Présidentielle 2022 : les temps forts de l'émission "La France face à la guerre"

C'est désormais la fin de ce live. Vous pouvez retrouver les éclairages, décryptages et interviews de la rédaction sur notre site et aussi sur l'application RTL. 

Marine Le Pen a été la première tirée au sort pour cette partie. La candidate du RN a décidé de ne pas interpeller un autre candidat mais de tourner ce droit de réponse en conclusion de son intervention.

Fabien Roussel vante "les jours heureux". Objectif : "Reconstruire une République garantissant les mêmes droits pour tous et pour toutes (...) Les salariés doivent retrouver un vrai pouvoir d'intervention"

Emmanuel Macron, dont le nom a été cité à plusieurs reprises tout au long de l'émission prend la parole. "Il y a des choses parfois irréconciliables dans ce qui a été dit (...) J'ai entendu des avis différents des miens avec qui on peut travailler. Nous devons savoir nous entendre autour de l'essentiel", a-t-il déclaré en répétant à plusieurs reprises le mot "bienveillance".

Valérie Pécresse décide aussi de tourner le droit de réponse en conclusion sans oublier d'adresser un tacle à Emmanuel Macron qu'elle qualifie d'"illusionniste".

Eric Zemmour prend la parole. "Tout ce que j’ai entendu ce soir m’a plutôt convaincu d’être candidat. Moi, je ne vous trahirai pas. Il ne reste plus que 26 jours pour que la #France reste la France", a-t-il expliqué.

Anne Hidalgo critique les discours des extrêmes mais aussi celui d'Emmanuel Macron. "Ceux qui payent la crise sont toujours les mêmes, les classes moyennes", a-t-elle indiqué. Elle a aussi expliqué vouloir porter le droite à mourir dans la dignité.

Jean-Luc Mélenchon s'exprime à son tour. "Je porte un projet de rupture des règles du jeu (...) Cette harmonie est impossible si on laisse la société être dévastée (...) Ne laissez pas tout transformer en marchandise (...) Le marché, c'est le chaos", explique-t-il. 

Yannick Jadot a le dernier mot de la soirée. "Je voudrais m'adresser aux jeunes (...) Le vote écologiste, c'est le vote de la vie", a-t-il conclu.

 "Je pense aux autres peuples d’Europe qui sont totalement dépendants du gaz. Nous sommes moins dépendants en France", explique le candidat communiste.  

Il ne souhaite pas sortir de l'Otan. "Ce n'est pas le sujet. Je souhaite que l’on puisse mettre en débat une autre construction de la sécurité collective de l’ensemble des pays de ce continent (…) C’est ensemble que nous devrions préparer la suite", a-t-il déclaré.

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Sur la guerre lancée par la Russie, le candidat Reconquête a déclaré : "J’ai condamné tout de suite l’invasion en Ukraine".

Eric Zemmour a indiqué : "Nous avons un problème majeur qui est en train de détruire notre identité, qui mine notre sécurité qui est l’immigration venue du Sud. Ce n’était pas parce qu’il y a la guerre que cette crise s’évapore". 

"Je baisserai délibérément et massivement les impôts et les taxes parce qu’aujourd’hui les impôts et les taxes augmentent pour financer un modèle social ouvert au monde entier. Je suis sur le seul à proposer une lutte déterminé et rude à l’immigration", a-t-il expliqué.

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"Vladimir Poutine est un autocrate, c’est certain", explique le candidat LFI. "Comme Emmanuel Macron, je n’arrangerais pas mes affaires en disant cela, ajoute-t-il. Cela rend la gestion de la France complètement impossible et ça nous met en danger"

"L’objectif numéro 1 est d’isoler Poutine de la scène internationale (...) Il faut taper, taper et taper encore les oligarques. Ils ont presque 1.000 milliards dans les banques", a-t-il avancé.

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Sur les retraites, "si vous votez pour moi, vous vous épargnez des grèves et des manifestations (...) Le sens de la vie, ce n'est pas de bosser sans arrêt", a-t-il déclaré.

Sur les impôts, Jean-Luc Mélenchon ne veut pas taxer "ceux qui touchent moins de 4 000 euros et ceux qui gagnent beaucoup plus seront taxés beaucoup plus".

