Vote de confiance : le gouvernement Bayrou renversé par l'Assemblée, découvrez ce qu'a voté votre député

C'est historique: 364 députés ont voté contre la confiance à François Bayrou et à son gouvernement, qui devient le premier à tomber ainsi sous la Ve République. Qu'a voté le député de votre circonscription ? Découvrez sa position grâce à notre moteur de recherche RTL.

Le Premier ministre François Bayrou lors du vote de confiance à l'Assemblée nationale, le 8 septembre 2025.

Crédit : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Bertrand, Lecornu, Braun-Pivet... Les noms qui circulent pour l'après Bayrou

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Pas de coup de théâtre à l'Assemblée nationale. Sans surprise, les députés ont voté en large majorité contre la confiance à François Bayrou, lors d'un scrutin organisé ce lundi 8 septembre. Dans le détail, 364 parlementaires ont affiché leur hostilité au gouvernement en place, contre seulement 194 voix pour.

Qu'a voté votre député ? Découvrez le détail des votes dans le module ci-dessous. Vous pouvez tapez le nom de votre élu ou votre département dans le moteur de recherche pour filtrer les résultats.

Veto de la gauche et de l'extrême droite

Après moins de neuf mois à Matignon, François Bayrou devient le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Le Premier ministre a fait face aux vetos unanimes de la gauche - insoumis, socialistes, écologistes et communistes - et de l'extrême droite, ainsi qu'à de larges défections de la part des membres du groupe de la Droite républicaine (27 pour, 13 contre, 9 abstentions). Il n'a pu compter que sur les voix du "socle commun", composé des macronistes d'Ensemble, de ses troupes du Modem et du mouvement Horizons d'Edouard Philippe.

"Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l'assentiment du président de la République, je l'ai voulue", a affirmé le Premier ministre au début de son discours de politique générale d'environ quarante-cinq minutes. "Le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change", a-t-il ajouté, justifiant "un pronostic vital engagé" pour la France, en "raison de ce "surendettement": "50 milliards créés par le travail, plus de 100 milliards transférés à nos créanciers. Le double."

Tous les regards sont désormais tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d'un Premier ministre, le troisième depuis qu'aucune majorité ne s'est dégagée à l'Assemblée nationale après la dissolution, en juin 2024. François Bayrou doit formellement lui remettre sa démission ce mardi 9 septembre au matin, selon les informations de RTL. L'Élysée a annoncé qu'il nommerait son successeur "dans les tout prochains jours".

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