Le deuxième enfant de Meghan Markle et du prince Harry est né. Une petite fille née aux États Unis donc, de mère américaine. Elle et la maman vont bien, et ce qui fait surtout parler, c’est le choix des prénoms : Lilibet "Lili" Diana. La presse britannique était bien informée puisque certains journaux avaient donné, dans le week-end, les prénoms choisis.
Lilibet, en en hommage à la reine Elisabeth. Elle était surnommée ainsi par ses parents, notamment par son père le roi Georges VI. Un surnom également utilisé par son époux, le prince Philippe décédé au mois d’avril. Dans le communiqué officiel, il y a "Lillibet" et sa contraction "Lili", peut-être plus facile à utiliser.
Le deuxième prénom c’est Diana. Hommage bien sûr à la mère de Harry et William, décédé à Paris en 1997, la princesse de Galles qui aurait eu 60 ans le 1er juillet prochain. Dans un récent documentaire sur la santé mentale, le prince Harry s’est confié sur son mal-être entre 28 et 32 ans, évoquant l’alcool et la drogue, car il éprouvait un profond sentiment d’injustice quant à la mort de sa mère. La petite fille porte donc le prénom des deux femmes britanniques les plus illustres de ces dernières décennies.
La petite Lilibeth Diana est une citoyenne américaine, elle est née sur le sol américain, à Santa Barbara. Elle est donc automatiquement américaine, en vertu du 14e amendement de la constitution. Donc elle aura un passeport américain, elle pourra voter ici et éventuellement elle pourra se présenter à l’élection présidentielle.
Elle aura en fait la double nationalité. Archie, né à Londres, possède également la double nationalité, en vertu des accords entre les deux pays. Il pourrait lui aussi se présenter à l’élection présidentielle, mais il aurait plus de démarches à effectuer que sa sœur. Notamment une autorisation du congrès.
En revanche, les éventuels petits-enfants d’Harry et Meghan devront faire la démarche s’ils veulent avoir également la nationalité britannique, on imagine que ce ne sera pas compliqué à obtenir, mais on n’en est pas là.
Vu des États-Unis, Meghan Markle et le prince Harry sont vus comme un couple américain, ça fait un an qu’ils habitent aux États-Unis. Juste après avoir renoncé à leurs obligations royales. Leur vie est clairement ici. Ils habitent dans le quartier huppé de Montecito, en Californie, dans le comté de Santa Barbara.
Au début, ils se sont "réfugiés" en quelque sorte dans le pays de Meghan Markle pour fuir la presse people britannique. Désormais ils construisent leur vie : ils ont démarré un podcast, ont des projets de contenus avec des plateformes numériques (c’est à la mode chez les célébrités), ils ont participé à un documentaire sur la santé mentale. Ils ont également créé une fondation pour des causes humanitaires.
Prénommer leur fille Lilibet, c’est évidemment une main tendue, et un acte de réconciliation envers la famille royale britannique. La reine s’était dite peinée après l’interview avec Oprah Winfrey.
Meghan Markle avait soupçonné un membre de la famille royale d’être raciste, sans citer de nom. Mais ça aurait créer une onde de choc dans le Royaume Uni. À Londres ce matin le quotidien The Times pose cette question : "Ce nouveau bébé pourra-t-il réparer la fracture entre le couple et la famille royale" ?
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