Emmanuel Macron : "Nous devons apprendre à gouverner différemment"

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A l'issue de l'allocution d'Emmanuel Macron, Florence Portelli, la maire Les Républicains de Taverny, a affirmé que son parti était "favorable aux compromis mais pas aux compromissions". "Cela veut dire que quand les choses vont dans le bon sens et qu'il y a vraiment un esprit de construction et d'écoute, ce serait complètement idiot vis-à-vis du pays de claquer la porte mais en revanche, si ça ne va pas dans le sens de nos valeurs et de ce qu'on pense être bon pour le pays, ce sera non", a-t-elle indiqué. 

Le nouveau patron des Républicains à l’Assemblée nationale Olivier Marleix a indiqué sur Twitter, à l’issue de l’allocution d’Emmanuel Macron, qu’il "ne peut y avoir de chèque en blanc de surcroît sur un projet peu clair", mais que les députés LR feront des "propositions sur le pouvoir d’achat la semaine prochaine".

"Non le président de la République n’a pas compris les Français", a réagi sur Twitter le président du Parti socialiste à l’allocution d’Emmanuel Macron, ce mercredi soir. "Non il n’a pas été élu sur un projet clair mais pour faire barrage au RN. Non les formations politiques n’ont pas à lui répondre jusqu’où elles sont prêtes à aller pour lui donner un chèque en blanc", a-t-il aussi critiqué.

Réélu dans la 9e circonscription de l'Hérault, le député de la majorité présidentielle est révenu sur les résultats des élections législatives de dimanche soir. "Aujourd'hui, on a une révolution parlementaire, profitons-en. J'ai un président de la République qui dit aujourd'hui : 'ok, je n'ai pas la majorité, je suis prête à discuter avec vous'. Le compromis, à un moment donné, il faut que chacun lâche des choses", a-t-il déclaré.

Selon notre éditorialiste Olivier Bost, l'allocution d'Emmanuel Macron était "indispensable dans le contexte politique depuis dimanche soir" mais s'est révélée "faible par son contenu. "Politiquement, Emmanuel Macron ne lâche rien. Il garde son envie de réformer et veut élargir sa méthode de 2017 en élargissant encore la majorité", ajoute-t-il. "Ce soir, on a pas avancé quasiment d'un centimètre par rapport à la situation de dimanche soir", estime Olivier Bost.

Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a réagi à l'allocution d'Emmanuel Macron sur RTL. "Je n'ai pas eu l'impression d'un signe d'ouverture mais celle d'un président bloqué qui tente de gagner 48h pour tenter d'amadouer 50 députés qui viendraient lui prêter main forte pour trouver une majorité", a-t-il estimé. 

Selon notre éditorialiste Lydia Guirous, Emmanuel Macron "tend un piège aux oppositions alors qu'on est à priori dans une situation historique où le pays pourrait être dans un blocage complet, avec une impossibilité d'ouvrir le chemin à une réussite collective". "Ces oppositions vont-elles être dans des jeux partisans, politiques, ou vont-elles permettre de faire avancer les choses ?", s'est-elle interrogée. 

La ministre Yaël Braun-Pivet, en charge de l'Outre-mer, a été désignée candidate de la majorité présidentielle pour prendre la place de présidente de l'Assemblée nationale. Elle a battu Roland Lescure, au deuxième tour.

Jean-Luc Mélenchon a immédiatement réagi à l’allocution d’Emmanuel Macron en direct sur les réseaux sociaux. "Il ne peut pas y avoir d’autres réalités que celle-ci: l’exécutif est faible, et l’Assemblée nationale est forte. Rien ne doit permettre de passer à côté de l’exigence démocratique. La première ministre doit se présenter devant l’Assemblée nationale. Si elle n’a pas la confiance de l’Assemblée, elle doit démissionner", a affirmé le chef de file de La France insoumise.

"Il commence son allocution par une erreur de diagnostic qui explique l'erreur de toute la suite du propos", a estimé le député de la Nupes, Adrien Quatennens. "Il commence son allocution en disant 'le 24 avril, vous m'avez réélu avec un projet très clair'. Mais le 24 avril précisément, ce qui s'est produit au deuxième tour de la présidentielle, c'est que beaucoup de Français ont utilisé un bulletin de vote en sa faveur, non pas pour l'élire mais pour faire barrage à ce qu'aurait été la catastrophe de l'accès au pourvoir de l'extrême droite", a-t-il ajouté.

