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Budget 2026 : premiers débats à l'Assemblée, la taxe Zucman s'invite dans des amendements

Introduite dans les débats sur le prochain budget par plusieurs amendements de la gauche, la taxe Zucman doit être étudiée lundi ou mardi à l'Assemblée nationale. La mesure fait face à une forte opposition, notamment du RN.

L'Assemblée nationale, le mardi 27 mai 2025.

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Budget 2026 : les premiers débats commencent à l'Assemblée avant la présentation de la taxe Zucman

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La bataille autour du budget a débuté à l'Assemblée nationale. Ce lundi 20 octobre, la Commission des finances a commencé à examiner le volet "Recettes" de ce budget 2026, soit près de 1.800 amendements. Le PS y revendique déjà deux victoires : la pérennisation de la taxation des hauts revenus et la défiscalisation des pensions alimentaires pour les familles monoparentales.

"Tout ça, ce sont de bonnes nouvelles", se félicite le député socialiste Philippe Brun, au micro de RTL. "Ça montre qu'il y a une majorité à l'Assemblée pour faire deux choses. D'abord, décharger les classes populaires et les classes moyennes. Puis, rééquilibrer l'effort et faire peser davantage l'effort sur les très hauts revenus et les très hauts patrimoines. Pour l'instant, ça avance dans le bon sens. Il faut continuer", assure l'élu.

Des amendements pour adapter la taxe Zucman

Mais la mesure phare du Parti socialiste reste la taxe Zucman, cet impôt qui vise les plus gros patrimoines, au coeur de plusieurs amendements déposés par la gauche pour introduire la mesure dans le prochain budget.

L'amendement socialiste doit être étudié ce lundi après-midi ou mardi face à une forte opposition, notamment le Rassemblement national. "Faire payer les riches comme veut le faire la gauche, comme si faire payer ceux qui ont réussi pour essayer de se venger de ses propres échecs, franchement, ne réglera pas forcément le problème", estime Laurent Jacobelli, porte-parole du RN. "Le problème, c'est qu'on dépense mal et qu'on dépense trop."

Le RN assure qu'il s'agit d'une mascarade. Le parti de Marine Le Pen reste persuadé que le gouvernement choisira de toute façon de faire passer le budget par ordonnances, c'est-à-dire par la force, à la fin de l'année.

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