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Survol d'une base de sous-marins nucléaires dans le Finistère : "aucun lien avec une ingérence étrangère" à ce stade, annonce le parquet

Plusieurs drones ont survolé la base ultra-sécurisée de l'Île Longue, qui abrite les sous-marins de la dissuasion nucléaire française, dans la rade de Brest (Finistère), entraînant l'ouverture d'une enquête judiciaire, ce vendredi 5 décembre.

Panneau indiquant que les drones ont interdiction de survoler cette zone

Crédit : Thomas Trutschel / Photothek Media Lab / dpa Picture-Alliance via AFP

Survol d'une base de sous-marins nucléaires dans le Finistère : pas de drone abattu, ni de pilote identifié, annonce le parquet

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Sébastien Rouxel

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Gros coup de chaud sur la base militaire de l'Île Longue, dans le Finistère, où se trouvent nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Cinq drones ont été repérés au-dessus de cette base jeudi 4 décembre. Les fusiliers marins chargés de sa protection ont rapidement effectué des tirs anti-drones pour les neutraliser. Les infrastructures sensibles n'ont pas été menacées, a assuré la préfecture maritime. 

Le parquet de Rennes a indiqué à l'AFP qu'"aucun lien avec une ingérence étrangère n'est donc fait", a précisé le procureur Frédéric Teillet, en précisant que les fusiliers marins avaient "procédé à un tir de brouilleur et non pas d'arme à feu".


L'enquête ouverte par le parquet de Rennes, compétent en matière militaire, "doit notamment recenser et entendre les personnes à l'origine des signalements afin de confirmer ou non qu'il s'agit bien de drones" et déterminer "le type et le nombre d'engins", a expliqué le procureur. Il s'agit aussi de préciser s'il y a bien eu plusieurs drones ou un seul drone vu plusieurs fois, a-t-il dit. Selon une source proche du dossier, cinq drones ont été détectés jeudi vers 19h30 au-dessus de la base sous-marine de l'Île Longue. 

Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, ce site assure la maintenance des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français, dont l'un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire. L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie maritime. 

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