Ni "soumission à Moscou", ni "suivisme à l'égard" de Washington... Marine Le Pen exposait ce mercredi 13 avril sa vision diplomatique, notamment vis-à-vis de la Russie et de l'Otan. La candidate du RN, qualifié pour le second tour de la présidentielle, a ainsi plaidé pour un "rapprochement stratégique entre l'Otan et la Russie", "dès que la guerre russo-ukrainienne sera achevée et aura été réglée par un traité de paix".
Pour Marine Le Pen, il en va de "l'intérêt de la France et de l'Europe, mais aussi je crois des États-Unis qui n'ont (...) aucun intérêt à voir émerger une étroite union sino-russe". La dirigeante d'extrême droite a été reçue par Vladimir Poutine à Moscou et est régulièrement accusée par ses adversaires de complaisance envers le pouvoir russe.
Sur la Russie, "le procès qui m'est fait est particulièrement injuste", "je n'ai défendu que l'intérêt de la France", a-t-elle affirmé, en revendiquant des "similitudes" avec Emmanuel Macron, quand il recevait le président russe en France, au château de Versailles ou à Brégançon. En 2017, la dirigeante RN avait pourtant soutenu des positions très proches de celles du Kremlin au sujet de l'annexion de la Crimée.
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