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Sommeil : "C'est la quantité de sommeil sur les 24 heures qui est importante", explique une psychiatre sur RTL
Selon une étude, les Français ont perdu 41 minutes de sommeil par nuit en cinq ans, ce qui représente un mois par an.
Bien dormir
Crédit : Greg Pappas sur Unsplash
Les Français dorment 7h16 par nuit en moyenne, soit 41 minutes de moins qu'il y a cinq ans, selon une étude de l'observatoire Withings. Cela représente un mois de sommeil perdu par an. "C'est surprenant que ce soit aussi important", a estimé Sylvie Royant-Parola, psychiatre, spécialiste du sommeil, fondatrice et présidente d'honneur du réseau Morphée, invitée de RTL lundi 23 juin.
"Les personnes en général font assez peu attention à leur sommeil et c'est un réel problème parce qu'il y a des conséquences", a-t-elle ajouté. Cette baisse existe chez les enfants entre 6 et 10 ans. "Les besoins chez l'enfant sont énormes, puisque vous avez des besoins entre 12 et 15 heures jusqu'à 6-7 ans, et ensuite, disons qu'à 10 ans, on passe à peu près à 10 heures", a détaillé la psychiatre.
De son côté, la tranche des 35-45 ans "se met vraiment en privation de sommeil", a ajouté Sylvie Royant-Parola qui a détaillé les conséquences de ce manque de sommeil. Certaines sont immédiates comme "la fatigue, le manque de concentration, ou une somnolence".
À long terme, "la privation de sommeil va fragiliser le cœur, fragiliser les défenses immunitaires, fragiliser aussi sur le plan psychologique et psychiatrique, il y a plus de dépressions", a précisé la spécialiste du sommeil. Cela a aussi des conséquences sur le métabolisme, avec un risque de prendre du poids.
"C'est la quantité de sommeil sur les 24 heures qui est importante", a indiqué Sylvie Royant-Parola à propos des siestes. Si les conditions de vie ne permettent pas de bien dormir la nuit, "on peut faire une sieste qui va venir compenser le temps de sommeil, ça, c'est une façon d'autoréguler ses besoins", a-t-elle conclu.
