Vers un gouvernement fantôme ?

Le président de la République a officiellement, lundi 22 septembre, reconnu l'État de Palestine. En France, Emmanuel Macron vient d’atteindre un record d’impopularité avec à peine 17% d’opinion favorables.

Gabriel Attal semble prêt à redéfinir les contours du parti Renaissance, s'affranchissant de l'ombre d'Emmanuel Macron pour proposer une vision renouvelée. Lors de la rentrée du parti à Arras, il a exprimé des critiques et des propositions, marquées par une volonté de tourner la page des anciennes pratiques politiques.

Le directeur du "Point" observe une évolution notable dans les cortèges, où la convivialité d'autrefois semble céder le pas aux débordements. Entre la présence accrue des forces de l'ordre et l'ombre des casseurs, le climat social s'est transformé, selon lui.

En deux posts sur le réseau social X, le premier secrétaire du Parti socialiste a semé un immense trouble, y compris dans son parti.

Que se passerait-il si Sébastien Lecornu n'arrivait pas à former un gouvernement ? Une possibilité qui inquiète Étienne Gernelle.

Le Premier ministre a annoncé, le 13 septembre, sa décision de ne pas maintenir la suppression de deux jours fériés imaginée par François Bayrou. Cette décision populaire aura des répercutions, selon notre éditorialiste Étienne Gernelle.

Dans son livre, le nouveau Premier ministre cite à plus de trente reprises Pierre Messmer, ministre de De Gaulle et chef du gouvernement sous Pompidou. Plus qu’un hommage, une filiation : loin du macronisme technocratique, Sébastien Lecornu revendique l’héritage d’un gaullisme social aujourd’hui presque disparu, selon Étienne Gernelle.

Emmanuel Macron mise sur Sébastien Lecornu pour diriger le gouvernement dans un contexte politique complexe. Chargé de négocier avec des partis clés comme LIOT et le PS, Lecornu devra faire preuve de finesse pour éviter la censure et assurer la stabilité.

Après le départ de François Bayrou de Matignon, Emmanuel Macron doit trouver un nouveau Premier ministre. Selon Étienne Gernelle, le chef de l'État doit se mettre en retrait.

Dans son édito, Étienne Gernelle revient sur ce jour de l’exécution annoncée de François Bayrou, "une excellente date pour une journée de la procrastination française".