"Le pays, plus que jamais, a besoin de réformes ambitieuses", prévient le chef de l'État. Emmanuel Macron estime cette ligne directrice nécessaire afin de continuer à "produire des richesses", nourrir un projet "pour la jeunesse", un projet "écologique" et "social", mais doté d'une "crédibilité économique".

Emmanuel Macron a évoqué l'importance de trouver une coalition après avoir rencontré les différents représentants des forces politiques de l'Assemblée nationale. Sans pour autant choisir "l'hypothèse d'un gouvernement d'union national", rejetée par les chefs de partis qu'il a rencontré mardi et mercredi, a-t-il indiqué.

"Dans la plupart des démocraties occidentales, aucune force politique ne peut faire les lois seules", a souligné le président de la République. "La majorité présidentielle doit s’élargir. Nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment. Bâtir des compromis nouveaux, dans le dialogue, l’écoute, le respect", a ajouté Emmanuel Macron.

La président de la République débute son allocution, trois jours après les résultats des élections législatives, où il n'a pas obtenu de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Les députés Renaissance ont voté pour leur candidat à la présidence de l'Assemblée nationale où Yaël Braun-Pivet (87 voix) et Roland Lescure (67 voix) se sont qualifiés pour le second tour. Joël Giraud (27 voix), Barbara Pompili (20 voix) et Sophie Errante (4 voix) sont éliminés.

L'eurodéputé Les Républicains attend également du chef de l'État qu'il donne "son agenda politique" et sorte de "l'ambiguité permanente, de son en même temps", a-t-il déclaré sur BFMTV. "Nous avons le devoir de défendre nos convictions (...) de rester fidèle à ce que nous demandent nos électeurs, pas de faire plaisir à Édouard Philippe", a-t-il également indiqué, rejetant la main tendue par l'ancien Premier ministre aux députés LR.

Réélu député dans la 4e circonscription de l’Oise, Éric Woerth a finalement décidé de retirer sa candidature à la présidence de l'Assemblée Nationale, rapporte BFMTV. L'élu a estimé que son retrait était le "message le plus efficace et le plus utile". 


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Cinq candidats restent donc en lice. Il s'agit de Joël Giraud, ancien ministre de la Cohésion des territoires, Sophie Errante, élue de Loire-Atlantique, Yaël Braun-Pivet, actuelle ministre des Outre-Mer et ex-présidente de la commission des Lois au Palais Bourbon, Roland Lescure, président sortant de la commission des Affaires économiques, et Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique.

Selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV, L'Express et SFR, un panel de 1 003 Français sondé a estimé que Marine Le Pen incarnait le mieux l'opposition face à Emmanuel Macron (43 %), devant la Nupes de Jean-Luc Mélenchon (31 %). Enfin, sept Français sur dix environ se réjouissent que le président de la République ne dispose pas d'une majorité absolue : la plupart ont noté qu'il s'agissait d'une "bonne chose pour la démocratie".      

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Emmanuel Macron va dire aux Français comment il entend tirer les conséquences du scrutin de dimanche.

Trois candidats pour présider le groupe PS : Guillaume Garot, Jérôme Guedj et Boris Vallaud. Qui succédera à Valérie Rabault ? Vote demain à 10h.

Valérie Rabault, qui n'est pas candidate, a expliqué son choix aux députés PS : "je souhaite mettre à profit de nouveau mandat pour revenir à mes premières amours : les questions budgétaires, financières et économiques".

En couple, les deux députés de la France insoumise Raquel Garrido et Alexis Corbière emploieraient depuis un an une femme de ménage sans titre de séjour, comme le révèle Le Point. 

Contacté par Le Point, la députée Raquel Garrido conteste les faits qui lui sont reprochés. Elle affirme : "Cela fait des années que nous n’avons pas d’aide ménagère. On a recruté de l’aide pendant les campagnes électorales. À chaque fois avec des personnes disposant de papiers, et bien sûr avec les déclarations Urssaf afférentes". 

