNEWS, Sébastien Chenu l'assure : "Nous allons faire tomber ce foulard islamique". 

Invité sur Radio J, le ministre délégué aux Transports a estimé que le débat "est un bon moment pour convaincre sur les grands sujets, la santé, l'écologie, le pouvoir d'achat, la France dans le monde. Et la capacité de démontrer les incohérences de Le Pen, sur tous les sujets, sur l'Ukraine, sur la Russie de Poutine, sur le voile..."

Reconquête propose la "création d'une grande coalition des droites et de tous les patriotes", assurant qu'"en unissant nos forces, nous pouvons obtenir la majorité aux législatives". 

"Le président a méprisé la France moyenne, la France rurale", explique Guillaume Peltier. "Pour la France, nous souhaitons la victoire de Marine Le Pen dimanche" 24 avril prochain, assure le vice-président de Reconquête. 

Le débat de ce soit sera, selon Jordan Bardella, "l'exercice de toute une vie". Marine Le Pen et le RN "s'y prépare depuis des mois". "Ce sera la confrontation de deux projets", a-t-il assuré sur France 2.

"On a souhaité mettre un point d'honneur a évoqué dès le début du débat la question du pouvoir d'achat, alors qu'Emmanuel Macron souhaitait évoquait les questions internationales", explique Jordan Bardella. "Je pense que le point faible et de fort d'Emmanuel Macron est de ne jamais douter de lui-même", déclare le proche de Marine Le Pen. 


"Je pense qu'un président, c'est quelqu'un qui est capable de porter politiquement ce qu'exprime nos concitoyens, d'apporter des réponses aux retraités, aux Français qui craignent la sécurité", a-t-il ajouté. "Marine Le Pen est candidate pour servir la France et les Français, et c'est une différence avec Emmanuel Macron." d'après Jordan Bardella.

Jordan Bardella appréhender le débat car "on sait que beaucoup de Français vont se décider sur ce débat et que ce ne sera pas le même qu'il y a cinq ans. Ce soir, Marine Le Pen va "beaucoup parler d'elle et de a vision pour le pays pour les prochaines années". "L'idée est d'avoir un débat serein et apaisée. Ce soir est un moment de vérité, chacun va livrer sa vérité", explique Jordan Bardella.   

Engagée depuis 20 ans dans la vie politique, Marine Le Pen "a beaucoup sacrifié dans sa vie pour défendre les Français". "On n'est jamais la ou le même à sa troisième élection présidentielle qu'à sa première ou deuxième. Elle a évidemment beaucoup travaillé", assure Jordan Bardella, qui considère qu'il "est temps d'élire une femme à la présidence de la République". 

Bardella a également regretté que Mélenchon ait été "plus dur avec Emmanuel Macron en 2017 qu'il ne l'est aujourd'hui", tandis que "Macron réélu, c'est cinq ans de plus de saccage social et de casse sociale", a-t-il estimé. 

Après une forme d'ambiguïté de Marine Le Pen sur la question du voile, Guillaume Peltier espère qu'elle "ne renoncera pas sur une question essentielle qui est celle de l'identité de la France, nos modes de vie, notre culture". Le voile est "un outil politique qui symbolise la soumission des femmes" et "il est hors de question de l'accepter sur le territoire national". La France doit "prendre le leadership sur l'égalité entre les hommes et les femmes", déclare le vice-président de Reconquête.  

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Il ne faut pas que Marine Le Pen "oublie la droite, les valeurs de la droite". "Je suis inquiet de voir cet entre-deux-tours uniquement tourner autour des valeurs de la gauche", explique Guillaume Peltier. "Je demande à Marine Le Pen de prendre en compte et en considération des millions d'électeurs de droite et des valeurs de droite qui sont plus fortes et plus attendues que jamais. On ne gagne pas en oubliant les valeurs essentielles de son camp : c'est-à-dire les valeurs de la droite française", a-t-il déclaré au micro de RTL. 

Les invités de RTL

INVITÉ RTL - Présidentielle 2022 : Peltier appelle Le Pen à "ne pas oublier les valeurs de la droite"

L'équipe du candidat met en garde Emmanuel Macron : "Les maîtres-mots pour demain soir sont : pas d'arrogance, pas de condescendance, pas de ton professoral et pas trop premier de la classe." 


De son côté, Emmanuel Macron leur répond : "Cessez de me dire qu'il faut arrêter l'arrogance, on n'est pas à un cours de Yoga. Vous me l'avez répété cent fois, j'ai compris, et même... avant que vous ne me le disiez" relate le Canard Enchaîné.

