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Faut-il revenir à la semaine de 5 jours à l'école ? Pour le ministre de l'Éducation, sur RTL, "la réponse ne peut pas être absolument universelle"

Invité de RTL ce vendredi 5 décembre, le ministre de l'Éducation Édouard Geffray ne s'est pas engagé sur la mise en application de l'une des recommandations de la Convention citoyenne d'instaurer des semaines de 5 jours à l'école primaire.

Le ministre de l'Éducation nationale, Édouard Geffray

Crédit : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

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Faut-il revenir à la semaine de 5 jours pour les élèves de primaire ? Invité au micro de RTL ce vendredi 5 décembre, le ministre de l'Éducation nationale Édouard Geffray a indiqué qu'"à titre personnel", il prend "les choses de manière un tout petit peu prudente". "Je crois qu'il y a des situations qui sont aujourd'hui extraordinairement disparates, en réalité", a-t-il ajouté.

Pour alléger les journées des élèves, la Convention citoyenne a préconisé une semaine sur "cinq jours pleins obligatoires" dès l'école élémentaire, afin de mieux étaler les apprentissages. Condenser les cours sur quatre jours "entraîne des journées trop denses, des irrégularités dans les heures de coucher et de lever qui ont des incidences majeures sur les capacités d'attention et la fatigue des enfants", soulignent les citoyens.

Une situation à étudier au cas par cas

"Vous me demandez ma conviction personnelle. Ma conviction personnelle, c'est que la réponse ne peut pas être absolument universelle, parce que faire rentrer tout le monde à la même toise, ça marche pas toujours", a ajouté Édouard Geffray. Cependant, le ministre de l'Éducation nationale a reconnu "une base de départ qui est intéressante, qui prend en compte les besoins de l'enfant et les temps de l'enfant".

Le 23 novembre dernier au micro de RTL, Kenza Occansey, le président du comité de gouvernance de cette Convention citoyenne sur les temps de l'enfant, a défendu le retour à une semaine de cinq jours.

"Aujourd'hui, on sait que la dérogation qui permet de faire quatre jours d'école par semaine est devenue la règle. Et ça, les citoyens ont bien compris que ça n'allait pas, que pour le rythme de l'enfant, ça ne fonctionnait pas, qu'il fallait mieux lisser sur la semaine pour alléger un petit peu les journées et surtout qu'il y ait une continuité plus saine pour les enfants en termes d'apprentissage et en termes de participation", a-t-il expliqué.

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