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Vote de confiance : revivez la chute historique du gouvernement Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou a engagé son avenir lors d'un vote de confiance crucial, ce lundi 8 septembre 2025. Sans surprise, les députés ont choisi de faire tomber le gouvernement Bayrou. Ce dernier doit présenter sa démission au président de la République ce mardi matin.

Le Premier ministre François Bayrou à la tribune de l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 mars 2025.

Crédit : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La rédaction numérique de RTL

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Les infos à retenir
  • Sans surprise, François Bayrou n'a pas obtenu la confiance de l'Assemblée nationale. Une majorité de députés - 364 - ont voté contre, entraînant la chute du gouvernement - une première sous la Ve République.
  • Le Premier ministre avait une nouvelle fois alerté sur la situation des finances publiques dans son discours de politique générale. "Le pronostic vital de la France est engagé", avait estimé François Bayrou.
  • Qui pour remplacer François Bayrou à Matignon ? Le centriste doit remettre sa démission à Emmanuel Macron ce mardi 9 septembre. Le président doit ensuite nommer son successeur "dans les tout prochains jours".
Filtrer et afficher les actualités :

Gabriel Attal (Ensemble) propose "que le président désigne un négociateur"

Dans une interview accordée au Parisien, Gabriel Attal propose la nomination d'un "négociateur" mais qui ne sera pas "Premier ministre". 


"Il serait chargé de réunir dès ce mardi 9 septembre et pendant trois à quatre semaines, l’ensemble des chefs de partis représentés à l’Assemblée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour s’entendre sur un accord. Ce compromis budgétaire permettrait ensuite la nomination d’un Premier ministre qui serait le garant de cet accord", explique l'ancien Premier ministre. 

Gabriel Attal souhaite également que le président de la République montre "qu’il est prêt à accepter de partager le pouvoir."

François Bayrou : "Ces 9 mois ont été des mois de profond bonheur"

Il a écouté les chefs de fil des différents groupes de l'Assemblée nationale. En réponse, le Premier ministre a déclaré que "ces 9 mois ont été des mois de profond bonheur."

François Bayrou a également tenu à remercier son gouvernement qui "n’a pas eu une seule crise" depuis son arrivée à Matignon.

Gabriel Attal (Ensemble) propose un "accord d'intérêt général"

Malgré des "désaccords" avec le budget présenté par François Bayrou, Gabriel Attal, député Ensemble, a proposé un "accord d'intérêt général" entre les forces politiques pour les 18 mois à venir pour éviter les "blocages". 

Concernant "la situation du pays", l'ancien Premier ministre a tenu à saluer la franchise de François Bayrou.  Et d'ajouter : "Réduire la dette, ce n'est pas une obsession comptable, c'est un enjeu vital". 

Enfin, Gabriel Attal a indiqué que les députés de son groupe voteraient la confiance "pour l’intérêt général".

Marine Le Pen (RN) : "La dissolution n'est pas une option, mais une obligation"

Alerte

Très offensive, Marine Le Pen a salué "la fin de l'agonie d'un gouvernement fantôme" devant les députés à l'Assemblée nationale. 
La présidente du groupe RN, plaide pour une dissolution qui, selon elle, "n'est plus une option, mais une obligation". L'élue insiste : "La dissolution n'est pas un caprice. C'est un levier institutionnel pour sortir des blocages et permettre le fonctionnement démocratique des institutions."

éric Ciotti accuse François Bayrou d'être un "pompier pyromane"

Éric Ciotti n'a pas maché ses mots durant sa prise de parole. Le député a débuté en accusant le Premier ministre, François Bayrou, d'être un "pompier pyromane". 

"Vous n'êtes pas l'homme du redressement, vous êtes, avec Emmanuel Macron, les artisans de la débâcle française", a ajouté le président de l'UDR (Union des Droites pour la République). 

Laurent Wauquiez (LR) votera la confiance "sans enthousiasme"

Alerte

Comme annoncé, Laurent Wauquiez votera la confiance au Premier ministre mais "sans enthousiasme". Le député indique, par ailleurs, que les autres parlementaires LR seront libres de leur choix. 

