Présidentielle 2022 : Macron réfléchit à intégrer des propositions de Jadot et de Mélenchon dans son programme

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis, retrouvez toute l'actualité de la campagne présidentielle dès 6h ce mardi, sur RTL.fr.

Son programme est chiffré à 50 milliards d'euros. Macron assure qu'il "continuera de baisser les impôts dans le quinquennat qui vient”.

En ce qui concerne la dette : "hors de question de la monter : il faut commencer à la rembourser dans le quinquennat à venir”, a-t-il déclaré.

Macron a assuré que son programme sera financé grâce au plein emploi qu'il envisage, grâce à la réforme des retraites et en faisant "des économies sur l’État en continuant à numériser, simplifier, enlever la bureaucratie".

Macron a assuré que son quinquennat était "pour partie un quinquennat de réparation". Il est revenu sur les réformes qu'il avait réalisées, l'augmentation du nombre de policiers et de gendarmes pendant son mandat. Emmanuel Macron a également rappelé son programme : embaucher plus de magistrats et de personnels de justice, raccourcir les délais de jugement, doubler la présence des forces de l'ordre sur le terrain, créer "200 brigades de gendarmerie". 

"Je suis le seul président de la Ve République qui a choisi et nommé deux premiers ministres qui n'étaient pas à mes côtés dans le combat il y a cinq ans alors que j'avais une majorité à l'Assemblée. C'est inédit." rappelle Emmanuel Macron. "Ma volonté est d'associer tous les talents qui ont la volonté d'agir.", a-t-il déclaré. Pour cela, il s'est dit "prêt à compléter (son) projet pour aller plus loin sur certains sujets" et "tous ceux qui y adhèrent, je les associerai à mes côtés", a-t-il affirmé.

Il ne faut pas sortir de l'espace Schengen "comme l'extrême droite le propose, mais il faut le réformer en lui donnant les moyens de mieux protéger les frontières.", a assuré Emmanuel Macron sur TF1. "Notre ennemi, c'est la lenteur" a-t-il dit. "Nous devons améliorer les procédures d'immigration, accélérer les réformes" et "reconduire beaucoup plus rapidement  dans leur pays d'origine celles et ceux à qui on ne donne pas l'asile ou des titres de séjour réguliers" a déclaré le président sortant. 
 

"Il faut essayer d'écouter, de convaincre, d'expliquer le projet" et "écouter aussi les colères, inquiétudes ou incompréhension" assure Macron sur TF1. "Mon souhait, c'est d'enrichir le projet qui est le mien, en regardant ce "qui figure dans les projets des candidats qui ont appelé à me soutenir", a-t-il assuré. 

"Je sais qu'il y a des choses sur lesquelles on peut aller plus loin sur l'écologie, par exemple", a-t-il dit.
Cela étant dit, il faut que les mesures "soit cohérentes avec le projet que je porte, car je tiens à la constante de mon projet" a assuré Emmanuel Macron sur TF1. 
Dès lors, "la décroissance n'est pas dans mon programme et je ne vais pas le changer (...) par contre, la planification écologique est une chose dont je peux me nourrir", les mesures sur "la qualité de l'eau" ou "la qualité de l'air aussi". Macron a affirmé qu'il était "intéressé par ces propositions" qui figurent dans le programme de Mélenchon ou de Jadot.

Le président candidat présentera "dans les prochains jours" les concessions qu'il aura décidé de faire dans son projet. 

Interrogée sur BFMTV, Marine Le Pen avait accusé "les policiers de Darmanin" d'avoir brutalement trainé la militante écologique de sa conférence. Sur son compte Twitter, Darmanin a répondu : "Quel mépris pour les policiers de la République qui assurent votre protection. Ayez plutôt l'honnêteté de dire que l'individu qui traine la manifestante sur le sol est un membre de votre service d'ordre privé.", a-t-il écrit.

