Né en Angleterre il y a une dizaine d'années, le "Dry January" a su traverser la Manche pour s'installer en France sous le nom de "Défi de janvier". Ce challenge, qui consiste à ne pas consommer d'alcool durant tout le mois de janvier, s'adresse principalement aux personnes qui consomment de l'alcool de manière occasionnelle mais régulière. "C'est dirigé vers tout le monde. Surtout les gens qui n'ont pas une dépendance à l'alcool", explique le docteur Sarah Coscas, psychiatre-addictologue et invitée de l'émission.
L'objectif est simple : inciter à la réflexion sur sa consommation d'alcool et tester sa capacité à s'en passer. "C'est l'occasion de s'interroger, de tester un petit peu notre plaisir ou notre inclination pour la boisson", souligne Flavie Flament. Cette démarche se veut positive, loin de toute culpabilisation. "L'idée, c'est de ne pas culpabiliser les gens", rappelle le docteur Jimmy Mohamed.
Les bénéfices d'un mois sans alcool sont nombreux et souvent immédiats. "C'est la première chose que les gens disent", note le docteur Coscas. Parmi les effets positifs, on observe une amélioration de l'énergie, une meilleure qualité de sommeil et une concentration accrue. "J'ai ressenti une énergie que je n'avais pas forcément quand je consommais un petit peu d'alcool le week-end", témoigne l'animatrice.
Au-delà des bienfaits immédiats, le "Défi de janvier" peut avoir un impact durable sur la consommation d'alcool tout au long de l'année. "Il y a une étude qui a montré que, quelques mois plus tard, les gens qui ont fait le défi de janvier consomment moins qu'avant", indique le docteur Coscas.
Cependant, le défi n'est pas sans obstacles. La pression sociale et les habitudes bien ancrées peuvent rendre l'abstinence difficile. Dans une culture où l'alcool est souvent synonyme de convivialité et de fête, choisir de ne pas boire peut susciter des réactions inattendues. "Il y a la pression, il y a les gens qui nous disent 'Mais enfin, quand même, pourquoi tu ne bois pas un petit coup", souligne Flavie Flament.
Cette pression peut rendre l'abstinence difficile. Ne pas participer à la consommation collective peut être perçu comme un acte de marginalisation. "C'est souvent mal perçu, encore en soirée", admet le docteur Jimmy Mohamed, qui note que les questions fusent : "Est-ce que c'est religieux ? Est-ce que c'est par conviction ?" Pour surmonter cette pression, il est crucial de s'affirmer et de se rappeler que le défi est avant tout personnel, une démarche pour son propre bien-être. Il est également essentiel de s'entourer de soutien et de se rappeler que chaque jour sans alcool est une victoire.
Bien plus qu'un défi d'abstinence, le "Dry January" est une invitation à repenser notre rapport à l'alcool, à découvrir les bienfaits d'une vie sans excès et à envisager une consommation plus modérée tout au long de l'année. Un mois sans alcool, c'est un mois pour se retrouver, se régénérer et, peut-être, adopter de nouvelles habitudes de vie plus saines.
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