Tandis que la France traverse une crise sanitaire grave, les accidents en liens avec la désinfection sont de plus en plus fréquents. Depuis début mars, "les centres antipoison signalent de nombreux accidents domestiques et intoxication" en lien avec le Covid-19 souligne l'Anses.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, identifie quatre origines de "situations à risque" qui sont : les désinfectants ou nettoyants, les solutions hydroalcooliques, les huiles essentielles et les anti-inflammatoires. Du 1er au 24 mars 2020, les centres antipoisons ont reçu 245 appels témoignant d'un cas d'exposition à l'un de ces quatre types de produits dans le contexte de l'épidémie de coronavirus.
Concernant les nettoyants et désinfectants, l'Anses rappelle la dangerosité des vapeurs toxiques. Il ne faut pas mélangez plusieurs produits, notamment l'eau de Javel et un détartrant, qui ensemble produisent des vapeurs de chlore. Ne passez pas non plus vos aliments à la Javel et n'utilisez pas de désinfectants de surface pour votre hygiène corporelle.
Attention également aux enfants : les produis doivent être stockés hors de leur portée, rappelle l'agence, qui pointe aussi le danger que peut représenter le transfert de produits dans des contenants neutres, cela peut s'avérer trompeurs. S'agissant des gels hydroalcooliques, le principal risque concerne l'exposition accidentelle des enfants à ces solutions ainsi qu'aux produits qui entre dans la composition des variantes à fabriquer soi-même comme l'alcool à 70° ou l'eau oxygénée.
Quant aux huiles essentielles qui peuvent être nocives en cas de mauvaise utilisation, elles "ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus", souligne l'Anses. Si un doute subsiste quant à leur utilisation, le mieux est de s'adresser à un pharmacien.
Enfin, l'agence sanitaire rappelle "les bons comportements" vis à vis des anti-inflammatoires. En cas d'affection chronique, "ne pas arrêter un traitement anti-inflammatoire prescrit" et "prendre conseil auprès de son médecin traitant". Les anti-inflammatoires pouvant aggraver une infection existante, l'Anses conseille comme le ministère de la Santé préalablement, de "ne pas prendre d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et privilégier la prise de paracétamol en cas de fièvre".
Si les autorités sanitaires craignent que les gens boudent les services de santé par crainte du coronavirus, l'Anses souligne qu'"en cas d'intoxication, il ne faut pas refuser ou reporter une consultation nécessaire aux urgences ou dans un cabinet médical", et rappelle qu'il faut "suivre précisément les indications du Centre antipoison".
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