Que peut-on encore dire à Vladimir Poutine ? "On a essayé de faire le maximum, nous Européens et Américains. Et ensuite, nous avons agi. Nous essayons de stopper cette guerre, sans faire la guerre", répond le président-candidat. "Il faut dire les choses à Vladimir Poutine et essayer de casser sa logique", ajoute-t-il en refusant de le qualifier de "dictateur".

"L’énergie la moins chère c’est celle qu’on ne consomme pas, il faut le faire de manière intelligente, il ne faut pas faire peur à tout le monde", a indiqué Emmanuel Macron. "Ce ne sont pas des choix politiques qui sont non documentés, ce ne sont pas des choix idéologiques", a-t-il indiqué sur le nucléaire.

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Le candidat écologiste qualifie "d'héroïque" la "résistance des Ukrainiens". "Il faut traquer les milliardaires russes partout qui sont corrompus et qui veulent engranger les milliards", ajoute-t-il. "Il y a trop de complaisance envers Vladimir Poutine. Il a toujours été un dictateur. Cette complaisance est liée aux énergies fossiles, à cette dépendance incroyable qui tue la démocratie et des peuples"

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A partir de 2 millions d'euros de patrimoine, Yannick Jadot veut remettre en place l'ISF. "Les très riches paieront plus d’impôts à partir de deux millions d’euros de patrimoine. C’est juste car même les milliards ont été vaccinés gratuitement", a-t-il ajouté.

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"Le temps de la naïveté est terminé pour Vladimir Poutine. Mais certains avaient prévu cette guerre, comme les Etats-Unis", estime la candidate LR. Elle critique le sommet de Versailles organisé par Emmanuel Macron : "Il y avait un décalage, il a été décevant sur ses conclusions. Nous ne pouvons pas faire l'embargo total sur le pétrole et le gaz russes".

Sur les réfugiés ukrainiens, Valérie Pécresse est favorable à ce qu'ils puissent être accueillis en France. "Il faut aider les pays limitrophes à accueillir parce que ceux sont eux les premiers concernés", ajoute-t-elle.

Sur le prix du carburant, Valérie Pécresse veut "la transparence" sur les hausses de prix. "Il y a de la spéculation, il faut savoir combien l'Etat gagne (...) Les hausses de taxes qui correspondent aux hausses de prix représentent 25 centimes. Je veux qu'on rende cet argent aux Français", estime-t-elle.

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"Il faut continuer les efforts diplomatiques" avec Poutine, estime Marine Le Pen qui rappelle qu'il y a "24 sortes de sanctions différentes" prises contre la Russie. "J'ai condamné, dès le début et de la manière la plus claire qui soit, cette invasion en Ukraine (...) Je n'ai aucune ambiguïté", a indiqué la candidate du RN

La candidate du RN qualifie Vladimir Poutine d'"autocrate", comme  "les dirigeants de l'Arabie Saoudite, du Qatar ou de la Chine". Elle évoque aussi "son angoisse" de voir la France entrée en guerre avec ses alliés contre la Russie

La candidate du RN veut démonter le parc éolien en France. "Engager le chantier de suppression des éoliennes, c’est sur le temps. Au fur et à mesure on supprimera le parc éolien et ce sont les constructeurs d’éoliennes qui paieront", a-t-elle indiqué.

Sur les centrales nucléaires, Marine Le Pen veut "prolonger la vie des centrales nucléaires d’une vingtaine d’années".

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Anne Hidalgo est la première a débuté. Est-ce qu'on a trop ménagé Vladimir Poutine ? "Ce n'est pas la question, répond la candidate PS. Je propose une baisse de la TVA sur l'essence, faire en sorte qu'on plafonne le prix à la pompe. Je propose aussi qu'on bloque les prix des énergies", explique-t-elle. 

Anne Hidalgo a accusé Jean-Luc Mélenchon d'être dans la complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine : "Nous voyons bien que tous les équilibres sont en train de se bouleverser. Pour moi, il n'y a qu'un cap c'est l'Europe (...) Cette guerre pose la question de la dépendance de la France aux énergies fossiles. Le bilan d'Emmanuel Macron n'est pas bon (...) Il est condamné pour son inaction".

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Sur le nucléaire, Anne Hidalgo revoit sa position. "Je ne suis pas pour une sortie brutale du nucléaire", explique la candidate du PS.

