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Présidentielle 2022 : ce que l'on sait de l'enquête visant la campagne de Marine Le Pen

La commission de comptes de campagne a transmis un signalement à la justice, notamment au sujet du prêt accordé au parti à l'occasion de la présidentielle 2022.

Marine Le Pen, à l'Assemblée, le 19 décembre 2023

Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP

RN - Financement illicite, assistants parlementaires... Ce que l'on sait sur le futur judiciaire du parti

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Cindy Hubert & AFP

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Des soupçons de financement illégal autour de la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022. La commission en charge de vérifier les comptes de campagne après chaque élection a transmis un signalement à la justice concernant la campagne de la candidate du Rassemblement national. 

Un juge d'instruction est en charge de ce dossier depuis le 2 juillet, La brigade financière va notamment enquêter sur le prêt accordé au parti. L'information judiciaire a été ouverte pour six chefs d'accusation dont détournement de bien, escroquerie et faux et usage de faux. 

Mi-décembre 2022, la CNCCFP avait retoqué les dépenses de "flocage et déflocage" de douze cars loués dans le cadre de la campagne de la cheffe de file du Rassemblement national (RN), pour un montant de 316.182 euros, estimant que le recours à ce type d'affichage constituait une dépense irrégulière. La candidate du RN, battue au second tour par Emmanuel Macron, avait formé un recours devant le Conseil constitutionnel avant de renoncer.

Marine Le Pen avait investi près de 11,5 millions d'euros dans sa campagne présidentielle de 2022, la troisième. En 2017, elle avait déjà vu 873.576 euros de ses dépenses retoquées par la Commission, constituées à 95% des emprunts contractés auprès du Front national (FN, devenu RN) et du micro-parti de son père Jean-Marie Le Pen, mais elle n'avait, à l'époque, pas formé de recours.

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En juin, la Cour de cassation a validé définitivement la condamnation du RN pour la surfacturation des kits de campagne, utilisés par les candidats frontistes lors des élections législatives de 2012 et remboursés par l'Etat. Marine Le Pen, réélue députée dès le premier tour des législatives anticipées le 30 juin dans son fief d'Hénin-Beaumont (Nord), doit en outre être jugée avec 24 autres personnes et le RN à partir du 30 septembre pour des détournements de fonds européens en lien avec la rémunération d'assistants d'eurodéputés entre 2004 et 2016.

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