L'inquiétude grandit en Île-de-France. L'Agence régionale de santé (ARS) demande désormais aux hôpitaux et cliniques d'annuler 40% des opérations non urgentes, soit presque une sur deux. L'objectif étant de libérer des lits dans les services de réanimation, tandis que la plupart des établissements affichent complet.
Antoine Vieillard Baron, chef de service à l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt : "On est à peu près aujourd'hui à plus de 900 malades Covid+ en soins critiques en Île-de-France, ça correspond grosso modo au niveau de patients qu'on avait à l'automne dernier, six jours avant le pic. On était déjà confiné et là aujourd'hui on n'est pas du tout dans cette situation puisqu'on n'est pas confiné et qu'on a encore une augmentation des infections. On a eu un mauvais week-end, on est particulièrement inquiet", déclare le Professeur.
En effet, la pression est aujourd'hui très forte sur les hôpitaux. Ce soir, les services de réanimation en Île-de-France sont occupés à 86%. C'est 14 points de plus que lundi dernier, preuve que la cadence des entrées en soins intensifs est en train de s'accélérer. À ce rythme, l'ARS Île-de-France estime que les lits seront tous pleins dans la semaine.
C'est donc pour cela qu'elle a enclenché de nouvelles déprogrammations. Aujourd'hui on était à environ 20% des opérations chirurgicales non urgentes qui étaient repoussées, on va donc passer à 40%. Cela va diminuer la pression en dégageant à peu près 400 lits supplémentaires. De plus, cela va également libérer du personnel médical et paramédical pour les redéployer en réanimation.
Ces déprogrammations vont donc permettre de gagner du temps, mais les médecins ne sont pas surs que cela sera suffisant, notamment à cause du variant anglais. Ce dernier circule énormément en Île-de-France. Il a fait à peu près 68% des cas positifs détectés la semaine dernière et cette part à de nouveau fortement augmenté. Selon nos informations, cette souche plus contagieuse est détectée aujourd'hui chez près de 80% des malades Covid+ en Île-de-France.
Assassinat de Samuel Paty - Un aveu glaçant, celui de l'adolescente à l'origine de la polémique. "Je n'étais pas là le jour des caricatures", a-t-elle avoué près de cinq mois après le drame. À Conflans-Sainte-Honorine, rares sont ceux à être surpris.
Loi climat - Les députés ont débuté ce lundi 8 mars l'examen en commission du projet de loi climat. Un texte très attendu, mais qui divise également la majorité. D'un côté ceux pour qui la crise sanitaire est l'occasion d'accélérer la transition environnementale, de l'autre ceux pour qui ce n'est pas le moment.
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