De son côté, Alexis Corbière a publié un communiqué, écrivant que "tout est faux". "Nous chargeons immédiatement notre avocat (...) de riposter judiciairement à cette attaque. Nous comptons sur la justice pour découvrir qui est l'origine de cette nouvelle opération de calomnie.", a-t-il ajouté.

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polémique

Raquel Garrido et Alexis Corbière ont-ils vraiment employé une femme de ménage sans papiers ?

Raquel Garrido

Garrido et Corbière accusés d'employer une femme de ménage sans papiers : "Tout est faux", affirment-ils

Moins de temps de parole et de visibilité, une organisation de groupe différente, des compromis à faire, des moyens matériels et financiers partagés... Cliquez ici pour en savoir plus ⤵️

Élections législatives

Assemblée nationale : un ou plusieurs groupes à gauche, qu’est-ce que ça change ?

Le député des Pyrénées-Atlantique Jean-Paul Matteï est élu président du groupe Modem à l’Assemblée.  C'est un proche de François Bayrou.

Comme vous l'annonçait RTL ce matin, Emmanuel Macron va bien s'exprimer ce soir à 20 heures pour la première fois depuis la crise politique ouverte dimanche avec la perte de sa majorité absolue aux élections législatives, a indiqué l'Élysée. 


Le chef de l'État s'adressera aux Français après avoir bouclé mercredi son tour de table des forces politiques, à la recherche d'un difficile consensus à l'Assemblée nationale et avant d'être happé par une série d'engagements internationaux, dont le Conseil européen à partir de jeudi à Bruxelles.

André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, garde la présidence du groupe communiste à l'Assemblée. 

Le cas particulier du Rassemblement national rajoute des nœuds au cerveau de la macronie. ⤵️

assemblée nationale

"Avancer" avec Le Pen et faire un accord le RN ? La macronie en difficulté pour trancher

Le temps presse pourtant pour le président de la République s'il veut apporter un peu de clarté politique avant d'entamer jeudi une séquence internationale qui le verra participer à un Conseil européen à Bruxelles, un sommet du G7 en Allemagne, un autre de l'Otan à Madrid, puis une conférence de l'Onu à Lisbonne

Une enquête a été ouverte après le dépôt de deux plaintes pour viol visant la secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, d'aprè une information de Marianne confirmée par l'AFP.

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agression sexuelle

La secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou visée par deux plaintes pour viol

"Il me paraît nécessaire d'appeler à la responsabilité les familles politiques qui n'ont pas vocation, d'habitude, à travailler ensemble (...) Si l'on ne veut pas laisser prospérer une instabilité politique, il faut travailler sur cet accord", a-t-il dit en sortant de son entretien avec Emmanuel Macron. Il refuse cependant toute coalition avec l'extrême droite et l'extrême gauche.

Le nouveau député RN des Bouches-du-Rhône, Emmanuel Taché de la Pagerie, est assigné en justice par trois descendantes de la famille Tascher de la Pagerie qui lui reprochent de s'être approprié leur nom à particule, a indiqué mercredi l'avocat des plaignantes. 

La préfecture des Bouches-du-Rhône a indiqué que rien ne s'opposait à ce qu'il se présente aux législatives avec ce nom d'usage, confirmant une information du quotidien Le Monde. "Le formulaire administratif Cerfa du ministère de l'Intérieur rempli par tous les candidats comportait d'ailleurs à la fois son nom de naissance et son nom d'usage", a précisé la préfecture à l'AFP. 

"Nous avons engagé une action en protection du nom patronymique" devant le tribunal judiciaire de Nîmes, a indiqué de son côté à l'AFP l'avocat des plaignantes, Frédéric Pichon. Une audience de fixation (de la date du procès) se tiendra le 8 juillet.  

Contacté par l'AFP, le nouveau député n'a pas répondu aux appels. Dans un article du Monde, il explique que "de la Pagerie" est "inscrit sur son passeport depuis trente ans", qu'il vient d'être élu et n'a "pas de temps à perdre avec ce genre de sujet". 

