Emmanuel Macron a donné une interview à plusieurs journaux régionaux, publiée vendredi 3 juin. À moins de dix jours des élections législatives, le chef de l'État s'est exprimé sur les sujets brûlants du début de son second quinquennat.
Lors cet entretien, le président de la République est revenu pour la première fois sur les incidents du Stade de France, se disant "indigné" par "ce que nous avons vu" lors de la finale de la Ligue des champions, samedi 28 mai.
"J'ai une pensée pour les familles qui ont été bousculées (...). C'est pour cela que je souhaite qu’on puisse les indemniser le plus vite possible", a-t-il souligné. Et d'ajouter avoir "demandé au gouvernement de déterminer les responsabilités et de les expliquer dans les moindres détails à nos compatriotes, aux Britanniques et aux Espagnols".
Le locataire de l'Élysée a aussi dévoilé les pistes de la mise en oeuvre de son programme, touchant notamment au pouvoir d'achat, à l'écologie, aux institutions et aux retraites.
Emmanuel Macron veut réunir après les législatives un "Conseil national de la refondation" avec les "forces politiques, économiques, sociales, associatives" ainsi que des citoyens tirés au sort, pour mener une réflexion sur ces sujets. Après ce Conseil, le chef de l'État a annoncé que la réforme des retraites, qu'il juge "indispensable", entrera en vigueur "dès l'été 2023".
Au 100e jour de la guerre en Ukraine, le président français a estimé lors de cet entretien que son homologue russe Vladimir Poutine avait commis "une erreur historique et fondamentale" en attaquant l'Ukraine et qu'il était aujourd'hui "isolé".
Le président français a répété qu'il ne fallait "pas humilier la Russie" - des propos très mal perçus dans l'est de l'Europe - "pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques".
À l'approche des élections législatives des 12 et 19 juin, Emmanuel Macron affirme voir chez ses adversaires Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen "un projet de désordre et de soumission" à la Russie, et souhaite que les Français fassent le choix d'une "majorité stable et sérieuse".
Avec une majorité présidentielle au coude à coude dans les sondages avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), Emmanuel Macron n'a pas manqué d'égratigner la coalition de gauche, menée par Jean-Luc Mélenchon.
Selon le chef de l'Etat, le programme de la Nupes utilise "20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction". "C'est un projet de liberté sans doute ? Cela ne va pas rendre les gens fous ça ?", s'est-il demandé.
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