"Sans dissolution, Emmanuel Macron bloque le pays." Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, a interpellé le chef de l'État à la tribune de l'Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre, après le discours de politique générale de François Bayrou. En attendant les résultats du vote de confiance, qui doivent provoquer la chute du gouvernement, la leader d'extrême droit a enjoint le président de la République à dissolution.
La dissolution n'est pas un caprice, c'est un levier institutionnel pour sortir des blocages.
Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée
L'hypothèse d'une démission du chef de l'État étant a priori "fermée" par Emmanuel Macron lui-même, celui-ci peut "faire le choix de renommer un gouvernement qui, au vu de l'équation politique, ne passera probablement pas la discussion budgétaire", argue Marine Le Pen. "La dissolution n'est pas un caprice, c'est un levier institutionnel pour sortir des blocages", estime la présidente du groupe RN. "Tout laisse penser, juridiquement, politiquement, voire moralement, que la dissolution n'est pas pour (Emmanuel Macron) une option, mais une obligation."
Le Rassemblement national pousse pour de nouvelles législatives anticipées, qu'il dit cette fois pouvoir gagner. Marine Le Pen - dont le procès en appel dans l'affaire des assistants d'eurodéputés lui ayant valu une inéligibilité en première instance se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026 - s'est dite prête à "sacrifier" son mandat de députée pour porter son parti à Matignon.
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