Elle fait partie des 100 femmes les plus puissantes de la planète, selon le célèbre classement Forbes. Élue à la tête de la commission européenne en juillet 2019, Ursula von der Leyen a dû gérer de multiples dossiers épineux cette année. Parmi eux : la crise sanitaire du coronavirus bien sûr, mais aussi le très délicat Brexit.
"Nous vous aimerons toujours et nous ne serons jamais loin" : le 29 janvier 2020, le coronavirus n'est pas encore officiellement présent en Europe, et toute l'attention est tournée Outre-Manche. Dans un discours émouvant, Ursula von der Leyen dit au revoir aux députés britanniques. Le Royaume-Uni doit quitter l'Union européenne à la toute fin du mois.
Près d'un an après, les négociations du Brexit sont pleines d'obstacles et l'ancienne ministre de la Défense allemande ne cesse d'enchaîner les discussions avec Boris Johnson pour trouver une issue cordiale au divorce amorcé en 2016. Tout cela sur fond d'une crise sanitaire qui semble accélérer le processus : fin décembre, plusieurs pays de l'Union ont décidé de suspendre le trafic en provenance du Royaume-Uni après la découverte d'une nouvelle souche de coronavirus.
Car en plus des négociations autour du Brexit, Ursula von der Leyen fait face au défi de la crise sanitaire. À l'échelle européenne, la commission promet le 28 mai un plan de relance de 700 milliards d'euros. Soucieuse de combler les disparités entre les différents pays de l'Union, la présidente annonce une nouvelle dette et de nouveaux impôts européens pour pallier les inégalités.
À l'annonce du vaccin Pfizer, Ursula Von der Leyen est aussi celle qui donne le feu vert à la campagne de vaccination. "L'Agence européenne des médicaments a évalué ce vaccin minutieusement et a conclu qu'il était sûr et efficace contre la Covid-19", a-t-elle déclaré le 21 décembre dernier. La campagne de vaccination dans l'UE doit commencer ce dimanche. "Une tâche immense", selon les mots de la présidente devant le Parlement.
C'est devant cette même assemblée qu'elle prononçait en septembre dernier son discours sur l'état de l'Union. Elle y promettait pour les années à venir de renforcer les droits des personnes LGBTQ+, de réformer la politique migratoire de l'Union et d'avancer vers une Europe "plus verte".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.