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Marine Le Pen quitte définitivement la présidence du RN : vers un duel Bardella-Aliot ?

Marine Le Pen ne reprendra pas "la tête" du Rassemblement national, a-t-elle annoncé lundi 20 juin. Elle préfère se consacrer sur la présidence du futur groupe RN à l'Assemblée nationale.

Marine Le Pen à Paris le 24 avril 2022

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

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"Je ne reprendrai pas la tête du RN", a affirmé Marine Le Pen ce lundi 20 juin depuis son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Avec 89 députés élus dimanche - un record pour le parti - le groupe des députés du Rassemblement national sera présidé par Marine Le Pen à l'Assemblée nationale. "Je me concentrerai sur la présidence de ce très grand groupe", a ajouté la finaliste d'extrême droite à la présidentielle.

Dans le cadre de cette campagne présidentielle, Jordan Bardella avait pris la présidence du parti par intérim "au moins jusqu'au 10 septembre". Mais Marine Le Pen ne reprendra pas son poste, laissant très probablement sa place au député européen. Il avait d'ailleurs avoué à nos confrères du Parisien que "depuis 4-5 ans, tout ce que j’ai fait, on m’a demandé de le faire. J’arrive à un moment de ma vie, de mon engagement, où j’ai la possibilité de monter dans la voiture pour la conduire".

Un fauteuil qui lui était promis avant que Louis Aliot, vice-président du parti, ne laisse planer des intentions de candidature. "Oui, je pourrais me porter éventuellement candidat, mais pour l'instant je n'ai pris aucune décision", a-t-il déclaré le 10 juin sur RMC.

À l'Assemblée nationale, Marine Le Pen prendra donc la tête d'un groupe de 89 députés, le "premier groupe d'opposition", selon Sébastien Chenu interrogé lundi matin sur RTL. "Emmanuel Macron est aujourd'hui un président de la République minoritaire", a ajouté Marine Le Pen, réélue dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

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