Après Shein, Temu, AliExpress... Les enseignes françaises doivent-elles craindre l'arrivée de Joybuy, l'"Amazon chinois" ?

Comme sur les sites de ses concurrents, le consommateur peut tout trouver sur Joybuy : de l'électronique, de l'électroménager, du mobilier, de la décoration, des vêtements ou encore des produits alimentaires. Joybuy est considéré comme étant l'équivalent d'Amazon en Chine. D'abord, parce que le site est plus calme, moins agressif que ceux de Temu ou encore AliExpress avec des comptes à rebours qui défilent pour inciter les visiteurs à acheter. 

Son organisation est aussi plus proche de celle du site Amazon : Joybuy a commencé à bâtir son réseau logistique en Europe et livre depuis ses entrepôts qui ne sont pas en Chine. L'entreprise n'a en réalité pas le choix d'être plus acceptable et plus politiquement correcte sur le marché européen. 

Derrière Joybuy se trouve le géant chinois JD.com qui a des intentions dans le commerce physique en Europe, puisqu'il vient de racheter Ceconomy, l'enseigne leader de l'électronique et de l'électroménager en Allemagne. Il est, par conséquent, devenu l'un des actionnaires principaux de Fnac Darty, avec l'accord de Bercy. 

Les enseignes françaises doivent s'inquiéter de l'arrivée du géant chinois sur le sol européen. Son propriétaire a des moyens gigantesques, représentant 150 milliards de dollars de chiffre d'affaires, l'équivalent de six milliards de dollars de bénéfices par an. En plus, JoyBuy débarque sur un marché en pleine croissance. En France, le e-commerce gagne 10 à 15% de croissance tous les ans. Enfin, comme pour toutes les plateformes chinoises, Joybuy est directement branché sur les usines en Chine, quasiment du producteur au consommateur. En ayant moins d'intermédiaires, les prix sont moins élevés. 

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27/09/2025 à 06:00 - 32m58s