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Procès d'Alexandre Benalla : retour sur un feuilleton qui dure depuis 2018

ÉCLAIRAGE - L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron sera jugé lundi dans le cadre de plusieurs affaires, dont l'usage de passeports diplomatiques.

Alexandre Benalla, à Paris, le 19 février 2019
Alexandre Benalla, à Paris, le 19 février 2019
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Procès d'Alexandre Benalla : retour sur un feuilleton qui dure depuis 2018
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Guillemette Franquet - édité par Nicolas Barreiro
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Le procès d'Alexandre Benalla s'ouvrira le lundi 13 septembre, devant le tribunal correctionnel de Paris. Il y sera jugé pour les violences qu'avaient émaillées le 1er mai 2018 et la succession d'évènements qui avaient suivi. 

Tout commence le 1er mai 2018 à Paris. Alexandre Benalla, un collaborateur d'Emmanuel Macron, accompagne des policiers pendant les manifestations. Avec son ami Vincent Crase, ils sortent de leurs rôles d'observateurs et interpellent violemment de jeunes manifestants, place de la Contrescarpe. Des vidéos de ces violences deviennent virales sur les réseaux sociaux, puis en plein mois de juillet, le séisme. Le journal Le Monde a reconnu le proche d'Emmanuel Macron et fait éclater l'affaire.

Dans les jours qui suivent, Alexandre Benalla est placé en garde à vue puis mis en examen. Le Sénat créé alors une commission d'enquête, l'affaire juridique devient une affaire d'État. Le 24 juillet, Emmanuel Macron intervient à la Maison de l'Amérique Latine. "S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher", lâche le président. 

Trois jours plus tard, c'est Alexandre Benalla qui s'explique. Les Français découvrent son visage au 20h de TF1. "Je ne considère pas avoir commis d'acte répréhensible par la loi. Je considère juste avoir été confronté à des gens qui sont des casseurs. J'ai eu une réaction de citoyen", estimait-il.

Les découvertes s'enchaînent

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