Adrien Quatennens s'est entretenu avec Emmanuel Macron. Il a commencé par rappelé le contexte : "Dimanche dernier, le président a pris une sévère défaite électorale. Et comme lui avons dit, le 24 avril dernier, beaucoup de Français ont voté pour lui pour éviter la fracture promise par l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite". "Par conséquent, il n'y a pas de majorité de base sociale dans le pays pour appliquer le programme de Macron".

"J'ai commencé par dire au président qu'une telle situation ne pouvait pas être sans conséquences sur le dispositif gouvernemental.", a-t-il dit. "J'ai demandé au président si la Première ministre allait se soumettre à un vote de confiance. Macron n'était pas en mesure de me répondre.", a-t-il déclaré.

"Nous n'avons jamais été une opposition de principe", a-t-il cependant poursuivi, en proposant le dépôt par LFI d'une "grande loi répondant à l'urgence sociale" qu'il espère voir voter par la majorité.  : "il (Emmanuel Macron) m'a dit, à titre personnel, qu'il inviterait, dans ce cas-là, sa majorité à regarder ce que nous proposons", a assuré Quatennens.

Le numéro deux de LFI a averti que son parti n'était "candidat à aucune combine ou à aucune participation à un gouvernement avec le président de la République pour la raison que notre diagnostic politique est qu'il y a besoin d'un gouvernement qui précisément fasse le contraire de sa politique", a-t-il ajouté. "Je lui ai dit que ce serait totalement incohérent et improbable d'aucune manière que nous participions à ce type de coalition", a précisé Adrien Quatennens. 

Vers une réconciliation entre Macron et Quatennens? "Il m'a assuré que LFI entrait bel et bien dans le champ républicain. Je l'ai donc appelé à rappeler à l'ordre ceux qui disent l'inverse", a déclaré le député LFI. Maintenant, "bon courage au président. En tout cas je pense qu'il a entendu les urgences" que nous soulevons. C'était un "dialogue franc" et "sans détours", assure l'insoumis au micro des journalistes.

Présidé par Aurore Bergé, le groupe LaREM devenu Renaissance a pris sa photo en face au Palais Bourbon.

Élue présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, Aurore Bergé a réagi : "c'est quelque chose qui m’honore, c’est une grande émotion, une grande fierté". 

Marine Le Pen a assuré mercredi à l'AFP que le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué lors de leur entretien d'hier l'hypothèse de constituer un gouvernement d'union nationale. La veille, elle n'avait pas pourtant  abordé la question à la sortie de son entretien à l'Élysée.

Fabien Roussel a assuré que le président lui avait parlé d'une "union nationale". "Nous avons déjà participé à un gouvernement d'union nationale en 1945 avec le général de Gaulle donc ce n'est pas quelque chose qui nous choque", a répondu Fabien Roussel.

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RTL Matin

Législatives 2022 : l'union nationale est-elle en train de mûrir dans la tête d'Emmanuel Macron ?

"Je lui ai dit comme ça : il est d’usage républicain de dire que le gouvernement démarre et qu’on jugera sur pièce, on laisse sa chance au produit si vous me permettez l’expression. Mais on a déjà vécu cinq ans d’inaction climatique et de casse sociale. Donc non, il n’y a pas de confiance", a assuré Julien Bayou devant les journalistes après s'être entretenu avec le président. 


"Nous déposerons des textes très ambitieux sur le climat... et ça sera peut-être pour lui (Emmanuel Macron) une occasion d'enfin sortir des discours et de passer aux actes. Faire voter sa majorité relative sur un texte déposé par les écologistes, voilà un acte", a dit Julien Bayou. "Mais on a déjà vécu cinq ans d'inaction climatique et de casse sociale. Et donc non, il n'y a pas de confiance (...) dans cet exécutif", a-t-il ajouté. "On est dans l'opposition."

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a estimé que le RN devait obtenir la tête de la très stratégique commission des Finances à l'Assemblée, suscitant l'ire du chef du PS Olivier Faure qui l'accuse de "détruire le front républicain".  

Faut-il travailler avec le futur groupe RN à l'Assemblée ? "Nous n'avons pas la même histoire et ne partageons pas les mêmes valeurs, mais ce sont des élus de la République", a répondu Gérald Larcher. Et la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée "devrait (leur) revenir", car "le RN est le premier groupe d'opposition".