"Je pense qu'un certain nombre de grandes marques de vêtements s comportent de manière honteuse quand elles font des collections pudeur où les femmes sont voilées, ce qui veut dire quoi ? Que les femmes qui ne portent pas le voile sont impudiques ?" interroge Marine Le Pen. 

Marine Le Pen commence déjà à réfléchir sur les membres qui composeront son équipe si elle est élue le 24 avril prochain. Elle refuse de dévoiler le nom de son Premier ministre. 

"Et c'est aussi ce qui me mobilise particulièrement aujourd'hui" déclare Olivier Véran. 

Olivier Véran a-t-il les mêmes valeurs que Jean-Luc Mélenchon ? Le ministre assure qu'il a des valeurs communes avec Jean-Luc Mélenchon car ils viennent tous les deux "de la gauche". "La justice sociale, le désir d’égalité, c’est ce que j’appelle des valeurs que l’ont peut retrouver dans la droite ou la gauche” assure Olivier Véran rappelant toutefois qu'il n'a pas "les mêmes valeurs dans la globalité" avec le leader Insoumis.

Emmanuel Macron s'est dit prêt à bouger sur les retraites. "Entretenir un tel flou à dix jours du second tour, c'est une nouvelle fois faire preuve de mépris à l'égard des Français" avait taclé Marine Le Pen. 
"Je constate que le chef de l'Etat est capable de tenir deux discours différents à quinze jours d'intervalles et je le regrette" a lancé Robert Ménard.


"C'est le score de Jean-Luc Mélenchon qui a fait changer de pied" Emmanuel Macron, estime Robert Ménard, qui reconnaît que Marine Le Pen a fait la même chose pour séduire les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.

"On ne peut pas justifier de sortir une jeune femme par les pieds en la trainant sur une dizaine de mètres" assure Véran en faisant référence à la manifestante qui a été sortie de la conférence de Marine Le Pen. Il a considéré qu'il existait ainsi "une succession d'éléments depuis hier" qui confirmait que Marine Le Pen était bien d'extrême droite. 

La conférence de presse de Marine Le Pen a été interrompue à cause d'une manifestante qui a brandit une pancarte de la candidate aux côtés de Marine Le Pen. 

Le fait de vouloir rapprocher l'Otan et la Russie "n'est pas un point de détail" et "juste une divergence" souligne Olivier Véran. "Faire le choix comme elle l'affirme dans son pogramme dans la période que nous connaissons, c'est grave" affirme-t-il. "Elle se rend compte que c'est un boulet qu'elle s'est elle-même mis au pied, elle noit le poisson et raconte n'importe quoi" d'après Olivier Véran. 

"Avec Emmanuel Macron, nous renforcerons la place de la France en Europe et dans l'Otan" déclare Olivier Véran. 

"C'est un vrai désaccord". "Je lui ai dit hier encore, 'qu'est-ce que tu vas t'afficher avec Orban ?' qui n'est pas un modèle de démocratie" a-t-il dit. "Je pense que si on doit être d'accord à 100% avec un candidat, on n'est d'accord avec personne" a déclaré Robert Ménard. 

Le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et le maire de Béziers et soutien de Marine Le Pen Robert Ménard ont débattu sur RTL Soir au micro de Julien Sellier.

L'ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle le PS à se dissoudre et le Premier secrétaire actuel Olivier Faure à démissionner, pour permettre "la création d'un autre parti", après l'échec cuisant d'Anne Hidalgo à la présidentielle, dans une interview au Parisien. 

Marine Le Pen a assuré mercredi qu'elle ne sortirait "pas de l'accord de Paris" sur le climat si elle est élue le 24 avril, soulignant cependant que la crise climatique "ne constitue pas la priorité" de sa politique étrangère. 

"Je ne sortirai pas de l'accord de Paris. Je suis en effet favorable aux orientations de cet accord, puisque je souhaite abandonner le plus possible des énergies fossiles au profit du nucléaire civil", a-t-elle affirmé lors de la présentation de ses objectifs diplomatiques, tel que le rapporte l'AFP. 

