Prenons l'exemple des enfants hospitalisés à l’hôpital Robert Debré qui ont pu partir trois jours à la campagne. Au programme : initiation à l’équitation, sortie en forêt et ateliers de découverte de la faune et de la flore. Ces programmes ne sont pas montés au hasard.
Ce n’est pas pour rien qu’on permet à des enfants malades de faire de l’équitation, par exemple. L’équitation s’intègre dans ce qu’on appelle l’équithérapie, un soin psychique médiatisé par le cheval. Cela apaise les enfants très éprouvés par la maladie et les traitements parfois lourds, en leur permettant de diminuer l’anxiété. Moins d’anxiété, c’est tout simplement un meilleur sommeil, une meilleure alimentation et moins de douleur.
Aux hospices Civils de Lyon, les pièces ont permis également la création d’un jardin dédié aux adolescents hospitalisés et à leurs parents. On le sait, la nature nous fait du bien et elle manque parfois cruellement dans les hôpitaux. Or, les espaces verts sont indispensables à une vie en bonne santé. C’est pourquoi on développe ce qu’on appelle des jardins thérapeutiques qui permettent de sortir en extérieur, de s’exposer à la lumière du jour, de faire de l’activité physique avec un peu de jardinage, de créer du lien avec des soignants, avec les parents ou même entre les enfants. Bref, une initiative indispensable pour rendre un séjour à l’hôpital moins difficile.
L’idée, c’est aussi d’encourager le développement des activités. Pour chasser l’ennui et rompre l’isolement, rien de mieux que des activités et des jeux qui font partie de ce qu’on appelle les soins de support. Il y a encore des progrès à faire pour améliorer le pronostic des maladies grave chez l’enfant, mais la recherche a fait d’énormes progrès. En revanche, il faut désormais apprendre à limiter les effets secondaires des traitements et c’est en ça qu’on développe tous ces nouveaux axes de prise en charge des enfants malades.
Il faut aussi avoir à l'esprit qu'être généreux, c’est bon pour la santé. Plusieurs études ont montré par exemple que les personnes généreuses sont en moyenne moins stressées que les autres, ont une meilleure tension artérielle, moins de risque et seraient même plus heureuses que les autres. Des chercheurs ont aussi montré que les zones du cerveau liées à l’altruisme et au bonheur semblent être plus actives après qu’une personne a fait un acte de générosité.
Être généreux, ce n’est pas seulement aider les autres, c’est prendre soin de soi même. Vous pouvez donc faire un don pour les pièces jaunes sur le site don.fondationhopitaux.fr. Avec un don de 10 euros, vous aidez à financer un atelier de méditation ou de relaxation pour des jeunes patients en pédopsychiatrie. Avec un don de 20 euros, vous permettez à une famille de passer une journée dans un centre de loisirs adapté aux enfants malades.
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