2 min de lecture
Une machine à voter à Issy-les-Moulineaux (illustration)
Crédit : PIERRE VERDY / AFP
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Ces derniers temps, on a
vu des candidats ou de potentiels candidats avancer leurs pions pour l’élection
présidentielle. Nous avons eu à la surprise générale, l’annonce de Xavier Bertrand qui pourtant
avait conditionné sa candidature à son élection à la tête des Hauts-de-France.
Dans les Hauts-de-France, la gauche a réussi à s’unir ce qui
rend son élection moins assurée.
Comment ne pas voir dans l’arrivée médiatique d’Édouard Philippe un tour de piste pré-présidentiel ? Là
où les choses se compliquent c’est qu’Édouard Philippe a bien précisé qu’il
n’appartenait pas à la majorité présidentielle. L’ancien Premier ministre vient de la famille des républicains, même famille
donc que celle de Xavier Bertrand. Or, ce dernier a bien spécifié qu’il ne
passerait pas par la case primaire.
On met de côté les autres candidats de la droite tels que Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez qui s’imaginent eux aussi candidats et réclament à cor et à cris des primaires.
D’abord,
la situation sanitaire risque de reporter la campagne présidentielle au plus
tard possible. Pas avant mars 2022, c’est à ce moment-là qu’Emmanuel Macron saura vraiment s’il est en mesure de se représenter. Pour le moment, il met
tout en place… Il
est donc très difficile pour les partis d’opposition de s’organiser :
reviendra-t-on à la situation classique du droite/gauche ? Possible. Le
meilleur candidat d’aujourd’hui n’est pas forcément celui de demain.
Et
les dernières primaires ont été un véritable fiasco. Souvenez-vous François Fillon pour la droite et Benoit Hamon pour le PS n’ont pas été en mesure d’être
présents au deuxième tour. La
primaire n’est absolument plus une garantie de désigner le meilleur candidat. Je
vous rappelle également que certains candidats éliminés à la primaire comme Manuel Valls n’ont pas respecté l’engagement à soutenir le vainqueur.
Une primaire à gauche n’aurait de sens que s’il s’agit de désigner un candidat commun. Et ça ce n’est pas gagné. Jean-Luc Mélenchon a annoncé lui aussi sa candidature et il est l’un des mieux placés à gauche. Le leader écologiste Yannick Jadot a appelé à une convergence des partis de gauche. On ne parle pas encore de candidature unique mais une première réunion devrait avoir lieu d’ici quinze jours. Mais ce sera sans la présence d’Anne Hidalgo qui avance à peine masquée.
Le
parti socialiste est divisé sur la marche à suivre. Il n’a pas de stratégie, il
n’a pas de candidat, il n’a pas de programme mais il a une porte-parole pour la
présidentielle en la personne de Johanna Rolland, la maire de Nantes. Ça
s’appelle : de l’art de mettre la charrue avant les bœufs !
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