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Coronavirus en France : comment s'en sortent les services de réanimation ?

Si l'Est du pays est sous tension depuis déjà plusieurs semaines, une lueur d'espoir persiste pour l'Ouest. La Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie ont encore de la place pour accueillir des malades.

Un service de réanimation dans un hôpital, pendant l'épidémie de coronavirus (illustration)

Crédit : Remko DE WAAL / ANP / AFP

Coronavirus en France : comment s'en sortent les services de réanimation ?

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Agathe Landais - édité par Marie Gingault

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Responsabiliser les Français pour éviter un nouveau confinement : Jean Castex qui s'exprimera à 18 heures ce jeudi devrait appeler à la mobilisation générale. Hier encore, la France enregistrait plus de 16.000 nouveaux cas, dont 14% de variants anglais, plus contagieux. On est toujours sur un plateau haut et les services de réanimation recommencent à être saturés.

C'est notamment le cas de nombreux hôpitaux franciliens qui vont devoir recommencer à déprogrammer des opérations non-urgentes dans les jours à venir. Une forte tension sur les réanimations en Île-de-France qui inquiète les soignants. De plus, Paris concentre un quart des lits de réanimation du pays.

Dans d'autres régions, la situation est même encore pire : dans toute la moitié Est du pays, on est en réalité déjà dans le rouge depuis des semaines. En région PACA, les réanimations sont occupées à 86%. L'AP-HM (Assistance publique, Hôpitaux de Marseille) a transféré ses deux premiers malades en Bretagne la semaine dernière. Les hôpitaux de Marseille qui ont d'ailleurs aussi recommencé à déprogrammer la moitié de leurs opérations chirurgicales non-urgentes.

L'Ouest du pays reste préservé

La situation n'est pas meilleure en Auvergne-Rhône-Alpes avec des services de réanimation pleins à 96% pour les hospices civils de Lyon. En Bourgogne-Franche-Comté, c'est là que la tension sur les réas est la plus forte avec déjà 20 malades évacués vers d'autres régions, en seulement une semaine.

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Une petite lueur d'espoir néanmoins : les régions de l'Ouest, en Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine ou en Occitanie, sont pour l'heure encore épargnées. Les services de soins intensifs ont encore de la marge pour accueillir les malades. 

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