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2 min de lecture
Michael Bloomberg dans le Tennessee, le 12 février
Crédit : Brett Carlsen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Un nouveau nom apparaît au centre de toutes les spéculations sur la future campagne électorale américaine : Michael Bloomberg, l'ancien maire de New-York, dont on parle de plus en plus comme potentiel adversaire démocrate du président Trump.
À mesure que Bernie Sanders, à la gauche du parti démocrate, émerge en tête de la course pour affronter Donald Trump, Michael Bloomberg, un milliardaire 5, 10 voir 15 fois plus riche que le président Trump pourrait bien être un outsider sérieux dans la course à l'investiture.
Mike Bloomberg s’est lancé dans la course très tard, en novembre 2019, alors les autres candidats sont en campagne depuis début 2019. Le milliardaire a décidé de passer son tour pour les quatre premières étapes de la primaire (l’Iowa début janvier, le New Hampshire la semaine du 10 janvier, le Nevada le 15 janvier et la Caroline du Sud le 29 janvier).
L'ancien maire de New-York se réserve pour le Super Tuesday, le 3 mars prochain, quand plusieurs États vont organiser leurs primaires en même temps, dont la Californie et le Texas.
Et pour l’instant sa stratégie semble fonctionner. Même s’il ne concourt pas pour les premières primaires, il est au centre des conversations, et il grimpe dans les sondages.
Peu à peu, Michael Bloomberg s’approche des candidats en tête, en faisant campagne d'une manière non conventionnelle. Il n’est pas allé sillonner les terres rurales de l’Iowa ou les quartiers de pavillons de grande banlieue du New Hampshire. Il ne fait que quelques déplacements, avec des moyens illimités. Et surtout, il inonde les ondes et les écrans de publicité.
Bloomberg a déjà dépensé plus de 300 millions de dollars, essentiellement pour acheter des espaces publicitaires. Tous les Américains ont vu plusieurs fois les spots promotionnels du candidat démocrate. Certains d'entre eux comparent les déclarations du président Trump à celles d’autres présidents, Kennedy, Reagan, Obama. Sur Fox News, des publicités anti-Trump financées par Bloomberg passent à l'écran toutes les 10 minutes.
Mais la victoire du milliardaire aux primaires démocrates est loin d'être assurée. Il peine à s’expliquer sur des politiques passées, notamment les contrôles au faciès musclés alors qu’il était maire de New York. Il a longtemps été républicain, et beaucoup de démocrates ne sont pas prêts à l’absoudre, surtout un milliardaire qu’ils accusent de vouloir acheter l’élection.
À mesure que Bernie Sanders monte, Bloomberg devient le choix refuge de plus en plus de centristes qui craignent qu’un candidat trop à gauche ouvre un boulevard à Donald Trump. Et Bloomberg vise d’abord le président en place, en n'hésitant pas à se moquer de son faux bronzage et de son surpoids, quand le président le surnomme Mini Mike.
Bloomberg cherche à convaincre son camp que le seul moyen de battre Donald Trump, le milliardaire de New York, c’est un autre milliardaire, encore plus riche, prêt à utiliser les mêmes méthodes new-yorkaises pour gagner.
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