François Bayrou a terminé sa déclaration de politique générale

Le Premier ministre vient de terminer sa déclaration de politique générale après 40 minutes de discours. " Ce que dit le moment que nous vivons, c’est qu’il y a un chemin, et un seul pour la France : celui de la vérité partagée, et du courage."

Les chefs de file des différents groupes de l'Assemblée vont désormais pouvoir répondre au Premier ministre. Boris Vallaud, pour le Parti socialiste, est le premier à s'exprimer. 


 

François Bayrou : "vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel"

Alerte

Après avoir longuement évoqué l'avenir, notamment de la jeunesse, le Premier ministre s'adresse maintenant aux députés de l'Assemblée nationale. " Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel", lâche François Bayrou avant d'ajouter : "J’ai choisi de m’adresser à vous comme si le destin n’était pas écrit."

Taxer les plus riches ? François Bayrou d'accord pour une "contribution", mais pas "confiscatoire"

"Bernard Arnault et ses semblables sont devenus les cibles emblématiques d’une pensée magique", déplore François Bayrou. Si le Premier ministre s'oppose à une fiscalité "confiscatoire" pour les plus fortunés, il appelle néanmoins à une forme de "contribution" des "très hauts revenus" et "très hauts patrimoines" pour "participer spécifiquement à l'effort national".

François Bayrou : "Notre pronostic vital est engagé"

Après avoir égrené les "immenses" chantiers qui attendent le pays - modèle social, logement, sécurité, immigration - le Premier ministre continue d'alerter sur la "situation de la France". "Notre pronostic vital est engagé", lâche François Bayrou. 


Le Premier ministre a appelé les députés à partager son "constat" sur "la situation du pays". "La France n'a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans", a-t-il déploré. "Depuis 51 ans, tous les ans les dépenses s'accroissent, les déficits se répètent et les dettes s'accumulent. Tous les ans nous dépensons plus que nos ressources de l'année et souvent beaucoup plus."

Lecornu, Lombard, Moscovici... Qui pour succéder à François Bayrou ?

Si François Bayrou ne sera fixé qu'en fin d'après-midi, les potentiels successeurs du Premier ministre sont déjà envisagés en cas de chute à l'issue du vote de confiance. 

Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, fait figure de favori. Le président voulait le nommer en décembre avant que François Bayrou ne s'impose. Un autre ministre, Eric Lombard., se verrait bien à Matignon. Ancien socialiste, il a œuvré à l'accord de non censure avec le PS en février.

D'autres ministres, Catherine Vautrin et Gérald Darmanin, font campagne en coulisses. On entend aussi le nom du président de la cour des comptes et ancien socialiste Pierre Moscovici.

"Pas un discours d'Adieu, mais une manière de prendre date"

Il y aura bien un pot de départ ce soir à Matignon, si le gouvernement tombe, selon nos informations. Les invitations ont déjà été lancées dès hier soir. "J'aiderai à trouver le futur Premier ministre de toutes mes forces", confie François Bayrou en privé. 

Ce matin, un proche du Premier ministre d'eux a tenu à nous préciser que cet après-midi, ce ne sera pas un discours d'adieu. Non, mais plutôt une manière de prendre date pour la suite.  

Une prise de parole d'Emmanuel Macron dès mardi ?

Alors que le gouvernement Bayrou pourrait tomber ce lundi soir, tous les regards se tournent déjà vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d'un Premier ministre. Le troisième depuis qu'aucune majorité ne s'est dégagée à l'Assemblée nationale après la dissolution, il y a plus d'un an.


Après le président du Sénat Gérard Larcher vendredi, il recevra donc ce matin la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, d'après son entourage. Ses proches n'excluent pas une prise de parole dans les prochains jours, peut-être dès mardi, évoquant un chef de l'État qui, cette fois, veut aller vite.

Merci à tous d'avoir suivi ce live

Merci d'avoir suivi ce live consacré au vote de confiance de l'Assemblée nationale. François Bayrou doit remettre sa démission ce mardi 9 septembre, suivez les informations et les réactions dans ce nouveau direct.


