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"Ils venaient tous pleurer dans mon bureau pour que je dépense plus" : critiqué sur la dette, Bruno Le Maire sort du silence et règle ses comptes

Accusé d’avoir creusé la dette publique de mille milliards d’euros, Bruno Le Maire se défend dans un podcast diffusé par TF1 animé par François Lenglet.

Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, à Paris le 8 juin 2024.

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

Budget : Bruno Le Maire règle ses comptes

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Stéphane Boudsocq & François Lenglet - édité par Marie Guermeur

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Attaqué de toute part sur sa gestion du budget de la France pendant la crise du Covid, Bruno Le Maire sort du silence. Dans un contexte économique tendu et alors que la France fait face à un déficit historique, l’ancien ministre de l’Économie s’exprime pour la première fois depuis son départ du gouvernement.

Nommé pendant quelques heures ministre des Armées dans le premier gouvernement Lecornu, il avait finalement démissionné avant même de prendre officiellement ses fonctions. Au micro de François Lenglet, dans un podcast réalisé pour TF1, Bruno Le Maire a dit avoir accepté "par sens de la mission" après avoir refusé pendant plusieurs semaines.

S'il affirme "ne pas regrette" sa décision, il avoue "ne pas avoir pensé une seconde que ça allait déclencher cette réaction en chaîne". "J'avais sous-estimé la petitesse, la médiocrité, la faiblesse des partis et de certains responsables politiques", a-t-il déploré.

Il a profité de cette prise de parole pour revenir sur son bilan, alors qu’il est accusé d’avoir creusé la dette publique de plus de mille milliards d’uros. Il se défend et renvoie la balle à ses détracteurs, dénonçant l’hypocrisie de certains responsables politiques.

Ils ont tous déposé des amendements qui représentent des dizaines de milliards d'euros de dépenses supplémentaires et aujourd'hui, ce sont les mêmes qui viennent me dire '1.000 milliards d'euros de dettes'.

Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie
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"Quelle fourberie, s'exclame-t-il, quelle fourberie, d'abord, de la part de tous ceux qui, pendant la crise du Covid, pendant la crise de l'inflation, n'ont cessé de me demander de dépenser plus, qui tous circulaient dans mon bureau, tapaient à la porte et disaient : 'il nous faut plus pour les boulangers, pour les artisans, pour les commerçants', 'il nous faut une aide plus forte sur l'électricité, sur le gaz', 'vous ne pouvez pas débrancher les aides, vous ne pouvez pas retirer le quoiqu'il en coûte'." 

"Ils venaient tous gémir, pleurer dans mon bureau pour que je dépense plus, poursuit l'ex-ministre. Ils ont tous déposé des amendements qui représentent des dizaines de milliards d'euros de dépenses supplémentaires. Tous ! La droite, les oppositions, le Rassemblement National, tous ! Et aujourd'hui, ce sont les mêmes qui viennent me dire '1.000 milliards d'euros de dettes'. Quelle fourberie !"

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