Elle a dit vouloir soutenir "en particulier les petits États insulaires, y compris dans l'océan Indien", ajoutant ne pas seulement penser "à la crise climatique mais simplement à des aides ponctuelles en cas de cyclone, de séismes, de cataclysmes naturels". 

"La question environnementale internationale par nature ne constituera pas l'alpha et l'oméga de ma politique étrangère et je pense que les coopérations dans ce domaine peuvent être bilatérales ou transfrontalières", a-t-elle estimé.

Elle s'est dite plus "pour l'efficacité et la souplesse", critiquant "les grandes déclarations sur de prétendus grands enjeux globaux et les postures internationales" d'organisations comme le Giec, ou la COP21 dont le président en 2015 Laurent Fabius était, selon elle, "en quelque sorte le gourou". 

Pour elle, "la diplomatie française doit être orientée non en direction de prétendus grands enjeux globaux féministes ou environnementaux, mais vers la protection et la promotion des intérêts de la France, quels qu'ils soient dans le monde".

L'Accord de Paris vise à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Sans une réduction "rapide, radicale et le plus souvent immédiate" des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, il ne sera pas possible d'y parvenir, ni même à +2°C, a affirmé le Giec dans son dernier rapport.

"Pour redonner une certaine légitimé au Conseil de sécurité, je relancerai l'idée d'élargir la liste de ses membres permanents", a-t-elle affirmé.

Elle cite l'Inde mais aussi "un représentant de l'Afrique voire de l'Amérique du Sud", comme potentiel nouveau membre de cet organe exécutif de l'ONU crée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.  

La candidate du RN a plaidé pour un "rapprochement stratégique entre l'Otan et la Russie", "dès que la guerre russo-ukrainienne sera achevée et aura été réglée par un traité de paix", lors de la présentation de son projet diplomatique à Paris, déclare l'AFP.

"C'est l'intérêt de la France et de l'Europe, mais aussi je crois des États-Unis qui n'ont (...) aucun intérêt à voir émerger une étroite union sino-russe", a estimé la candidate d'extrême droite à la présidentielle, à rebours de l'actuelle position française. 

RTL Soir

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen en faveur d' "un rapprochement stratégique entre Otan et Russie"

Le patron des députés de La République en marche a publié une vidéo sur Twitter pour inciter les citoyens à voter pour Emmanuel Macron au second tour. 

"La France de Macron est une France qui s'arrête. Au moment où on parle, des entreprises ferment leurs portes. Beaucoup d'entre elles ne pourront pas rembourser les prêts garantis par l'État (PGE), qu'ils sont censés rembourser au mois de mai", a déclaré la candidate du RN, qui propose pour les entreprises un allongement ou un report du délai de remboursement du PGE, "sans sanction bancaire". Des propos qu'il revient de nuancer. 

Le journal RTL

Les infos de 12h30 - Présidentielle 2022 : les propos de Le Pen sur les faillites d'entreprises décortiqués

Ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe a défendu mercredi le projet de réforme des retraites proposé par le chef de l'État, qui a notamment évoqué la possibilité d'un départ à 64 ans au lieu de 65 ans, en pleine campagne de l'entre-deux tours. "Je ne crois pas qu'Emmanuel Macron rétropédale", a déclaré celui qui était en charge de faire adopter la réforme des retraites. 

Présidentielle 2022

Réforme des retraites : "Je ne crois pas que Macron rétropédale", estime Philippe

Le Parti socialiste réunit mardi prochain son conseil national, sorte de "parlement" du parti, pour tirer le bilan de la présidentielle et suivre les avancées sur d'éventuels accords pour les législatives, a-t-on appris mercredi auprès de plusieurs sources au PS.

"En aucun cas ce ne sera un conseil national de règlement de comptes", assure un cadre du PS, après le résultat catastrophique de la candidate socialiste Anne Hidalgo, qui n'a récolté que 1,75% des voix au premier tour de la présidentielle.

