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Le Parti Socialiste veut devenir le premier parti de France

ÉDITO - Conforté au premier tour des régionales, le Parti socialiste vise sept régions dimanche 26 juin prochain avec des alliances plus ou moins larges.

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
L'édito politique d'Olivier Bost du 22 juin 2021
00:03:05
Olivier Bost - édité par Benjamin Hue
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C’est une déclaration d’Olivier Faure, le patron du Parti Socialiste sur RTL, qui m’a interpellé : "La gauche peut emporter sept régions dimanche prochain", a-t-il dit. Elle en dirigeait cinq depuis les élections de 2015. Cinq régions socialistes, avec des alliances plus ou moins larges.

Deux régions de plus, ce serait avec les écolos, qui se voient gagner l’Île-de-France et les Pays-de-la-Loire. Et pendant qu’on y est, Olivier Faure estime aussi qu’il y a deux places à prendre à la présidentielle, celle d’Emmanuel Macron et celle de Marine Le Pen. S’en serait fini du duo de la précédente édition.

Quand on y regarde de plus près, est-ce réaliste, sept régions ? C’est maximaliste. Olivier Faure s’appuie sur des chiffres globaux et des situations locales très disparates. Le score national de la gauche donne plus de 34% des voix, quand la droite en a recueilli 29%. Les autres sont loin, très loin derrière.

Le vieux monde est de retour. Olivier Faure table sur des victoires en Nouvelle Aquitaine, en Bretagne et en Occitanie, sans les écolos. Une victoire en Pays-de-la-Loire, derrière les écologistes. Des unions à la carte, qui dépendent en fait des scores et des ententes locales.

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Olivier Faure compte aussi dans son calcul la Bourgogne Franche-Comté, le Centre-Val-de-Loire et sur une victoire en Île-de-France, là avec tout le monde. Ce n’est pas complètement fou, mais c’est optimiste.

Pas fou, parce qu’après tout, la région a été dirigée par la gauche, par Jean-Paul Huchon, pendant 17 ans. C’est optimiste, parce que ça veut dire que l’alliance derrière les écologistes, avec les socialistes, avec la France insoumise et avec le Parti communiste, refait le plein et progresse au second tour. C’est déjà arrivé dans l’histoire des régionales.

C’est pour ça que Valérie Pecresse a, bien avant dimanche, menacé du retour de la gauche sectaire à la tête de la région la plus riche de France. Hier, elle a dénoncé une gauche qui a perdu sa boussole républicaine. 

C’est un argument qui peut porter ? Ça ressemble un peu au retour des chars russes. En 2021, c’est l’islamogauchisme, le woke et la théorie du genre (tout ça est pour un public averti).

Christian Jacob, le patron des Républicains, est même allé un peu loin hier. Il demande aux listes LREM de se retirer dans trois régions pour empêcher la victoire de cette gauche qui va jusqu’à Jean-Luc Mélenchon.

Une forme de réciprocité, quand d’autres se retirent bien pour éviter une victoire de RN, Autant vous le dire franchement. Je ne suis pas sûre que ces appels, comme ces regains d’optimismes, que ce retour triomphant, mobilisent les électeurs qui ne sont pas allés voter dimanche.

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