L'eau courante pourrait être à l'origine des malformations qui concernent au moins 18 bébés dans 3 départements. La piste est étudiée par Emmanuelle Amar, la directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes qui avait lancé l'alerte. Selon elle, ces familles ont un point commun : un réseau d'eau potable qui présente des vulnérabilités.
Ce n'est pour l'instant qu'une hypothèse mais l'eau concentre les soupçons du groupe d'experts qui a rendu son rapport jeudi 18 avril. Pour Emmanuelle Amar, à la tête des recherches, l'eau pourrait avoir transporté la molécule responsable des infirmités.
Pour Marie-Jeanne Beguet, maire de Civrieux et ancienne présidente du syndicat intercommunal des eaux de 2001 à 2018, qui distribue l'eau à 25 communes dans lesquelles se trouvent des bébés nés sans bras, rien n'a jamais été suspecté. "On n'a jamais eu de molécules qui soient en présence telle qu'elles dépassent les normes", indique-t-elle.
D'autres cas groupés d'enfants nés sans bras ou avant-bras ont été recensés en Loire-Atlantique, dans le Morbihan. Les comités qui enquêtent pour le ministère de la Santé et de l'Environnement devraient rendre leurs conclusions d'ici le 30 juin.
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