L'actualité politique ne s'arrête pas sur RTL. Ce mardi matin, Thomas Sotto recevra, à 7h40 dans RTL Matin, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet. De son côté, Marc-Olivier Fogiel accueillera le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

La rédaction vous recommande

Chute du gouvernement Bayrou : Chute de Bayrou : pour la CGT "il n'y aura pas de stabilité sans justice sociale"

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, s'est exprimée après la chute du gouvernement Bayrou. 

La France ne connaîtra pas de stabilité politique sans justice sociale, a-t-elle déclaré à l'AFP, appelant à l'abrogation de la réforme des retraites et à un autre projet de budget. 

"Les organisations syndicales avaient prévenu il y a deux ans que le passage en force d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites allait se payer par une profonde crise démocratique. Et là, on y est. Et je ne m'en réjouis pas", a-t-elle poursuivi

Manuel Bompard : "la chute du gouvernement Bayrou doit se traduire par la chute de sa politique"

Le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, était l'invité de RTL Soir, ce lundi après la chute du gouvernement Bayrou. "Il faut le dire, c'est déjà une première victoire de la mobilisation populaire et c'est aussi le résultat de la détermination sans faille. des députés insoumis qui ont déjà à huit reprises, depuis que M. Bayrou a été installé comme Premier ministre, déposé des motions de censure", a réagi le député de Marseille. 

"La chute du gouvernement de François Bayrou doit se traduire par la chute de sa politique, a poursuivi Manuel Bompard. Et pour ça, il me semble effectivement qu'il n'y a pas d'autre solution que le départ du Président de la République et l'organisation d'une élection présidentielle anticipée".

Prisca Thévenot : "est-ce que l'état d'esprit à l'Assemblée nationale va pouvoir enfin évoluer ?"

"Je pense qu'il faut qu'on avance". La député Ensemble, Prisa Thévenot a réagi, au micro de RTL, à la chute du gouvernement Bayrou. 
"Le sujet, ce n'est pas de se dire est-ce qu'on en veut aux uns ou aux autres, c'est de se dire dans quel état d'esprit l'Assemblée nationale peut enfin se mettre. L'enjeu que nous avons et la question qui se pose, c'est est-ce que l'état d'esprit à l'Assemblée nationale va pouvoir enfin évoluer ? (...) Nous devons nous inscrire dans une culture de compromis. Ce n'est pas nous qui le voulons, c'est les Français qui nous le demandent, au regard de l'Assemblée nationale qui se compose en trois blocs par leur volonté." 

Gouvernement Bayrou renversé : découvrez ce qu'a voté votre député

C'est historique : 364 députés ont voté contre la confiance à François Bayrou et à son gouvernement, qui devient le premier à tomber ainsi sous la Ve République. 
Qu'a voté le député de votre circonscription ? Découvrez sa position grâce à notre moteur de recherche RTL.

Marine Tondelier (Écologistes) demande un rendez-vous entre les partis de gauche et Emmanuel Macron

La patronne des Ecologistes Marine Tondelier demande qu'Emmanuel Macron reçoive les chefs des partis de gauche, ensemble ou séparément, avant de nommer le prochain Premier ministre, a-t-elle annoncé sur BFMTV. 

Un peu plus tôt, au micro de RTL, Boris Vallaud est resté sur ses positions concernant le choix du prochain Premier ministre. "Nous sommes légitimes, à gauche, à revendiquer l'exercice du pourvoir."

Gabriel Attal (Ensemble) propose "que le président désigne un négociateur"

Dans une interview accordée au Parisien, Gabriel Attal propose la nomination d'un "négociateur" mais qui ne sera pas "Premier ministre". 


"Il serait chargé de réunir dès ce mardi 9 septembre et pendant trois à quatre semaines, l’ensemble des chefs de partis représentés à l’Assemblée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour s’entendre sur un accord. Ce compromis budgétaire permettrait ensuite la nomination d’un Premier ministre qui serait le garant de cet accord", explique l'ancien Premier ministre. 

