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Marine Le Pen, le 22 septembre 2020
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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Faut-il rendre obligatoire le vaccin contre le Covid-19 ? Depuis l'annonce en début de semaine des laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech, qui ont affirmé que leur candidat vaccin était "efficace à 90%", la sujet alimente les débats au sein de la classe politique. Après notamment le chef de file des Verts Yannick Jadot, qui a tranché d'emblée en faveur de l'obligation, et le président du Sénat Gérard Larcher, également favorable au vaccin obligatoire "si nécessaire", c'est au tour de Marine Le Pen de se prononcer.
Sur le plateau de BFMTV dimanche 15 novembre, la patronne du Rassemblement national a indiqué préférer de son côté laisser à chaque Français le choix en son "for intérieur" . Si un vaccin était prochainement mis sur le marché, "je dirais à nos concitoyens qu'ils sont des citoyens libres", a-t-elle déclaré, plaidant pour le droit d'"attendre de voir ce qu'il en est de ce vaccin". "Moi en ce qui me concerne je me vaccinerai, mais je ne forcerai personne à se vacciner car nous sommes en liberté", a soutenu Marine Le Pen.
Par ailleurs, et alors que le contexte épidémique offre de timides signes positifs au cœur de la seconde vague, la présidente du Rassemblement national a affirmé qu'elle laisserait "les Français fêter Noël en famille" et rouvrirait "dès aujourd'hui les petits commerces". Elle a également plaidé pour une réouverture des lieux de cultes.
Le confinement, c'est quand on a raté le reste
Marine Le Pen
En revanche, la présidente du RN aurait fait fermer collèges et lycées pour freiner la propagation du virus, a-t-elle indiqué. Marine Le Pen a ainsi fustigé la politique du gouvernement, déplorant qu'"entre la première et la deuxième vague, aucun plan n'a été fait". "Le confinement, c'est quand on a raté le reste", a-t-elle souligné, cinglante, qualifiant "d'infantilisante" la "relation" entre les "élites" et la population.
Enfin, interrogée sur le documentaire complotiste Hold up qui dénonce une supposée "manipulation" des gouvernants dans la crise du coronavirus, la chef de file du parti d'extrême-droite a dit ne pas y croire "du tout". "Mais chacun peut regarder ce documentaire et se faire son opinion", a-t-elle poursuivi en ironisant sur "l'hystérie" qui entoure ce film, "entre ceux qui ont considéré cela comme parole d'évangile et ceux qui veulent faire un autodafé".
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