"Quellles que soient les tendances, tout le monde est dans la même barque, et se concentre sur les législatives", explique la même source. "Au PS quand on est dans une situation d'instinct de survie, tout le monde fait corps", assure-t-il.

La date de ce conseil national, qui réunira environ 300 membres, a été décidée mardi soir, lors d'une réunion du Bureau national à laquelle participaient environ 60 personnes.

Le journal RTL

Les infos de 8h - Présidentielle 2022 : quel avenir pour le Parti socialiste ?

Les principales institutions juives de France, dont le Consistoire et le Crif, ont appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, au nom de la défense des "valeurs républicaines".

"Le Consistoire central de France, profondément attaché à sa devise 'Religion et Patrie', enjoint les Français à se mobiliser massivement le 24 avril prochain pour faire triompher, par la voie des urnes, la France qui nous rassemble", écrit l'institution représentative du culte juif dans un communiqué diffusé mercredi.

Evoquant un "nouveau péril pour la cohésion de la population française", le président du Consistoire central Elie Korchia et le grand rabbin de France Haïm Korsia "appellent à dépasser les clivages politiques et à voter pour Emmanuel Macron" afin de "garantir la préservation des principes républicains comme des valeurs humanistes prônées par le judaïsme".

Dans un communiqué diffusé mardi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), organe de représentation politique, avait appelé "à faire barrage à Marine Le Pen et à voter massivement pour Emmanuel Macron", invoquant la nécessité d'une "union républicaine".

Génération.s, le parti fondé par l'ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 Benoît Hamon, appelle ce mercredi, dans un communiqué, "à voter Macron pour battre l'extrême droite". "La démocratie peut s'effondrer. Nous devons choisir le 24 avril (...) entre la République et son anéantissement moral, politique, idéologique", indique le parti dans un communiqué.

Abstention, vote blanc ou vote Emmanuel Macron? Jean-Luc Mélenchon a lancé mercredi la consultation de ses quelque 310.000 soutiens en vue du second tour, trois jours après que le troisième homme (21,95%) ait appelé à ne pas "donner une seule voix à Le Pen".

Cette option de vote Marine Le Pen ne figure donc pas parmi les propositions données en consultation sur le plate-forme militante de Jean-Luc Mélenchon, "Action populaire". Y ont accès les plus de 310.000 personnes ayant parrainé en ligne sa candidature.

La consultation, dont le résultat sera public, s'achève samedi à 20H00. Elle est précédée par un mot de l'ex-candidat à ses partisans : le second tour "se dénouera au mépris de nos répulsions les plus fondamentales. Une présidence sans autorité morale en sortira", y confie le tribun.

Mais, ajoute-t-il, les deux finalistes "ne sont pas équivalents. Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale qu'elle partage avec Emmanuel Macron un ferment dangereux d'exclusion ethnique et religieuse".

"C'est pourquoi j'ai dit et je répète que pas une voix ne devrait se porter sur la candidate d'extrême droite", écrit Jean-Luc Mélenchon.

Tout savoir sur...

Présidentielle 2022 : Jean-Luc Mélenchon et les origines de son succès

La candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen a défendu mercredi sa profession de foi, épinglée selon France Inter par le "gendarme" de la campagne qui lui demande de clarifier des chiffres sur l'insécurité et l'immigration.

"Attention à ce type de manoeuvre (...) attention à respecter la démocratie", a averti la candidate devant les journalistes à l'issue d'une visite dans une entreprise du bâtiment à Gennevillliers (Hauts-de-Seine).

"Je ne peux pas imaginer (son interdiction) puisque les chiffres qui sont dans ma profession de foi sont sourcés avec des chiffres du ministère de l'Intérieur", s'est justifiée Mme Le Pen.

Selon des révélations de France Inter, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) a demandé des clarifications à Marine Le Pen sur sa profession de foi pour le second tour.