Gabriel Attal souhaite également que le président de la République montre "qu’il est prêt à accepter de partager le pouvoir."

Chute du gouvernement : Qui pour succèder à François Bayrou ?

C'est désormais officiel, le gouvernement Bayrou a été renversé. Tous les regards se tournent maintenant vers l'Élysée. Emmanuel Macron va devoir trouver le mouton à cinq pattes pour constituer un nouveau gouvernement. Bertrand, Lecornu, Braun-Pivet... Qui succèdera à François Bayrou ? 

Jean-Luc Mélenchon demande à Macron "de partir"

Les premières réactions ne se sont pas fait attendre après le renversement du gouvernement Bayrou. 

Sur son compte X, Jean-Luc Mélenchon demande au président de la République de "partir". "Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir".

Au micro de RTL, la député RN Edwige Diaz a indiqué que "la dissolution" était "un devoir pour Emmanuel Macron." L'élue - qui souhaite "sortir de cette paralysie" - prévient pour l'avenir : "Si les macronistes n'entendent pas nos demandes, nous les censurerons."

Vote de confiance : FRançois Bayrou renversé

Alerte

364 votes contre... Le gouvernement Bayrou est officiellement renversé par les députés de l'Assemblée nationale. Le Premier ministre devra donc remettre sa démission au président de la République. 

François Bayrou : "Ces 9 mois ont été des mois de profond bonheur"

Il a écouté les chefs de fil des différents groupes de l'Assemblée nationale. En réponse, le Premier ministre a déclaré que "ces 9 mois ont été des mois de profond bonheur."

François Bayrou a également tenu à remercier son gouvernement qui "n’a pas eu une seule crise" depuis son arrivée à Matignon.

Mathilde Panot (LFI) au Premier ministre : "Pour vous, le futur n'existe pas"

"Ce jour est historique". Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis à l'Assemblée nationale, n'a pas pris de pincette pour s'attaquer au bilan et budget présenté par le Premier ministre. Pour la député insoumise, François Bayrou est le dernier visage d’une politique illégitime et obstinée, incapable de susciter la moindre adhésion dans le pays."
 
La cheffe de fil des députés insoumis poursuit : "Impopulaire, minoritaire, détesté, le macronisme ne gouverne plus que par la peur." 

Et d'ajouter cette charge : "Vous resterez dans l’histoire comme cette oligarchie rapace, qui ne supporte pas que les gens puissent profiter des petits bonheurs de la vie."

Gabriel Attal (Ensemble) propose un "accord d'intérêt général"

Malgré des "désaccords" avec le budget présenté par François Bayrou, Gabriel Attal, député Ensemble, a proposé un "accord d'intérêt général" entre les forces politiques pour les 18 mois à venir pour éviter les "blocages". 

Concernant "la situation du pays", l'ancien Premier ministre a tenu à saluer la franchise de François Bayrou.  Et d'ajouter : "Réduire la dette, ce n'est pas une obsession comptable, c'est un enjeu vital". 

Enfin, Gabriel Attal a indiqué que les députés de son groupe voteraient la confiance "pour l’intérêt général".

édition spéciale RTL soir avec Anne-Sophie Lapix

Alerte

Comment les députés vont-ils voter ? Suivez les résultats du vote de confiance dans l'édition spéciale de RTL Soir avec Anne-Sophie Lapix. 

Marine Le Pen (RN) : "La dissolution n'est pas une option, mais une obligation"

Alerte

Très offensive, Marine Le Pen a salué "la fin de l'agonie d'un gouvernement fantôme" devant les députés à l'Assemblée nationale. 
La présidente du groupe RN, plaide pour une dissolution qui, selon elle, "n'est plus une option, mais une obligation". L'élue insiste : "La dissolution n'est pas un caprice. C'est un levier institutionnel pour sortir des blocages et permettre le fonctionnement démocratique des institutions."

éric Ciotti accuse François Bayrou d'être un "pompier pyromane"

Éric Ciotti n'a pas maché ses mots durant sa prise de parole. Le député a débuté en accusant le Premier ministre, François Bayrou, d'être un "pompier pyromane". 

