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Tabac : ces méthodes qui fonctionnent pour arrêter, une bonne fois pour toutes
Chaque année, le tabac est responsable de millions de morts dans le monde, notamment en raison de ses effets dévastateurs sur les poumons. Comment réussir son sevrage et sortir rapidement de l’emprise de la cigarette ? La cigarette électronique peut-elle vraiment aider à arrêter de fumer ? Présente-t-elle des risques insoupçonnés pour les poumons ? C'est le dossier de la semaine dans "Ça va beaucoup mieux" !
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Le tabac, fléau mondial, continue de faire des ravages sur la santé publique. Mais des solutions existent pour s'en libérer. Ce samedi 23 novembre 2024 dans "Ça va Beaucoup Mieux" sur RTL, Flavie Flament et le Dr Jimmy Mohamed se penchent sur les méthodes efficaces pour réussir son sevrage tabagique en compagnie du docteur Marion Adler, médecin tabacologue, et du docteur Clairelyne Dupin, médecin pneumologue.
Le secret réside dans l'accompagnement et l'utilisation de substituts nicotiniques adaptés. La nicotine, souvent diabolisée, est en réalité une alliée précieuse dans le sevrage. "Il n'y a pas de danger à la nicotine", rappelle Marion Adler. Bien que très addictive, elle n'est pas toxique pour les poumons ni pour le cœur. "Ce n'est pas cancérigène", insiste-t-elle, soulignant que la fumée est l'élément nocif de la cigarette.
Pour réussir son sevrage, il est crucial de combiner les patchs avec des formes orales de nicotine, comme les gommes ou les sprays. "Les patchs seuls, ça ne suffit pas", explique Marion Adler. Cette combinaison permet de gérer efficacement les envies soudaines de fumer, rendant le processus plus agréable et sans prise de poids. "C'est vraiment le manque de nicotine qui provoque les fringales du manque", ajoute-t-elle.
La cigarette électronique, ou vapoteuse, est également une option viable pour ceux qui peinent à arrêter avec les substituts classiques. "La vapoteuse a montré ses preuves d'efficacité dans le sevrage tabagique", souligne Marion Adler, citant des études qui démontrent son efficacité supérieure par rapport aux substituts nicotiniques traditionnels.
Un ensemble d'habitudes à modifier
Cependant, l'arrêt du tabac ne se limite pas à la gestion de la dépendance physique. Il est tout aussi important de s'attaquer aux habitudes comportementales associées au tabagisme. "Il faut faire quelque chose qui permette de bouger", conseille Marion Adler, encourageant une activité physique régulière pour compenser l'arrêt du tabac. Reprendre une activité physique, même modérée, aide non seulement à gérer le stress lié au sevrage, mais améliore également l'endurance et la santé cardiovasculaire. De plus, adopter une alimentation équilibrée peut prévenir la prise de poids souvent redoutée lors de l'arrêt du tabac.
Enfin, pour les personnes qui hésitent encore à franchir le pas, le docteur Jimmy Mohamed rappelle l'importance de consulter des professionnels de santé. "N'hésitez pas à consulter le site Tabac Info Service", recommande-t-il, soulignant que des tabacologues sont disponibles pour accompagner gratuitement les fumeurs dans leur démarche.
Même si arrêter de fumer relève du défi, les bonnes méthodes et un accompagnement adapté rendent possible de s'en libérer sans souffrance. Le mois sans tabac est l'occasion idéale pour tenter l'expérience et retrouver une meilleure qualité de vie !
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