À chaque phrase sa polémique. Répondant à une question sur les "Uber Files", Emmanuel Macron a utilisé une expression de son prédécesseur Jacques Chirac, "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", pour montrer son indifférence.
Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron utilise une expression qui fait du bruit. D'ailleurs, avant même d'être président, à l'époque où Emmanuel Macron était ministre de l'Économie, fin mai 2016, une phrase avait marqué les esprits. En plein déplacement dans l'Hérault, des opposants à la loi Travail l'avaient interpellé sur son patrimoine : "Vous, avec votre pognon, vous achetez des costards", a lancé un opposant dans la foule. Ce à quoi Emmanuel Macron a répondu : "Vous n'allez pas me faire peut avec votre t-shirt. La meilleure façon de se payer un costard c'est de travailler". Une phrase qui ne sera pas isolée, puisque depuis son élection en 2017, d'autres expressions ont fait polémique.
Le 1er juin 2017, Emmanuel Macron a plaisanté sur les kwassa-kwassas, ces embarcations comoriennes qui coûtent régulièrement la vie à des migrants comoriens. Une séquence qui a provoqué un léger malaise. "Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du comorien, c'est différent !", a lançait le chef de l'État en visite au Centre régional de surveillance et de sauvetage atlantique (Cross) d'Etel à Morbihan.
L'Élysée a reconnu peu de temps après que c'était une "plaisanterie pas très heureuse sur un sujet grave, dont le président de la République a pleinement conscience et dont il a eu l'occasion de parler durant la campagne présidentielle. C'est complètement regrettable et malvenu."
Le 29 juin 2017, dans un discours d'inauguration de la Station F, un campus de start-ups, Emmanuel Macron avait distingué "des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien".
Dans sa phrase complète, le chef de l'État faisait référence au caractère ferroviaire du site, qui jusqu'en 2006