L'émission "La France face à la guerre" débute. L'ordre de passage a été tiré au sort. Marine Le Pen prend la parole en première. "Présidente de la République, je vous rendrai votre argent en augmentant votre pouvoir d'achat (...) et je vous rendrai votre pays (...) Il n'y a aucune fatalité", déclare la candidate du Rassemblement national. 

Au tour d'Emmanuel Macron. "Devant tous ces risques, la guerre qui revient en Europe, la crise climatique, les doutes qui rongent notre démocratie (...) nous pouvons les surmonter si nous restons unis", déclare le président de la République qui a légèrement dépassé la minute réglementaire. 

Anne Hidalgo se présente "en femme de gauche républicaine". "Nous devons faire bloc pour protéger notre pays (...) Nous devons faire bloc ici parce que les inégalités minent notre pays", déclare la candidate du Parti socialiste.

Valérie Pécresse prend à son tour la parole. "Face à la menace, nous devons changer de politique (...) La guerre en Ukraine n'efface pas les problèmes de la France (...) Face à cette situation, il y a temps à reconstruire", déclare la candidate Les Républicains.

Eric Zemmour prend la parole. "J'ai connu une France prospère (...) Cette époque est révolue. La violence est partout (...) Je suis candidat à l'élection présidentielle pour lutter contre le grand remplacement (...) Nous devons en finir avec l'immigration et rétablir l'ordre", déclare le candidat Reconquête.

Jean-Luc Mélenchon estime que "la guerre ne doit pas nous empêcher de penser aux problèmes à régler pendant cette élection". "La retraite, c'est 65 ans avec Macron ou 60 ans avec moi (...) Le smic, pas de coup de pouce pendant dix ans ou on l'augmente comme je le propose ?", détaille le candidat La France insoumise. 

Yannick Jadot dresse son bilan des cinq ans du quinquennat d'Emmanuel Macron. "Oui, il est temps de faire face, de changer et d'agir. Pendant cinq ans, ils ont favorisé la dépendance aux énergies fossiles (...) Nous en sortirons", déclare le candidat écologiste. Ce dernier a dépassé la minute réglementaire. 

Fabien Roussel demande : "Est-ce que les choses peuvent changer ?". "Oui vous avez le pouvoir de reprendre le pouvoir, notamment à la finance. Et de dire stop aux logiques de profit", déclare le candidat communiste. 

Emmanuel Macron va dévoiler son programme jeudi, à l'occasion d'une conférence de presse aux Docks d'Aubervilliers, selon une information des Echos. "Il sera prêt à s'exprimer sur tous les sujets, devant tous types de journalistes, pendant trois ou quatre heures", a indiqué son entourage au journal.

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Présidentielle 2022 : Macron présentera son programme jeudi lors d'une conférence de presse

Nicolas Dupont-Aignan a reçu le soutien de Florian Philippot. "Il me soutient et c'est moi le candidat", a répété à plusieurs reprises le candidat souverainiste. De son côté, Florian Philippot a indiqué avoir pu apporter des "enrichissements" au programme de candida Debout la France. Pourtant, les adhérents du mouvements Patriotes avaient plébiscité un soutien à Eric Zemmour. "On a discuté, mais aucune condition n'a pu être remplie", a explique Florian Philippot

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Présidentielle 2022 : Florian Philippot se rallie à Nicolas Dupont-Aignan

A 30 minutes du début de l'émission, les équipes de chacun des candidats présents commencent à prendre leurs marques sur les réseaux sociaux. Comme ici, avec les tweets du Rassemblement national et aussi le compte officiel de Valérie Pécresse. Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron mobilisent aussi leurs troupes.

Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jean Lassalle et Nicolas Dupont-Aignan ne participent pas à "La France face à la guerre". Le candidat NPA a fait part de son agacement : "Le débat démocratique c'est bien, mais c'est pas pour tout le monde". Quant à Jean Lassalle, le candidat a indiqué se sentir traité comme un "candidat de merde et inutile".

"La France face à la guerre" est le premier temps fort de la campagne qui oppose Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Éric Zemmour. Thématiques, ordre de passage, temps imparti... Les détails expliqués par la rédaction de RTL juste ici

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