"Vous n'êtes pas l'homme du redressement, vous êtes, avec Emmanuel Macron, les artisans de la débâcle française", a ajouté le président de l'UDR (Union des Droites pour la République). 

Jean-Luc Mélenchon (LFI) : "Le chaos du blocage, c’est Macron. Il doit partir"

Le chef des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du Parisien, ce lundi 8 septembre. Si l'ancien député salue la démarche de François Bayrou et du vote de confiance, l'insoumis l'accuse de chercher à "déclencher une crise financière." "Macron est maintenant en première ligne face au peuple", ajoute Jean-Luc Mélenchon. 

Il persiste et signe, Emmanuel Macron doit démissionner. "Le chaos du blocage, c’est Macron. Il doit partir. En restant après avoir perdu trois fois les élections, il provoquera une situation plus explosive encore qu’aujourd’hui." 

François Bayrou remettra sa démission demain matin en cas de chute

Alerte

En cas de chute du gouvernement ce lundi, François Bayrou remettra sa démission mardi matin au président de la République, Emmanuel Macron. 

Marc Fesneau (Modem) : "Nous avons un devoir de vérité à l'égard des Français"

Le président du groupe Les Démocrates à l'Assemblée nationale, Marc Fesneau, annonce sans surprise que le Modem votera la confiance à François Bayrou.

Cyrielle Chatelain (écologistes) : le président doit "accepter une cohabitation"

Présidente du groupe des Écologistes à l'Assemblée natioanle, Cyrielle Chatelain appelle le président de la République à accepter une cohabitation " et de nommer un Premier ministre issu des rangs du Nouveau Front populaire".

Laurent Wauquiez (LR) votera la confiance "sans enthousiasme"

Alerte

Comme annoncé, Laurent Wauquiez votera la confiance au Premier ministre mais "sans enthousiasme". Le député indique, par ailleurs, que les autres parlementaires LR seront libres de leur choix. 

Laurent Wauquiez (LR) : "L'instabilité politique est un poison économique"

Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationale, prend la parole pour dénoncer "l'instabilité politique" du pays. Le député le martèle : "L'instabilité est un poison économique".  

L'ancien président des Républicains charge également Jean-Luc Mélenchon, présent dans les tribunes de l'Assemblée nationale : " Le premier danger politique." Le leader insoumis "n'attend que le chaos", accuse-t-il.

Boris Vallaud (PS) : "Nous ne pouvons pas vous faire confiance"

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, s'adresse au Premier ministre. " Nous ne pouvons pas vous faire confiance", insiste-t-il. L'élu socialiste l'annonce : "C'est à la gauche, arrivée en tête, de gouverner. Nous sommes prêts."

François Bayrou a terminé sa déclaration de politique générale

Le Premier ministre vient de terminer sa déclaration de politique générale après 40 minutes de discours. " Ce que dit le moment que nous vivons, c’est qu’il y a un chemin, et un seul pour la France : celui de la vérité partagée, et du courage."

Les chefs de file des différents groupes de l'Assemblée vont désormais pouvoir répondre au Premier ministre. Boris Vallaud, pour le Parti socialiste, est le premier à s'exprimer. 


 

François Bayrou : "vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel"

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Après avoir longuement évoqué l'avenir, notamment de la jeunesse, le Premier ministre s'adresse maintenant aux députés de l'Assemblée nationale. " Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel", lâche François Bayrou avant d'ajouter : "J’ai choisi de m’adresser à vous comme si le destin n’était pas écrit."

Taxer les plus riches ? François Bayrou d'accord pour une "contribution", mais pas "confiscatoire"

"Bernard Arnault et ses semblables sont devenus les cibles emblématiques d’une pensée magique", déplore François Bayrou. Si le Premier ministre s'oppose à une fiscalité "confiscatoire" pour les plus fortunés, il appelle néanmoins à une forme de "contribution" des "très hauts revenus" et "très hauts patrimoines" pour "participer spécifiquement à l'effort national".