Dans le collimateur du "gendarme" de la campagne, des chiffres mis en avant par la candidate d'extrême droite pour illustrer le bilan d'Emmanuel Macron sur l'insécurité et l'immigration.

"Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait pousser le juge de l'élection à interdire ma profession de foi, ce qui reviendrait à adresser aux Français uniquement la profession de foi du président sortant", a observé Marine Le Pen.

Selon les chiffres du service statistiques du ministère de l'Intérieur (SSMSI), le nombre de victimes de coups et blessures volontaires est passé de 233.600 en 2017 à 306.700 en 2021, soit une hausse de 31,29%, chiffre donné par Marine Le Pen dans sa profession de foi.

Alors que l'ancien président Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à Emmanuel Macron pour le second tour de la présidentielle,  Nathalie Schuck, grand reporter politique au journal Le Point est revenue dans la matinée sur  les contours de cet appel. 

"Au départ, Nicolas Sarkozy voulait faire un 20 heures sur TF1 pour annoncer son soutien à Emmanuel Macron et plaider pour une coalition à l'allemande entre LR et LREM. Sauf que l'Elysée, voyant les résultats dimanche soir, lui a demandé gentiment de se faire un peu plus discret. Et c'est pour ça que ça a atterri sur un message Facebook de Nicolas Sarkozy, hier. Parce que en interne, dans l'aile gauche de la macronie, on considère que ce soutien est un peu embarrassant au moment où Emmanuel Macron doit s'adresser aux électeurs de gauche. Nicolas Sarkozy, pour l'électorat de gauche, c'est un peu un repoussoir", a-t-elle notamment expliqué.

Présidentielle 2022 : les coulisses du (discret) soutien de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron

Des responsables du monde de la culture, dont Jack Lang, Olivier Py ou Stanislas Nordey, appellent à voter Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle, en soulignant que l'abstention peut bénéficier à son adversaire d'extrême droite, Marine Le Pen.

"Ce n'est certes pas la première fois qu'une candidature de l'extrême droite accède ainsi au deuxième tour. Cependant, à la différence de 2002 et 2017, la probabilité est aujourd'hui réelle que celle-ci l'emporte", écrit plus d'une centaine de responsables du milieu culturel dans une tribune mise en ligne par le quotidien Libération.

"C'est pourquoi nous voterons le 24 avril pour Emmanuel Macron, et invitons toutes celles et ceux qui seraient tentés par l'abstentionnisme à faire de même", poursuivent-ils.

Présidentielle 2022 : comment les Marcheurs veulent convaincre les abstentionnistes et les électeurs de Mélenchon

En visite dans une cimenterie, la candidate du Rassemblement national a évoqué l'inflation et la hausse annoncée des prix, en taclant le chef de l'État : "On va avoir une augmentation massive des prix qui va arriver. Je suis étonnée que le président de la République n'évoque pas cette inflation". "Pendant l'élection présidentielle, la vie du pays ne s'arrête pas. Or, la France de Macron, c'est une France qui s'arrête. Des entreprises ferment leurs portes, et demain, je ne crains que la situation s'aggrave", a-t-elle ajouté.

Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon a regretté que le candidat communiste ne se soit pas rallié aux Insoumis qui auraient, selon lui, pu accéder au second tour. "Il nous a manqué 400 000 voix. Bien évidemment, il y a de la déception mais il y a aussi de la fierté pour la campagne qui a été menée. Et de la fierté d’avoir ramené des abstentionnistes aux urnes”, a-t-il déclaré.

La candidate du Rassemblement National est arrivée à Gennevilliers dans l’entreprise d’Écovalo, qui fabrique du béton recyclé. Elle enchaînera dans l'après-midi avec une conférence de presse à Paris sur le thème de la diplomatie et de la politique étrangère.

