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Coronavirus : Santé publique France alerte sur la progression des variants

D'après Santé publique France, des "mesures plus strictes" pourraient être nécessaires "dans un avenir proche", en raison d'un nombre de malades hospitalisés déjà "très élevé".

Un malade pris en charge pendant l'épidémie de coronavirus (illustration).
Un malade pris en charge pendant l'épidémie de coronavirus (illustration).
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
Marie Gingault & AFP

La progression de l'épidémie, notamment due à la diffusion des nouveaux variants, pousse Santé publique France a tirer la sonnette d'alarme. D'après Daniel Lévy-Bruhl, le responsable de l'unité infections respiratoires de l'agence, des "mesures plus strictes" pourraient être nécessaires "dans un avenir proche", en raison d'un nombre de malades hospitalisés déjà "très élevé".

"Il est probable que le R effectif", le taux de reproduction qui mesure la dynamique de l'épidémie, "dans un avenir proche va passer largement au-dessus de 1 et donc que des mesures plus strictes que celles aujourd'hui en place deviendront nécessaires", a déclaré le spécialiste ce vendredi 5 février, lors d'un point de presse hebdomadaire.

Cette probable augmentation du taux de reproduction est liée à "la poursuite de la diffusion des variants" britannique, sud-africain et brésilien. En effet, d'après des résultats préliminaires publiés jeudi, la proportion de cas suspectés d'être l'un de ces trois variants s'élevait à 14% des cas recensés en France au 27 janvier. De plus, la proportion du variant britannique, plus contagieux, était mesurée à 3,3% des cas positifs sur la période du 7-8 janvier.

"La dynamique mise en évidence" entre ces deux enquêtes "malheureusement confirme la diffusion progressive de ces variants", déplore Daniel Lévy-Bruhl qui précise que les résultats définitifs, issus des séquençages des cas suspects, devraient être disponibles la semaine prochaine.

28.000 patients hospitalisés dont 3.200 en réanimation

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La semaine passée, le taux de reproduction de la Covid-19 a légèrement ralenti par rapport à la semaine précédente, mais est resté légèrement supérieur à 1, seuil qui marque une accélération de l'épidémie. "Tant qu'on a un R supérieur à 1, on ne peut pas durer longtemps comme cela, ne serait-ce que parce que le niveau aujourd'hui d'incidence et de charge hospitalière est déjà élevé", a rappelé le responsable de l'unité infections respiratoires de Santé publique France (SpF). En effet, près de 28.000 malades sont hospitalisés et parmi eux, plus 3.200 sont en réanimation.

Toutefois, l'épidémiologiste prévient que même un taux de reproduction égal à 1 ne serait "pas suffisant pour nous tirer d'affaire". Cela signifierait "un nombre constant de nouvelles hospitalisations", mais en raison de la durée du séjour des patients, "le nombre de nouvelles hospitalisations est supérieur au nombre de sorties" et donc "les hôpitaux vont se remplir", alerte-t-il.

La circulation du virus dans l'hexagone s'est stabilisée "à un niveau très élevé", indique SpF qui révèle dans son bulletin hebdomadaire que 143.325 nouveaux cas ont été recensés la semaine dernière. En outre, le taux de positivité des tests de dépistage est redescendu de 7,1% à 6,7%, les nouvelles hospitalisations se sont stabilisées à environ 11.100 et les admissions en réanimation ont augmenté de 6%.

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