François Bayrou rappelle "le poids de la dette"

Le Premier ministre insiste - une nouvelle fois - sur "le poids de la dette" pour les "Français" et les "prochaines générations". 

"Nous avons 3.415 milliards d'euros de dette, dit François Bayrou. La soumission à la dette, c’est comme la soumission par la force militaire. Dominés par les armes, ou dominés par nos créanciers du fait d’une dette qui nous submerge, dans les deux cas nous perdons notre liberté."

François Bayrou : "Notre pronostic vital est engagé"

Après avoir égrené les "immenses" chantiers qui attendent le pays - modèle social, logement, sécurité, immigration - le Premier ministre continue d'alerter sur la "situation de la France". "Notre pronostic vital est engagé", lâche François Bayrou. 


Le Premier ministre a appelé les députés à partager son "constat" sur "la situation du pays". "La France n'a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans", a-t-il déploré. "Depuis 51 ans, tous les ans les dépenses s'accroissent, les déficits se répètent et les dettes s'accumulent. Tous les ans nous dépensons plus que nos ressources de l'année et souvent beaucoup plus."

François bayrou : "Cette épreuve de vérité, je l'ai voulue"

"Cette épreuve de vérité, je l'ai voulue". Le Premier ministre, François Bayrou, a débuté sa déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale pleine à craquer. 

François Bayrou débute sa déclaration de politique générale

Alerte

Il est 15h02. Le Premier ministre, François Bayrou, débute sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale. 

Jean-Luc Mélenchon est arrivé à l'Assemblée nationale

L'ancien député des Bouches-du-Rhône et patron des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, est arrivé à l'Assemblée nationale entouré des députés insoumis. 

Comment va se dérouler le vote de confiance ?

À 15h, le Premier ministre François Bayrou prononcera sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale. Après lui, les représentants des différents groupes parlementaires pourront lui répondre. 

Boris Vallaud sera le premier à prendre la parole pour le Parti socialiste. Suivront notamment Laurent Wauquiez pour Les Républicains, Marine Le Pen pour le Rassemblement national, Gabriel Attal pour Ensemble et Mathilde Panot pour la France insoumise. 

"le sort du Premier ministre semble assez scellé"

Cet après-midi, François Bayrou prendra la parole à l'Assemblée nationale, sans doute pour la dernière fois en tant que Premier ministre, avant de se soumettre donc au vote de confiance.
Bruno Cautrès, politologue, chercheur au Cevipof et enseignant à Sciences Po, estime dans RTL Midi que le sort du Premier ministre est déjà "scellé".

François Bayrou aidera "de toutes ses forces" à trouver SON successeur

Le Premier ministre François Bayrou ne compte pas dire "adieu" à la politique si son gouvernement venait à être renversé ce lundi. En privé, il indique, selon nos informations, qu'il "aidera de toutes ses forces" à trouver son successeur à Matignon. 

Lecornu, Lombard, Moscovici... Qui pour succéder à François Bayrou ?

Si François Bayrou ne sera fixé qu'en fin d'après-midi, les potentiels successeurs du Premier ministre sont déjà envisagés en cas de chute à l'issue du vote de confiance. 

Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, fait figure de favori. Le président voulait le nommer en décembre avant que François Bayrou ne s'impose. Un autre ministre, Eric Lombard., se verrait bien à Matignon. Ancien socialiste, il a œuvré à l'accord de non censure avec le PS en février.

D'autres ministres, Catherine Vautrin et Gérald Darmanin, font campagne en coulisses. On entend aussi le nom du président de la cour des comptes et ancien socialiste Pierre Moscovici.

François Bayrou : partir pour mieux revenir en 2027 ?

Le Premier ministre a admis pour la première fois vendredi sur RTL qu'il allait sans doute quitter Matignon. Il assure que 2027 n'est pas un objectif, mais il n'écarte pas totalement cette perspective. Ses proches ont déjà leur petite idée, selon notre journaliste Arthur Bellier.