Invité de France Inter ce mercredi, l'ancien Premier ministre craint la possibilité que Marine Le Pen remporte la présidentielle face à Emmanuel Macron. "Cette élection est encore très ouverte (...) Je pense que Marine Le Pen peut gagner et qu'il faut jouer cette élection sérieusement", a estimé le fondateur du parti Horizon.

«Je voterai pour Monsieur Macron», a annoncé l’ancien ministre Robert Badinter, au cours d’un grand entretien donné à franceinfo. «C’est aussi clair que possible. L’heure est trop grave et le choix trop important», a-t-il estimé, avant d’ajouter : «Ne prenons pas de risque avec la liberté. Il faut voter Monsieur Macron».

"Quand la même personne dit le même jour, 'vous êtes journaliste mais monsieur ne l'est pas parce qu'il dit des choses qui ne me plaisent pas', on a le début d'une dérive autoritaire, cette recette qui consiste à changer la Constitution à sa main sous prétexte de consulter le peuple, qui consiste à choisir les journalistes, qui consiste à nous dire le même jour 'moi revenir sur la peine de mort? Je ne suis pas contre, sauf si évidemment on met les gens en prison toute la vie'", a pointé du doigt le chef de l'État, sur France 2, à l'égard de sa rivale du Rassemblement National.

Alors que Nicolas Sarkozy a apporté son soutien mardi à Emmanuel Macron, ce dernier a nié tout "accord" ce mercredi matin sur France 2. "Il n'y a pas d'accord. Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair, qui a marqué un soutien d'adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l'Europe, sur le travail. Je m'en félicite. Le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l'ont fait aussi et je m'en félicite", a déclaré le président-candidat.

Alors qu'une cinquantaine de sportives et sportifs, dont Tony Parker, Marie-José Pérec, Antoine Dupont, ou encore Laure Manaudou, appellent à faire barrage à l’extrême droite en votant pour Emmanuel Macron, Jordan Bardella affirme "qu'eux n'ont pas de problèmes pour finir les fins de mois et pas de problèmes de sécurité compte-tenu des quartiers dans lesquels ils doivent vivre". "C'est le cinéma habituel de gens qui sont privilégiés, qui ne connaissent aucune des difficultés de millions de Français", estime-t-il également.

"Il y a des millions de Français qui sont aujourd'hui dans l'angoisse avec des fins de mois difficiles et nous souhaitons rendre 150 à 200 euros de pouvoir d'achat par mois aux familles françaises", assure-t-il. "On souhaite également doubler les aides aux familles monoparentales, qui représentent un quart des familles, parce ce qu'il y a beaucoup de mères seules qui sont obligées de cumuler plusieurs jobs", rappelle Jordan Bardella.

"Le premier déplacement que fera Marine Le Pen, ce sera à Bruxelles pour renégocier un certain nombre de souverainetés et obtenir par exemple la maîtrise de nos frontières ou la possibilité de faire le patriotisme économique", décrypte le président du Rassemblement National. 

"Si vous venez d'un pays en guerre, que vous répondez aux critères du droit d'asile, vous serez pris en charge et c'est le cas pour les réfugiés ukrainiens", a expliqué Jordan Bardella. "Nous sommes favorables à ce que des familles ukrainiennes, notamment des femmes et des enfants dont les maris  sont restés combattre, soit évidemment accueillis temporairement, le temps du conflit, dans le respect de la Convention de Genève", a-t-il ajouté. 

"Mais on s'aperçoit aujourd'hui que le droit d'asile a été totalement et le problème, et c'est l'échec de Gérald Darmanin, c'est que 90% des obligations de quitter le territoire français ne sont pas appliqués. Aujourd'hui en France, tout le monde rentre mais personne ne sort", critique également Jordan Bardella.

"C'est le cas en matière d'immigration", regrette le bras droit de Marine Le Pen. "Emmanuel Macron a battu tous les records en matière d'immigration. La politique d'immigration est aujourd'hui hors de contrôle avec 900.000 clandestins, et 1,275 million titres de séjours légaux qui ont été accordés", pointe-t-il également du doigt.

