Emmanuel Macron a profité de son discours de vœux à la Nation du 31 décembre au soir pour faire un plaidoyer appuyé en faveur de la vaccination et dire qu'il voulait éviter une "lenteur injustifiée". Alors que son ministre de la Santé Olivier Véran disait le 29 décembre "assumer" les délais de vaccination, il a annoncé ce 31 décembre, quelques heures avant les vœux présidentiels, un nouveau calendrier.
Telle que présentée jusqu'ici, la stratégie vaccinale devait compter trois étapes : les résidents d'Ehpad en janvier 2021, les personnes à risque en février, puis le reste de la population à partir du printemps. Un calendrier vaccinal jugé très lent, trop lent par beaucoup.
Finalement, la vaccination va se poursuivre dans les Ehpad, qui restent prioritaires. Dès ce lundi 4 janvier, "les soignants de 50 ans et plus qui le souhaitent, pourront se faire vacciner dans les centres disposant déjà de vaccins", a indiqué Olivier Véran, soit un mois plus tôt que prévu.
Ensuite, "des premiers centres de vaccination ouvriront en ville avant la début février", a affirmé le ministre de la Santé, alors que cela était attendu courant février. "Les personnes de plus de 75 ans, puis les plus de 65 ans, etc." seront progressivement éligibles à la vaccination.
Le vaccin Pfizer/BioNtech rend plus difficile l'organisation de la campagne vaccinale en raison de contraintes logistiques comme l'obligation de le conserver à - 70°. Emmanuel Macron a toutefois promis de lutter contre toute "lenteur injustifiée" dans le processus. D'autres vaccins pourraient être approuvés d'ici le printemps, comme celui d'AstraZeneca ou celui de Moderna.