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Coronavirus : l'été et la chaleur n'arrêteront pas seuls l'épidémie

Une étude de chercheurs de l'université de Princeton juge que si la Covid-19 pourrait être une maladie saisonnière, la faible immunité collective ne permettra pas à la chaleur d'arrêter le virus.

Les mois de mai, juin et juillet vont être très chauds a prévenu Météo France
Les mois de mai, juin et juillet vont être très chauds a prévenu Météo France
Crédit : AFP / ALEXANDER KLEIN
Paul Turban & AFP

C'est une des hypothèses qui étaient évoquées comme porte de sortie de l'épidémie de Covid-19 : la chaleur estivale aurait permis de stopper la diffusion du virus. Or, des chercheurs de l'université américaine Princeton estiment que la corrélation entre température et Covid-19, bien qu'existante, est négligeable, dans une étude publiée dans la revue Science.
Un lien entre le climat et l'évolution de la pandémie a été établi par des études statistiques ces derniers mois : plus il fait chaud et humide, moins le virus se propage. Mais ce lien est faible, les calculs restent préliminaires et l'explication biologique de ce lien reste inconnu. Les modèles publiés dans Science ne contredisent pas la corrélation, mais la considère négligeable pour l'instant.

"Nous prévoyons que les climats plus chauds et humides ne ralentiront pas le virus dans les stades initiaux de la pandémie", prévient la première autrice de l'étude, Rachel Baker, chercheuse en post-doctorat à Princeton, dans un communiqué de l'université. Le virus se propagera vite, quelles que soient les conditions climatiques." "Nos résultats impliquent que les régions tropicales et tempérées doivent se préparer à des épidémies sévères", concluent les chercheurs.

La Covid-19, future maladie hivernale ?

On sait que les conditions climatiques, notamment l'humidité, ont une influence sur la diffusion d'autres coronavirus ou de la grippe. Mais dans le cas de la Covid-19, il semblerait que ce facteur n'ait que peu d'influence face à la faible immunité collective de la population contre le nouveau coronavirus. Autrement dit, la progression rapide de la maladie est assurée par la forte proportion de gens à infecter.

"D'autres coronavirus humains comme ceux du rhume dépendent fortement de facteurs saisonniers, en culminant pendant l'hiver en dehors des tropiques, explique le professeur Bryan Grenfell. Si, comme c'est probable, le nouveau coronavirus est également saisonnier, on peut s'attendre à ce qu'il se transforme en virus hivernal au fur et à mesure qu'il deviendra endémique dans la population."

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