Le président du Rassemblement National ajoute : "Pas d'aménagement de peine ou pas de sortie de 30 ans pour les crimes les plus graves". "Ce que nous défendons, c'est dans l'instauration dans la Constitution du référendum d'initiative citoyenne, à partir du moment où le peuple français veut se saisir d'un sujet, il se réunit et 500.000 signatures déclenchent un référendum", ajoute-t-il au micro de RTL.

A l'approche du débat de l'entre-deux tours, Marine Le Pen et son équipe de campagne se prépare et veulent à tout prix éviter le fiasco de 2017. La candidate RN va se consacrer entièrement à ce débat durant les deux jours qui le précédent et va s'entraîner à faire des débats complets avec un Sparring Partner chargé de jouer Emmanuel Macron. Il s'agit d'un Énarque, du même âge que le président, qui lui "ressemblerait même un peu", plaisante un cadre du parti. Marine Le Pen recevra également la visite d'experts pour la faire travailler dossier par dossier. 

Le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius rendra publics les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ce mercredi à 17h30.

Pour rappel, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le second tour, avec respectivement 27,84% et 23,15% des suffrages. Viennent ensuite Jean-Luc Mélenchon (21,95%), Éric Zemmour (7,07%) et Valérie Pécresse (4,78%).

Dans les colonnes de L'Humanité, Fabien Roussel, s'est dit  "prêt à discuter de la suite avec" Jean-Luc Mélenchon, avec notamment les élections législatives en ligne de mire. Le candidat du Parti communiste français s'est également défendu d'avoir "empêché" son homologue insoumis d'accéder au deuxième tour de la présidentielle. "Les 802 588 électeurs qui ont voté par conviction pour ma candidature, pour les Jours heureux, n'auraient pas voté pour un autre candidat de gauche", a-t-il estimé, dénonçant le fait que "rejeter la faute sur eux quand il y a 12 millions d'abstentionnistes, c'est un peu facile". 

Dans les colonnes du numéro de Paris Match qui paraîtra jeudi, Nicolas Sarkozy réitère son soutien à Emmanuel Macron, officialisé mardi mais pas seulement. L'ancien chef de l'État tacle en effet son ancienne ministre, Valérie Pécresse, à qui il n'a jamais apporté son soutien publiquement. "La candidate LR a choisi d’être très dure avec le candidat Macron, mais ses propositions n’arrivaient pas à percer", estime-t-il, avant de dénoncer : "Valérie ne pouvait pas, en même temps, l’accuser d’être le fossoyeur de la France et dire qu’il nous prenait nos idées".

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : en votant Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy enterre la droite

Une cinquantaine de sportifs ont signé une tribune publiée dans Le Parisien appelant à faire barrière à l'extrême droite. 

"Si nous sommes pleinement conscients des difficultés que traversent de nombreux Français, nous avons la conviction que le vote pour un parti qui mettrait en danger les valeurs républicaines serait le pire des remèdes", ont co-écrit de grandes personnalités du sport français à l'instar de Tony Parker, Laure Manaudou ou encore Blaise Matuidi.

Le porte-parole de la France insoumise a réitéré l'appel de Jean-Luc Mélenchon à ne pas voter pour l'extrême droite au second tour. "Ne commettez pas cette erreur (…) ne votez pas pour madame Le Pen", a-t-il demandé à l'antenne de RTL.

Présidentielle 2022 : "Ne votez pas pour madame Le Pen", exhorte sur RTL Quatennens aux électeurs de Mélenchon

"On a souvent besoin d’un plus petit que soi". Jean Lassalle a annoncé sur les réseaux sociaux qu'il allait répondre aux appels aux dons lancés par LR et EELV. Il s'est pris en photo en train de signer des chèques pour ces partis ainsi que pour le PS.

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : Jean Lassalle envoie des chèques au PS, à LR et à EELV

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle.