Les infos de 5h - Vote de confiance : la sentence est inéluctable pour Bayrou, Macron lui cherche déjà un remplaçant
La déclaration de politique générale de François Bayrou ne devrait pas être validée et son gouvernement devrait tomber. Emmanuel Macron ne veut pas perdre de temps pour nommer son successeur.
Avant de faire ses cartons, François Bayrou peaufine sa déclaration de politique générale. Ce lundi 8 septembre, à 15 heures, il la lira devant l’Assemblée nationale, puisqu’il se soumet au vote de confiance des députés. Sauf énorme surprise, ces derniers devraient provoquer la chute de son gouvernement.
Dimanche, il finissait d’écrire son discours, seul. Son mantra sera répété pendant une quarantaine de minutes : "Le combat contre la dette est vital. L’ignorer nous mènerait au désastre."
Les onze groupes défileront ensuite pour dire s’ils accordent leur confiance au Premier ministre, mais la sentence est connue, irrévocable. Entre la gauche et le RN et ses alliés, environ 350 députés voteront contre.
Avant de convier ses ministres, à 20 h 30, à un pot de départ, François Bayrou ira à l’Élysée remettre sa démission à Emmanuel Macron. Le président revient au centre du jeu. C’est à lui de trouver un nouveau Premier ministre. Il ne veut pas tarder car il a besoin de quelqu’un pour répondre à la mobilisation du 10 septembre, selon plusieurs proches du chef de l’État.
Aucun nom sérieusement approché n’a fuité. Un portrait-robot se dessine tout de même : un Premier ministre capable de garder le socle commun uni, tout en discutant avec les Socialistes ; un profil aussi opérationnel très vite, comprenez, qui connaisse les rouages de l’Assemblée où il devra à son tour tenter de ne pas être renversé.
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