Meghan Markle fête ses 40 ans ce 4 août. Alors que de nombreux fans de la famille royale et du couple installé à Los Angeles attendent une première photo de Lilibet Diana, retour sur l'année 2020 vécue par l'ex duchesse de Sussex.
"2020, l'année où tout a changé" : Meghan Markle et son mari Harry n'auraient pas pu trouver meilleur titre pour le premier épisode de leur podcast sorti le 30 décembre. Cette année, marquée par la pandémie de Covid-19 dans le monde entier, n'a pas épargné le couple royal et en particulier Meghan Markle. Critiquée de toute part, cette dernière a mené de front ses combats féministes et antiracistes, révélant en fin d'année qu'elle avait dû également surmonter une fausse couche.
L'année de Meghan Markle a commencé par une nouvelle tonitruante : celle du "Megxit" - contraction de "Meghan" et "exit" sur le modèle du concomitant "Brexit". Le 8 janvier, Harry et elle annoncent prendre leurs distances de la famille royale avant de renoncer officiellement à leurs titres de duc et duchesse du Sussex. L'information vaut au couple un lot de critiques acerbes, en particulier visant Meghan Markle qui est même la cible de son propre père.
Pendant des semaines, les tabloïds anglais enchaînent les diatribes à l'encontre de la jeune maman d'Archie, né quelques mois auparavant. Des injures sexistes et racistes, mêlées à des photos de paparazzis qui conduisent le couple à menacer d'à nouveau porter plainte contre certains titres.
Plus silencieuse que son mari, Meghan Markle continue son chemin. Au printemps, elle signe un partenariat avec Disney avant que la marque ne se rétracte jugeant l'ex-actrice "trop controversée" puis lance avec Harry "Archewell", une organisation caritative à l'origine du podcast qu'ils co-présentent.
La vie de George Floyd comptait
Meghan Markle
C'est à l'été que Meghan Markle prend la parole de manière plus vive. A la mort de George Floyd, ce Noir américain décédé sous le genou d'un policier lors d'une interpellation dans le Minnesota, elle donne un vibrant un discours dénonçant le racisme.
"J'ai réalisé que c'est la seule mauvaise chose à faire était de ne rien dire, car la vie de George Floyd comptait, tout comme celle de Breonna Taylor, Philando Castile et Tamir Rice, tout comme celles des personnes dont nous ignorons les noms", a-t-elle ainsi déclaré à l'attention des lycéennes d'un établissement scolaire situé en Californie où sa famille et elle ont élu domicile au printemps, juste avant le confinement.
C'est là, loin des caméras et de la vie royale que Meghan Markle célèbre son 39ème anniversaire et développe ses projets aux côtés de son mari. C'est là aussi qu'elle vit une fausse couche, un traumatisme qu'elle raconte quatre mois après dans les colonnes du New York Times. Dans Les pertes que nous partageons, elle raconte ses premiers symptômes, son hospitalisation. "J'étais allongée dans un lit d'hôpital. Mon mari me tenait la main, écrit-elle. Je sentais la moiteur de sa paume et j'ai embrassé ses doigts mouillés de nos larmes. J'essayais d'imaginer comment nous pourrions guérir de cette épreuve."
Un témoignage rare mais précieux pour beaucoup de femmes. "Perdre un enfant, c'est porter une douleur indicible que beaucoup vivent mais dont si peu parlent, poursuit Meghan Markle dans son essai. Nous avons découvert que sur 100 femmes, entre 10 et 20 femmes ont connu ou connaîtront une fausse-couche".
Parmi elles : l'actrice et mannequin Chrissy Teigen qui, quelques semaines auparavant, montrait elle aussi sur les réseaux sociaux les photos de sa propre fausse couche, déclenchant une vive polémique autour de la mise en scène de ce traumatisme. Un dilemme tranché par Meghan Markle qui, depuis sa première grossesse, montre à quel point il est important de lever les tabous autour de la maternité.
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