Les écologistes "prêts" en cas de dissolution

Les Écologistes se disent lundi, à quelques heures de la chute annoncée de François Bayrou, "prêts" en cas de nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron et appellent une nouvelle fois, dans ce cas de figure, "toutes les forces de gauche" à se réunir.


"Les Écologistes ont réuni hier leurs secrétaires régionaux pour se préparer à tout, y compris à l'hypothèse d'une dissolution rapide ce soir. Ce n'est pas le scénario le plus probable, mais s'il arrive, nous serons prêts à désigner des candidatures sur l'ensemble des circonscriptions tout en enclenchant des discussions avec nos partenaires", écrit Marine Tondelier dans un communiqué publié pendant que la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, était reçue à l'Élysée par le président de la République.

Retailleau pose ses conditions pour un futur accord de gouvernement

Le patron de LR Bruno Retailleau proposera un accord de gouvernement au prochain Premier ministre si François Bayrou tombe lundi, assurant que la droite ne veut pas rester au sein de l'exécutif "à n'importe quelle condition".


Cet accord, qui pourrait également s'appeler "contrat ou engagement", contiendra deux priorités qui sont le budget et "une partie régalienne", a-t-il déclaré dimanche à la presse en marge de la rentrée politique des Républicains où il doit prendre la parole en milieu d'après-midi.

"C'est une sorte d'engagement" pour vérifier que les conditions d'entrée dans le prochain gouvernement seront "compatibles avec l'idée que l'on se fait du redressement de la France", a ajouté l'actuel ministre de l'Intérieur, qui appelle la droite à voter la confiance à François Bayrou.

"On ne rentrera pas au gouvernement à n'importe quelle condition", a martelé le Vendéen, qui appelle à une rapide nomination d'un nouveau Premier ministre si le gouvernement de François Bayrou était renversé lundi.

Lenglet : une refonte du modèle social est nécessaire pour faire accepter les sacrifices

La crise budgétaire française, mise en exergue par la chute annoncée du gouvernement Bayrou, cache une réalité plus profonde : l’essoufflement de notre modèle social, dont les dépenses progressent plus vite que les recettes. Retrouvez l'édito de François Lenglet. ⤵️

"Pas un discours d'Adieu, mais une manière de prendre date"

Il y aura bien un pot de départ ce soir à Matignon, si le gouvernement tombe, selon nos informations. Les invitations ont déjà été lancées dès hier soir. "J'aiderai à trouver le futur Premier ministre de toutes mes forces", confie François Bayrou en privé. 

Ce matin, un proche du Premier ministre d'eux a tenu à nous préciser que cet après-midi, ce ne sera pas un discours d'adieu. Non, mais plutôt une manière de prendre date pour la suite.  

Un Premier ministre socialiste pour remplacer bayrou ?

Dans la course au successeur de François Bayrou, le PS s'est placé au centre du jeu, Olivier Faure se déclarant "prêt" pour Matignon.


Mais si Emmanuel Macron a demandé aux chefs du camp gouvernemental de "travailler" avec les socialistes, peu dans son entourage pensent qu'il nommera le premier secrétaire du Parti socialiste, qui rejette l'idée d'un gouvernement "commun" avec des macronistes.
Et le patron des Républicains Bruno Retailleau a prévenu : "hors de question" d'accepter un Premier ministre socialiste.

Même à gauche, ça grince:"je ne crois pas une minute qu'Emmanuel Macron ait l'intention de nommer à Matignon un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme", a raillé sur franceinfo le coordinateur de LFI Manuel Bompard. Plus probable donc: la négociation d'un accord de non-censure par une personnalité de droite ou du centre.

Pourquoi ce vote de confiance pourrait être historique

Avant la chute attendue du gouvernement de François Bayrou lors du vote de confiance, seuls deux sont tombés sous la Ve République, celui de son prédécesseur Michel Barnier en 2024 et celui de Georges Pompidou en 1962.


François Bayrou a choisi "d'engager devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement" sur son plan d'économies, comme le prévoit l'article 49 alinéa 1 de la Constitution.

