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Le plateau du "Débat" entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen
Crédit : France Télévisions
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Le monde change, mais finalement, rien ne change vraiment. En 1974, François Mitterrand parle de la "ménagère, lorsqu'elle achète le lait, lorsqu'elle achète tous les produits de première nécessité, c'est l'angoisse quotidienne". L'ancien président évoquait le coût de la vie, thématique que l'on retrouve 43 ans plus tard en 2017, lorsque Marine Le Pen déclarait en 2017 qu'elle avait "effectivement des mesures extrêmement importantes pour le pouvoir d'achat".
On retrouve le thème du pouvoir d'achat à chaque débat de l'entre-deux-tours, notamment lors de la présidentielle de 2007 où tant Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy évoquait le "problème du pouvoir d'achat". Ce thème sera d'ailleurs le premier sujet abordé lors du débat de ce mercredi 20 avril entre la candidate du RN et le président sortant. Marine Le Pen parlera certainement de sa proposition de baisser la TVA sur les produits de première nécessité, comme l'avait déjà fait François Mitterrand en 1974 : "la diminution de la TVA atteint 3 milliards. (...) Les produits de première nécessité représentent 6 milliards par an, donc 3 milliards pour les 6 mois". Même proposition à trois ans d'intervalle. Rien ne change.
Depuis 1974, les débats portent aussi sur le chômage, le minimum vieillesse, les Ehpad, la retraite, l'inflation, l'hôpital...
En 1981 est arrivée une nouvelle thématique qui va faire florès : l'immigration. Ce sujet ne quittera plus les débats avec Chirac et Mitterrand. La même année, Mitterrand se lançait aussi avec Giscard d'Estaing dans une thématique d'une brûlante actualité : le nucléaire et les énergies renouvelables.
Les thématiques des débats de l'entre-deux-tours depuis 1981 sont très bien résumées par David Pujadas qui les présentait en 2012 : ce sont l'emploi, le pouvoir d'achat, l'immigration, les sujets internationaux. En effet, il y a aussi l'Europe et l'international au programme. En 2017, "le conflit ukrainien, il faut désescalader, et en aucun cas je ne serai soumis aux diktats de Vladimir Poutine. (...) C'est ma grande différence avec Marine Le Pen", disait Macron en 2017. "Nous n'avons aucune raison de mener une guerre froide à la Russie parce que c'est une grande nation" assurait Marine Le Pen. C'était il y a cinq ans. Finalement, en épluchant les débats depuis 1974, rien n'a changé.
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