Système hospitalier "en crise" : ce qu'il faut retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron

C'est sa première sortie sur le terrain, post-élection. En déplacement au centre hospitalier de Cherbourg (Manche) où le personnel est à bout, mardi 31 mai, le président Emmanuel Macron a admis que "nous continuons de vivre une crise" du système hospitalier. Accompagné de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, il a dessiné les contours de son vaste chantier "santé" en s'attaquant d'abord à la crise des services d'urgence.

Emmanuel Macron a ainsi révélé le lancement d'une "mission flash" d’un mois sur l’état des services d’urgences saturées qui est confiée au chef des urgences du CHR Metz-Thionville et président du Samu, François Braun. Cette mission d’information devra rendre "au 1er juillet au plus tard" au gouvernement ses constats sur les situations de crise, "territoire par territoire", et ses pistes pour y pallier. L'objectif est de "pouvoir dès cet été apporter des réponses très fortes". Une conférence de la santé sera également lancée en juillet et rassemblera toutes les parties prenantes.

Il a ainsi promis d'"apporter des réponses très fortes pour consolider nos urgences" face au manque de personnel soignant et plaide pour une "révolution collective du système de santé".

Au moins 120 services d'urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s'y préparent. Au total, quasiment 20% des quelque 620 établissements, publics et privés, hébergeant un ou plusieurs services d'urgences sont touchés.

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