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Présidentielle et coronavirus : à quoi va ressembler la campagne électorale ?

Face à la recrudescence de cas positifs au coronavirus, les différents partis commencent à réfléchir à l'organisation de leurs meetings.

Illustration d'une personne qui vote à Marseille le 20 juin 2021.

Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Aurélie Herbemont

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Une inquiétude parcourt la classe politique : "Pourra-t-on faire une campagne normale ?". Grands meetings, tracts, porte à porte, poignées de main - bien revenues à la mode chez les élus.. Une marcheuse le dit : "On a une application numérique, "Je m'engage", au cas où le coronavirus empêche la campagne".

Chez les écolos on assure être prêt à toute éventualité : "C'est frustrant quand on fait de la politique mais on a appris à vivre avec", confie une élue. Jean-Luc Mélenchon, lui, prévient, il veut une présidentielle normale.
Un passe sanitaire n'est pas obligatoire pour aller aux meetings. Le Conseil constitutionnel est clair : une activité politique ne peut pas être soumise au passe, car la démocratie ce n'est pas comme aller à un concert ou au restaurant. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, l'a confirmé aux parlementaires cet automne. 

Les Français pourraient donc participer aux grands meetings sans passe sanitaire ? Cela dépend. Au meeting des macronistes le 29 novembre prochain pour lancer Ensemble citoyens ! - l'association qui regroupe tous les partis de la majorité - il faudra un passe sanitaire pour entrer. Pareil pour le meeting d'Eric Zemmour le 5 décembre. Même topo à l'intronisation du candidat LR le 11 décembre. 

Pas de passe requis aux meetings d'Hidalgo et de LFI

A contrario, le passe n'est pas prévu, pour le moment, au meeting d'Anne Hidalgo le 12 décembre à Perpignan, vu que les activités politiques ne sont pas censées être soumises au passe. Et chez les Insoumis le 5 décembre pas de passe sanitaire : "Légalement, on n'est pas habilités à les réclamer !", explique l'équipe de Jean-Luc Mélenchon.

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Face à la reprise épidémique un ministre s'interroge : "Est-ce qu'il faudra rétablir des jauges ?", avant de confier : "La responsabilité, ça peut être de renoncer à organiser de grands raouts". 

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