C'est la 42e fois qu'il est fait usage du 49-1 sous la Ve République. Avant Bayrou, jamais un "49-1" n'a provoqué la chute de l'exécutif. Sa dernière utilisation, en juillet 2020, était sans risque: le camp présidentiel d'Emmanuel Macron et son Premier ministre, Jean Castex, disposaient alors d'une confortable majorité, contrairement à la situation actuelle.

Une prise de parole d'Emmanuel Macron dès mardi ?

Alors que le gouvernement Bayrou pourrait tomber ce lundi soir, tous les regards se tournent déjà vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d'un Premier ministre. Le troisième depuis qu'aucune majorité ne s'est dégagée à l'Assemblée nationale après la dissolution, il y a plus d'un an.


Après le président du Sénat Gérard Larcher vendredi, il recevra donc ce matin la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, d'après son entourage. Ses proches n'excluent pas une prise de parole dans les prochains jours, peut-être dès mardi, évoquant un chef de l'État qui, cette fois, veut aller vite.

INFO RTL - Emmanuel Macron va recevoir yaël Braun-PIvet

Selon nos informations, après Gérard Larcher ce vendredi, Emmanuel Macron recevra la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à l’Élysée ce lundi à 10 heures.  

"La dissolution était une idée folle"

Les 577 députés de l'Assemblée nationale sont appelés à voter pour ou contre la confiance au gouvernement de François Bayrou. Quels sont les enjeux de ce vote et quelles sont les conséquences politiques de la probable chute du gouvernement ? Pascal Perrineau, politologue et professeur émérite des universités à Sciences Po, est l'invité de RTL Matin.

Manuel Valls appelle sur RTL à éviter un "suicide politique"

Invité dans "Le Grand jury RTL - Public Sénat - Le Figaro - M6", ce dimanche 7 septembre, le ministre des Outre-mer a averti contre les risques d'une dissolution de l'Assemblée nationale et d’élections législatives anticipées. 

Il faut éviter "un suicide politique pour nos institutions et pour notre régime", a insisté Manuel Valls. Selon lui, une dissolution de l'Assemblée nationale et de nouvelles élections législatives mettrait en péril l'équilibre institutionnel déjà fragilisé de la France.

quels sont les 4 scénarios possibles ?

1. François Bayrou obtient la confiance des députés
Il ne s'agit pas de l'hypothèse la plus probable, mais elle existe encore dans l'esprit de François Bayrou

2. Emmanuel Macron nomme un nouveau Premier ministre
Si le chef du gouvernement tombe, il devra remettre la démission de son gouvernement. 

3. Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale

4. Emmanuel Macron démissionne et déclenche une présidentielle anticipée

Pourquoi un échec aussi rapide ?

Cela restera un mystère. Pourquoi François Bayrou, Premier ministre, n'a-t-il pas fait du François Bayrou ? Chercher le compromis, naviguer entre les forces politiques, faire tout ce qu'il a vanté depuis des décennies. À la place de ça, il s'est isolé à Matignon. 

L'affaire Betaram a été une vraie blessure qui a touché sa famille. Il y a aussi le conclave des retraites, un échec où le patronat ne l'a pas aidé. C'est aussi un nouveau rendez-vous manqué avec les socialistes. Il reste à François Bayrou l'espoir que son éternelle alerte sur les finances publiques aura servi à quelque chose. 

une chute annoncée ?

Sauf coup de théâtre, François Bayrou va devenir le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Après moins de neuf mois à Matignon, lundi à 15H00, François Bayrou montera à la tribune de l'Assemblée pour engager la responsabilité de son gouvernement. Les chefs de files des groupes parlementaires lui répondront, avant le vote attendu dans la soirée. La sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l'extrême droite, le centriste sait que la fin de son bail est imminente.

Bienvenue sur ce live dédié au vote de confiance

François Bayrou devrait prendre la parole à la tribune de l'Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre à 15 heures. Sa déclaration de politique générale, en application de l’article 49, alinéa 1 de la Constitution, sera largement consacrée à la situation critique des finances publiques. Le résultat du vote devrait être connu autour de 19 heures.

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