Le président de la commission des Finances sera élu le 30 juin prochain.

Des captures d'écran de vieux messages sur les réseaux sociaux de la députée insoumise embarrassent. Il s'agit des messages où l'ancienne femme de chambre de l'hôtel Ibis des Batignolles soutient Marine Le Pen ou encore Bachar El Assad, de quoi se faire tancer par la macronie.

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L'élu de Corse du Sud, ancien maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli élu président des députés Horizons. Homme fort de l'opposition aux nationalistes dans l'île, il est l'ami de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. Son groupe parlementaire compte 29 membres dans la nouvelle Assemblée.

Aurore Bergé a été élue présidente des députés LREM dès le premier tour d'un vote interne avec 88 voix, "sans surprise", souligne le journaliste de RTL Thomas Despré. 

Le député d'Eure-et-Loir Olivier Marleix a été élu président du groupe LR à l'Assemblée, avec 40 voix contre 20 pour Julien Dive.  

Fils de l'ancien ministre Alain Marleix, Olivier Marleix, est député depuis 2012. Président des Républicains d'Eure-et-Loir depuis 2016, ce représentant de l'aile conservatrice de LR avait parrainé Laurent Wauquiez en 2017 dans la course à la tête du parti, puis Michel Barnier dans la primaire de 2021. Il avait déjà été candidat à la présidence du groupe en 2019 et avait été battu par Damien Abad.  

Julien Dive, qui était, lui aussi, candidat, fait lui partie de la jeune garde des députés LR. En 2016, il avait succédé dans la 2e circonscription de l'Aisne à Xavier Bertrand, élu président de la région Hauts-de-France, avec qui il partage une conception de "droite sociale". Sa candidature bénéficiait du soutien des jeunes députés. 

Le président pourrait s'adresser aux Français ce soir : "pas impossible", "option sur la table", nous disent plusieurs sources. D'après l'éditorialiste de RTL Olivier Bost, Macron "doit parler pour expliquer ce qu'il peut et compte faire".

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Élections législatives

Emmanuel Macron va-t-il s'adresser aux Français ce mercredi soir ?

L'ancien premier ministre balaie toute possibilité de coalition avec le RN et LFI. Mais il assure qu'il est possible d'imaginer un compromis avec son ancien parti : les Républicains.

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Élections législatives

Législatives 2022 : pour Édouard Philippe, un compromis avec LR est possible

Marine Le Pen est arrivée à l'Assemblée sous les applaudissements des 88 députés RN. "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors il l'ont fait" tweete Marine Le Pen.

Le journal RTL

Les infos de 12h30 - Législatives 2022 : 89 députés RN entrent à l'Assemblée nationale

"En route pour l'Elysée!" annonce le secrétaire d'EELV qui devait s'entretenir avec Emmanuel Macron à 9h00.

A 17h aura lieu le vote du candidat qui briguera la présidence de l'Assemblée nationale sous l'étiquette Renaissance. Parmi les candidats à cette primaire interne, il y a : Roland Lescure, Yaël Braun-Pivet, Joël Giraud, Eric Woerth et Barbara Pompili.

François Bayrou affirme que "les temps exigent que le Premier ministre ou la Première ministre soit politique, qu'on n'ait pas le sentiment que c'est la technique qui gouverne le pays", a dit Bayrou sur France Inter, remettant en question la place d'Elisabeth Borne à Matignon. Doit-elle rester ? Faut-elle la remplacer ? Si oui, par qui ?  

"Nous sommes dans une situation inédite" mais "on ne se mettra pas en situation de devoir dépendre des voix du RN"  a lancé le ministre délégué des relations du gouvernement avec le Parlement ce matin sur BFMTV.

Pour le ministre délégué chargé de l'Europe, "il faut une majorité. (…) Au-delà de notre groupe, il faut élargir", juge Clément Beaune. Mais il estime qu'"il ne peut pas y avoir une alliance, même de circonstance, avec le Rassemblement national" au micro d'Europe 1.

Emmanuel Macron, qui n'est pas parvenu à avoir de majorité absolue à l'Assemblée à l'issue des élections législatives, continue de recevoir les responsables des partis politiques à l'Élysée pour discuter de solutions envisageables pour gouverner.