Ce sera une rentrée scolaire un peu particulière. En pleine crise sanitaire du coronavirus, Jean-Michel Blanquer a confirmé le retour en classe mardi 1er septembre de tous les élèves. Protocole sanitaire, pédagogie... Le ministre de l'Éducation nationale prévoit une rentrée placée sous le signe des gestes barrières et de la lutte contre les inégalités qui se sont creusées pendant la période de confinement.
Contrairement à la période de déconfinement de mai dernier pendant laquelle le retour à l'école se faisait sur la base du volontariat, tous les élèves sans exception doivent cette fois-ci faire leur rentrée. Autrement dit : le principe d'obligation scolaire s'applique, et si certains parents choisissent de faire l'école à la maison, ils doivent le déclarer auprès de leur mairie et de l'éducation nationale.
Les élèves et enseignants qui, eux, feront leur retour en classe devront respecter un protocole sanitaire précis. Le masque sera obligatoire à partir de 11 ans - soit à partir de la sixième - dans les salles de classes et dans les cours de de récréation. Si un élève se présente sans masque dans son établissement scolaire, celui-ci sera en mesure de lui en fournir un, a précisé Jean-Michel Blanquer.
Le gouvernement a rejeté l'idée d'en fournir d'office aux élèves mais certaines collectivités, comme la région Île-de-France, ont pris l'initiative de leur en distribuer gratuitement. En maternelle et dans les classes Ulis (Unités localisées pour l'inclusion scolaire), les professeurs se verront fournir des masques transparents pour faciliter les échanges avec les élèves.
Pour ce qui est de la distanciation physique elle n'est plus obligatoire mais "recommandée". Il s'agit tout de même d'éviter le brassage d'élèves dans l'établissement. À la cantine, la distanciation devra par ailleurs être respectée.
En cas d'accélération du virus sur un territoire, Jean-Michel Blanquer a précisé que des "mesures ciblées" pourront être appliquées à l'appréciation des personnes élues locales, des recteurs, des préfets et des directeurs et directrices des Agences régionales de santé (ARS).
En cas de suspicion de Covid-19 sur un membre du personnel de l'établissement ou sur un élève,