D'après un sondage Ifop réalisé auprès de femmes et publié par le magazine Elle, 49% des Françaises considèrent Marine Le Pen comme "féministe" contre 30% pour Emmanuel Macron. 

Les femmes interrogées font davantage confiance à la candidate RN qu'à Emmanuel Macron pour lutter contre le harcèlement de rue (51% contre 34%), le sexisme et les violences sexuelles (48% contre 36%) ainsi que les inégalités salariales (49% contre 35%). 

Les femmes interrogées font en revanche plus confiance à Emmanuel Macron qu'à Marine Le Pen pour lutter contre la haine contre les personnes LGBT (50% contre 29%) et les stéréotypes de genre (46% contre 40%). 

"Son discours sécuritaire semble la rendre crédible sur les questions des violences faites aux femmes", analyse François Kraus, directeur du pôle "politique" et expert "genre et sexualités" à l'Ifop, d'après des propos rapportés par l'AFP. 

53% des femmes interrogées disent vouloir voter pour le président sortant au deuxième tour, 47% pour Mme Le Pen. Le sondage a été réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 13 avril auprès d'un échantillon national représentatif de 1.039 femmes âgées de 18 ans et plus. 

Réforme du RSA, retraites, plein emploi, pouvoir d'achat, sécurité, immigration, écologie, éducation... que propose Emmanuel Macron ? 

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Présidentielle 2022 : l'essentiel du programme de Emmanuel Macron en 8 points

La justice est l'un des thèmes qui oppose le plus les deux finalistes de la présidentielle. 

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Marion Maréchal a été nommée vice-présidente exécutive du parti Reconquête. Outre l'ancienne députée FN, la conseillère et compagne de l'ancien polémiste Sarah Knafo,  le responsable du mouvement jeunesse du parti Génération Z Stanislas Rigault, l'ancien membre du RN Nicolas Bay, l'ex-LR Guillaume Peltier et l'ancien membre du RN Nicolas Bay font aussi partie du bureau exécutif du parti d'Eric Zemmour. 

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Présidentielle 2022 : Marion Maréchal est nommée vice-présidente de Reconquête

L'ex-candidat du premier tour appelle "solennellement à l'union de toutes nos forces contre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon". 

Pour préparer le débat, Emmanuel Macron a multiplié les réunions avec ses "grognards" tandis que Marine Le Pen s'est mise au vert pour travailler les dossiers. 

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Avec Gilles Bouleau, Léa Salamé animera le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ce soir. Elle a confié hier à Pascal Praud les coulisses de l'organisation. 

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Présidentielle 2022 : Léa Salamé confie sur RTL que le débat n'est "pas un moment où il faut la ramener"

Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l'ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, d'après l'AFP. 

Après 4 heures de débat, 160 membres du Parti socialiste se sont prononcées pour le dialogue avec LFI, 75 contre, 10 se sont abstenues, et 58 n'ont pas pris part au vote. Parmi les 58 membres qui n'ont pas pris part au vote : des proches d'Anne Hidalgo et Carole Delga, présidente de la région Occitanie. 

Les membres du conseil national ont adopté à une faible majorité cette résolution qui donne mandat au Premier secrétaire Olivier Faure "pour engager les discussions permettant de construire le rassemblement et d'aboutir à un socle de combats communs et à des candidatures communes de la gauche et de l'écologie", selon le texte de la résolution.

"Faisons le choix du rassemblement dans la clarté mais sans exclusive", ajoute le texte, qui souligne que "nous n'avons jamais cru aux gauches irréconciliables, pour autant nous ne devons pas masquer nos divergences qui sont parfois profondes". 

Il s'agit pour le PS d'un tournant majeur dans sa stratégie que d'envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l'instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.

Le leader de la France Insoumise a appelé mardi soir les Français à voter pour ses députés insoumis aux élections législatives. Il aspire à être un contre-pouvoir au président de la République prochainement élu.

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Législatives 2022 : "Je demande aux Français de m'élire premier ministre", appelle Mélenchon

Il ne reste plus que quelques heures aux candidats à l'élection présidentielle pour se préparer au débat de l'entre-deux-tours. Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'étaient déjà retrouvés face-à-face en 2017. 

Cinq ans plus tard, le contexte a changé bien que les participants restent les mêmes. La candidate d'extrême droite est bien mieux placée dans les sondages alors que le président sortant aura un bilan à défendre.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle.